Documentation sociale

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Assistant de service social et équipe de santé mentale

Article de Jacob Benarosch, Clément Bonnet, Marcel Jaeger, et al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 4, novembre 2020, pp. 1-95.

Mots clés : Travail social : Métiers, Santé mentale-Souffrance psychique, Lien social-Précarité

Ce métier va-t-il étouffer sous les tâches administratives ou va-t-il retrouver sa compétence première, le développement du lien social des personnes accompagnées ?
Que penser des évolutions du travail social en polyvalence de secteur psy ? Est-il en danger de disparition par l’évacuation de la relation d’aide ? Il est en effet habituel d’entendre les professionnels en polyvalence de secteur courir après le temps avec des interventions sociales ciblées et rationalisée, la suppression des visites et des suivis, une réduction des réunions d’échanges entre pairs et la recherche d’une gestion du plus grand nombre possible de dossiers. Les assistants de services sociaux spécialisés en psychiatrie sont-ils soumis aux mêmes contraintes, quelles en seraient les incidences ?
Ce métier va-t-il étouffer sous les paperasses administratives ou va-t-il retrouver la possibilité de travailler avec sa compétence première, le développement du lien social des personnes et la mobilisation des capacités du milieu à être tolérant et accueillant ?

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Se rétablir par le logement

Article de Jean François Bauduret, Jean Philippe Berlemont, Dominique Testart, et al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 2, juin 2020, pp. 4-55.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Territoire-Logement, Santé mentale, Handicap psychique, Logement social, Insertion sociale, Maintien à domicile, Pluridisciplinarité, Détention

Ce numéro est consacré aux journées nationales de SANTÉ MENTALE FRANCE (Nice, juin 2019) à propos du lien entre les acteurs spécialisés de la santé et du handicap et ceux du monde du logement. Il s'agira notamment de valoriser l'impact positif de l'habitat dit « inclusif » pour les personnes en situation de handicap psychique. Nous devons considérer qu'au-delà d'une question de droit, l'accès au besoin fondamental du logement constitue cette part essentielle de nous-mêmes qui nous permet de mieux nous reconnaitre citoyen parmi d'autres citoyens. En langage un peu technique, nous dirons que disposer d'un logement, est un des facteurs essentiels du « rétablissement et de l'inclusion sociale » des personnes confrontées à la maladie psychique et au handicap qui en découle. Pour aborder ce sujet, les personnes concernées et les professionnels de la Santé Mentale rencontreront les acteurs du monde du logement.

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Autour des « cas complexes »

Article de Anne Quintin, Valérianne Dujardin, Pauline Guézennec, et al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 4, février 2020, pp. 3-63.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Travail social : Établissements, Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Santé mentale, Travail social de groupe, Législation, RESAD

Les RESAD ou « Cellules » de situations complexes ont la volonté d’articuler le social, le médico-social et le sanitaire à l’échelle de la commune.
Dans les années 2000, certaines communes, mettent en place une instance, présidée par le maire, qui a pour objectif de présenter des situations psychosociales complexes aux différents acteurs sanitaires et sociaux du territoire. Ces instances doivent pouvoir résoudre des situations de personnes en grande difficulté psychosociale en mettant en réseau les différents acteurs de la prise en charge en santé mentale : la psychiatrie de secteur, les services sociaux de circonscription, le centre communal d’action social, etc. Elles se nomment Réseau d’Évaluation de Situation d’Adultes en Difficulté ou « Cellule » de situations psychosociales complexes. Ces instances se sont aujourd’hui largement développées avec la multiplication dans toute la France des conseils locaux de santé mentale, promus par la nouvelle loi de santé. Néanmoins, bien qu’elles semblent combler un besoin de coordination, ces instances posent un certain nombre de questions. Des questions d’ordre juridiques déjà. En effet, comment se gère au sein de ces instances la circulation des informations sanitaires et sociales d’une personne dont on présente la situation ? Comment parviennent-elles à respecter la loi 2002-2 et l’accord des personnes ? Comment garantir que ces instances respectent l’intérêt des personnes et non celui des communes ?

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Maisons d'Accueils Spécialisées et santé mentale

Article de Clément Bonnet, Jessica Ozenne

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 1, février 2019, pp. 2-47.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, MAS, Soin, Handicap psychique, Psychiatrie, Vie quotidienne, Accueil, Travail d'équipe, Médiation éducative, Bien-être

Dans le champ de la santé mentale les Maisons d’Accueil Spécialisées (MAS) restent relativement méconnues alors qu’elles ont vu le jour en 1978. Il faut dire que leur naissance s’est effectuée dans un contexte très conflictuel entre les positions des familles qui souhaitaient une offre de lieux de vie adaptés pour leurs proches dépendants en situation de handicap psychique et certains étendards syndicaux des psychiatres publics qui défendaient les lieux de soins et redoutaient la création de nouvelles structures ségrégatives.Nous proposons plusieurs contributions qui permettent de percevoir ce qui fait l’ambiance quotidienne de ces structures : ses rythmes et ses bruits, ses odeurs et ses violences. On découvrira les efforts des professionnels pour soigner au mieux avec un épuisant travail « de corps à corps ». Sont également rapportées quelques initiatives éducatives ou les développements de médiations culturelles ou animales. Les stratégies d’accueil des familles et des accompagnements dans la cité pour plus de citoyenneté sont aussi décrites. Enfin le lecteur pourra s’attarder avec profit sur les modalités de l’usure des professionnels et les préventions possibles.

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Santé mentale, citoyenneté et pouvoir d’agir

Article de Jean Philippe Catonné

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 2, mai 2019, pp. 6-74.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Citoyenneté, Empowerment, Rétablissement, Emploi accompagné, Handicap psychique, Partenariat, Représentation sociale, Pair aidant

La santé mentale consiste à pouvoir assumer les tensions de la vie et les surmonter, la citoyenneté garantit l’exercice des droits et le pouvoir d’assumer un rôle actif dans la cité.
Contrairement à nos habitudes, nous avons divisé les deux Journées nationales de formation en deux temps et sur deux lieux : la première en juin à Paris et la seconde en novembre à Lyon.
Le 13 juin à Paris, la coordination Île de France avait décidé de réunir les participants sur le thème « Sante Mentale et Citoyenneté ». Il apparaît facile d’établir une liaison entre les deux, si l’on pense aux personnes en difficulté psychique. En effet, la santé mentale consiste à pouvoir assumer les tensions de la vie et les surmonter ; la citoyenneté garantit l’exercice des droits et le pouvoir d’assumer un rôle actif dans la cité ; elle constitue donc une condition du rétablissement de la santé mentale.
Le 8 novembre, à Lyon, dans la même visée d’insertion et d’accès à la citoyenneté, centrer son regard sur le pouvoir d’agir et le parcours de vie.

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Soins psychiques en prison

Article de Jean Luc Brière

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 4, novembre 2018, pp. 2-51.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Handicap psychique, Prison, Soin, Accès aux soins, Accompagnement, Adolescent, Groupe de parole, Aidant familial

La prison est-elle un lieu de soins ? La question posée par le docteur Anne Lécu dans son ouvrage éponyme semblerait résolue d'avance, puisque la prison est un lieu de punition, tandis que le soin s'effectue à l'hôpital. Et cela depuis la loi de 1838 qui a instauré les asiles comme des lieux de soin où les malades mentaux doivent être protégés et qui, au travers de ses diverses modifications, reste toujours d'actualité dans l'esprit des professionnels de santé.

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L'emploi accompagné : une réponse vers et dans l'emploi

Article de Jean Luc Picard, Marie Paule Blanchard, Mathieu Lafrechoux, et al.et al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 3, septembre 2018, pp. 2-47.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Management, Partenariat, Identité professionnelle, Handicap psychique, Insertion professionnelle, Pratique professionnelle, Rétablissement

Depuis plus de deux décennies déjà, les pratiques d’emploi accompagné n’ont cessé de se développer, d’abord dans le monde anglo-saxon, puis en Europe et en Asie. Ceci en raison de leur efficacité pour intégrer puis maintenir dans l’emploi (en milieu ordinaire) les personnes ayant un handicap psychique désireuses de retrouver rapidement un travail. Les données des recherches évaluatives sont maintenant bien connues et souvent évoquées : le taux d’insertion en milieu de travail ordinaire est supérieur à 50% après 12 à 18 mois de suivi, soit un taux au moins deux fois supérieur à celui obtenu par les méthodes traditionnelles d’aide à la réinsertion professionnelle. Néanmoins, et bien qu’on en parle de plus en plus, ces pratiques ont tardé à se développer en France.
La nouveauté est liée à un déplacement du moment et du lieu de l’accompagnement, qui n’est plus en amont de l’insertion et dans un cadre institutionnel, mais plutôt après l’insertion et au sein de l’entreprise. L’intérêt du suivi par une seule personne, le conseiller en emploi accompagné, est de favoriser la continuité du suivi et l’ajustement aux besoins singuliers et variables de la personne, ainsi que de jouer un rôle de coordinateur du réseau des soutiens à la personne ayant un handicap psychique.
Depuis qu’il est reconnu dans le cadre du Collectif France Emploi Accompagné et recommandé par la « loi travail » (2016), l’emploi accompagné est doté d’un cadre juridique, et en fin d’année passée des appels à candidatures ont été lancés par les ARS. Plusieurs opérateurs ont été retenus et vont mettre en oeuvre ces dispositifs dans les différents territoires. Pourtant le budget alloué pour cette expérimentation nationale, qui sera évaluée à l’issue des trois années, reste limité avec 7,5 M€. On peut aussi regretter que l’accès au dispositif soit pour l’instant limité aux détenteurs de la RQTH et requière une orientation professionnelle de la MDPH, ce qui est vécu comme stigmatisant par certaines personnes vivant avec des troubles psychiques.

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De la citoyenneté

Article de Jean-Philippe Catonné

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 2, mai 2018, pp. 2-55.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Citoyenneté, Égalité, Droits de l'homme, Vie quotidienne, Environnement social, Laïcité, Autonomie, Protection juridique, Accompagnement

Le citoyen est défini classiquement comme un être humain considéré comme personne civique. Or, depuis la révolution française de 1789, cette personne civique accède à l’égalité de droit. Précisons en élargissant la définition sous la forme d’une triade. La citoyenneté comprend trois aspects de droits et de devoirs. Le premier, politique, inscrit le citoyen comme acteur de la souveraineté collective. Le second, civique, instaure une égalité de droit entre les citoyens. Le troisième, social, offre la possibilité de bénéficier de prestations et de soutiens. Pour résumer cette triade composant une citoyenneté complète, il suffirait de conjuguer trois principes : liberté, égalité et solidarité. Une raison principale pour laquelle nous militons à Santé Mentale France réside dans une volonté de respect de cette pleine citoyenneté pour les personnes confrontées à des difficultés psychiques. Dans ce numéro, trois types de contributeurs : des utilisateurs de service de santé mentale, des praticiens professionnels et des théoriciens. Toutefois, les dix articles réunis se distribuent en fonction d’un enchaînement tenant au choix thématique de chacun sans tenir compte du statut des auteurs. Dans la conception de la citoyenneté française, le devoir de solidarité se conjugue avec le droit à l’égalité. Prenant en compte cette conception d’égalité citoyenne, nous devons considérer les personnes handicapées psychiques en tant que citoyens comme les autres. Ainsi le veut la citoyenneté bien comprise, entre humains semblables, reconnus dans une égale dignité. L’essentiel réside dans la reconnaissance de leur personne singulière, comme pour tout un chacun. La personne signifie l’existence de sensations, sentiments, désirs et pensées propres. La citoyenneté inscrit cette dimension existentielle dans le registre politique, civique et social, à savoir le citoyen, être humain doté d’un droit à la liberté, l’égalité et la solidarité. Voilà pourquoi la citoyenneté constitue une donnée fondamentale de la personne, donc une priorité.

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Le projet territorial de Santé Mentale : quel bénéfice pour le parcours des usagers ?

Article de Jacques Marescaux, Michel Botbol, François Bourdillon

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 1, février 2018, pp. 3-54.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Prévention, Santé publique, Coopération, Intégration, Citoyenneté, Prise en charge

En matière de santé mentale, les années 2012-2016 ont été pauvres en réalisation et riches en inquiétudes mais aussi en espoir pour l'avenir. Qu'il s'agisse des articles de la loi du 26 janvier 2016 relatifs à la psychiatrie et à la santé mentale - notamment l'institution des projets territoriaux de santé mentale (PTSM) ou la limitation de la contrainte en psychiatrie - ou du projet "réponses accompagnés pour tous" consécutif au rapport Piveteau, les orientations prises par les pouvoirs publics répondaient en grande partie aux valeurs et orientations de Santé Mentale France : reconnaissance des droits, inclusion sociale, réhabilitation psycho-sociale et rétablissement, territorialisation, décloisonnement et meilleure participation des acteurs de terrain à l'élaboration de la programmation des territoires.

Vie amoureuse et sexuelle : situations de handicap

Article de Jacques Marescaux, Joëlle Vanel, Pascale Ribes

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 4, décembre 2017, pp. 2-45.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accompagnement, Parentalité, Sexualité, Handicap, Couple, Vie quotidienne, Intimité, Handicap psychique

Les représentations du handicap ont beaucoup évolué ces dernières années, avec la prise de parole des personnes concernées qui ont récusé le modèle médical du handicap et affirmé leur pouvoir d’agir sur leur propre vie. Si cet « empowerment » est aujourd’hui reconnu par les professionnels, lorsqu’il est question de l’accès au logement, de l’insertion professionnelle ou d’autres aspects de la vie comme les loisirs, la vie sociale, les droits sociaux, on est frappé du silence qui persiste sur ce « pouvoir d’agir » sur leur vie affective et sexuelle qui constitue pourtant un des points d’appui fondamentaux d’accès à une pleine humanité. S’interroger sur ce constat nous place immédiatement en face de la question suivante : La vie affective et sexuelle des personnes en situation de handicap doit-elle être entendue essentiellement comme un problème qui continue d’induire un malaise chez les professionnels et de mettre en question leurs repères éthiques et réglementaires ? Nous tenterons dans ce numéro un bref survol de quelques questions ayant trait à cette thématique, en considérant les situations de handicap, quelque soit leur origine, de façon assez générale.

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