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Paru dans la revue Recherches familiales, n° 17, 2020, pp. 89-102.
Mots clés : Enfance-Famille, Autonomie, Enfant, Famille, Technologie de l'information et de la communication, Média, Accompagnement, Relation enfant-parents
Paru dans la revue Dialogue, n° 226, décembre 2019, pp. 133-149.
Mots clés : Enfance-Famille, Père, Nourrisson, Paternité, Crèche, Groupe de parole, Psychanalyse, Périnatalité, Relation enfant-parents, Relation familiale, Identité
La grossesse (psychique) des pères interroge les capacités psychiques de l’homme devenant père à se saisir fantasmatiquement d’un corps (psychique) pour trois. Le père pré-œdipien est potentiellement un co-acteur dans une co-construction à trois. Si la place des pères auprès de leur bébé et auprès de leur conjointe devenant mère reste socialement à légitimer, les groupes de parole de pères peuvent être un cadre d’étayage à la paternalisation. S’appuyant sur leur expérience, les auteurs articulent leur réflexion autour de trois axes principaux développés lors d’un groupe de pères en crèche : l’établissement et la légitimité des premiers liens père-mère-bébé, le désir et le tabou d’un sein paternel nourricier de la triade, l’accouchement du père, d’une (id)entité père-mère-bébé.
Paru dans la revue Empan, n° 108, décembre 2017, pp. 132-138.
Mots clés : Enfance-Famille, Gémellité, Pratique éducative, Mère, Père, Relation enfant-parents, Recherche, Jeune enfant, Psychologie
Les pratiques éducatives parentales spécifiques à la gémellité représentent un champ de recherche très peu investigué en France. Par ailleurs, seules celles des mères sont examinées dans la littérature et plus spécifiquement pour des enfants âgés de 0 à 3 ans. Cette étude a donc pour principale visée d’examiner les pratiques éducatives des mères et des pères d’enfants jumeaux au début de la période de l’enfance. Pour cela, les trente entretiens menés auprès de cinq mères et de cinq pères rencontrés à trois reprises au cours d’une année seront présentés.
Paru dans la revue Dialogue, n° 212, juin 2016, pp. 105-115.
Mots clés : Enfance-Famille, Anxiété, Relation enfant-parents, Rite, Complexe de castration, Culture
À partir d’une enquête de l’ethnologue Julie Delalande (2009) portant à la fois sur la pratique dans de nombreux pays de rituels liés à la perte des dents de lait et sur les croyances des élèves en France de la grande section de maternelle jusqu’en ce1, l’auteure propose d’analyser ce qui se joue entre les parents et l’enfant à travers le rituel et l’histoire de la « petite souris ». L’auteur postule que ceux-ci ont une fonction culturelle qui rend transitionnelle l’expérience d’une perte pour l’enfant et qui lui permet de vivre des éprouvés de « merveilleuse inquiétante étrangeté » alors que la perte des dents de lait pourrait lui rappeler des angoisses archaïques de morcellement, des désirs cannibaliques, des angoisses de castration. L’analyse comparative des rituels selon les pays à propos de la chute des dents de lait permet de dégager ce qu’il y a de spécifique au rituel de la « petite souris » : la question de la sublimation de l’analité en famille contre le retour d’angoisses archaïques et de castration.
Article de Jean Pierre Pesce, Isabelle Mathieu, Sydney Gaultier
Paru dans la revue Empan, n° 102, juin 2016, pp. 71-77.
Mots clés : Enfance-Famille, Relation enfant-parents, Accompagnement, Soutien à la parentalité, Parole, Environnement social, Famille
Sur l’initiative du SASEP, des parents évoquent leur expérience de ce dispositif d’accompagnement. Ce texte est construit sur la base de leurs paroles et retrace le parcours conjoint des parents et de leurs enfants. Les modalités de prise en charge du SASEP apparaîtront progressivement au travers de la représentation que les parents en donnent. L’ajustement d’une aide à la parentalité peut ainsi se soutenir de l’expression chez ces parents de leurs attentes et quelquefois de leur désarroi face à des professionnels qui ont pour tâche de les soutenir.
Paru dans la revue Empan, n° 102, juin 2016, pp. 78-84.
Mots clés : Enfance-Famille, Rencontre, Pathologie, Justice, Maintien du lien, Relation enfant-parents
Qu’un parent bénéficie d’un suivi ou, parce qu’il est hospitalisé, de l’accompagnement d’un soignant à l’espace de rencontre, qu’il n’ait pas de prise en charge ou soit en rupture de soins, que la situation dépende du juge des enfants, d’une mesure AEMO, d’un placement en famille d’accueil mais aussi du juge aux affaires familiales, certains espaces de rencontre mettent en place pour ces parents des modalités d’accueil spécifiques ; d’autres prennent appui sur le collectif pour atténuer les effets de résonance. Il s’agira de témoigner de ces pratiques à partir de celle du premier espace créé : le Point rencontre de Bordeaux.
À partir de son expérience au sein d’un « espace écoute parents », l’auteure, psychologue à l’École des parents et des éducateurs de Toulouse, présente les concepts qui lui permettent d’orienter par la psychanalyse une pratique de consultations ponctuelles et de proximité sociale et géographique, et d’appréhender les familles d’aujourd’hui, quelle qu’en soit la forme, toujours singulière. Des vignettes cliniques illustreront les effets de la parole et les mises au travail psychique qui peuvent en découler.
Cet article présente une consultation spécialisée dans l’adoption internationale privilégiant l’étude des premiers liens qui s’établissent entre l’enfant et ses parents. Les conditions de rencontre parents-enfant ont un intérêt particulier en raison du foisonnement des mouvements psychiques inconscients et conscients qui les traversent, mais également parce qu’elles portent les germes de la relation en devenir. L’article est construit autour de deux points de repères : la quête des origines, et l’accompagnement de la régression. Le soutien à l’établissement des premiers liens passe, presque inévitablement, par l’exploration attentive, prudente et délicate de ces deux dimensions.
Les modifications du modèle familial touchent à des domaines intimes qui sont de plus en plus sous le regard des intervenants psychosociaux. L’acquisition de nouvelles libertés individuelles a dès lors pour conséquence une inflexion de la toute-puissance narcissique parentale et une profonde mutation du modèle identitaire jusque-là inscrit dans un modèle identificatoire transgénérationnel qui obéissait à des règles immuables.
Les mutations profondes que connaissent les sociétés occidentales affectent à tel point les façons de vivre en famille et les formes que celle-ci peut prendre que toute l’organisation antérieure se trouve remise en question. Apparaît de plus en plus clairement qu’être parent est une construction socio-psychique et non un donné biologique, et que les normes sociales et juridiques qui soutiennent la parentalité demandent à évoluer, d’une façon qui peut se révéler fondamentale. L’article essaie de décrire les conditions de cette évolution et les perspectives qu’elle dégage, tant au niveau des rapports parents-enfants que de la façon dont la société doit les réguler. Société confrontée à une complexification telle des situations parentales que la nécessité d’une refondation normative s’avère de plus en plus évidente, quelles que soient les résistances constatées.