Documentation sociale

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Réponses 11 à 20 sur un total de 27

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Regards cliniques sur la grand-parentalité

Article de Ivy Daure, Céline Paris Zapata, Yveline Rey, et al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 378, juin 2020, pp. 12-54.

Mots clés : Enfance-Famille, Grands-parents, Psychologie clinique, Gérontologie, Maladie, Migration, Handicap, Fonction, Maternité, Relation enfant-parents

L'Insee rapporte que plus de 15 millions de grands-parents en France métropolitaine jouent un rôle actif dans l’organisation et le bon déroulement de la vie de la famille et de leurs petits-enfants au quotidien. Grâce à une durée de vie plus longue : les grands-parents sont sportifs, en forme ; ils travaillent, voyagent, ont une dynamique de vie où chacun vit chez soi, dans laquelle la famille nucléaire est préservée, bien que la présence des grands-parents reste importante au fonctionnement du système.

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La résistance non violente pour une nouvelle autorité : rencontre avec Haim Omer

Article de Omer Haim, Ivy Daure

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 376, avril 2020, pp. 57-62.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Enfance-Famille, Résistance, Non-violence, Autorité, Parents, Enseignant, Violence, Enfant

Avec l’objectif d’aider les parents, les enseignants, en prise avec des jeunes aux comportements difficiles, à restaurer une autorité n’incitant pas à l’escalade, le fondateur de la résistance non violente en instruit ici les principes. Cette méthode, se fondant sur une présence forte, une maîtrise de soi, une constance et un réseau de soutien, permet de proposer des solutions concrètes, que nous détaille Haim Omer.

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Les enfants intellectuellement précoces, atout ou handicap ?

Article de Marie Sabine Guillon

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 371, octobre 2019, pp. 69-73.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfant, Adolescent, Précocité

Les enfants repérés à haut potentiel intellectuel (HPI) se distinguent par une hypersensibilité émotionnelle dans les interactions avec les autres. La faible estime de soi, le sentiment d’être décalé par rapport à leur environnement conduisent la plupart d’entre eux à instaurer une distance relationnelle dans une démarche de défense par la cognition. Le travail exposé ici, qui aborde les différents aspects de la clinique de l’enfant et de l’adolescent HPI, vise à une meilleure appréhension de leurs difficultés sociales et affectives afin de les accompagner dans leur besoin de découvrir le monde.

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Le dessin de famille chez les enfants mauritaniens

Article de Gwenola Le Blanc Ghanes

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 371, octobre 2019, pp. 64-68.

Mots clés : Enfance-Famille, Dessin, Enfant, Culture, Origine, Famille

Comment un enfant se représente-t-il sa famille ? Et peut-on observer des différences notoires dans le dessin de l’enfant, en fonction de son origine ethnique, culturelle ? Dans le cadre d’un mémoire de fin d’études, l’auteure s’est intéressée à l’empreinte laissée par l’appartenance culturelle sur les représentations graphiques de l’enfant. En comparant les dessins de famille réalisés par des enfants d’ethnie soninkés, âgés de 6 à 12 ans, vivant en France et en Mauritanie, elle dresse une comparaison afin de voir comment la culture laisse sa trace, en contexte traditionnel ou migratoire.

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La montre et le martinet : structuration temporelle de la vie familiale et inégalités scolaires

Article de Gaële Henri Panabière, Martine Court, Julien Bertrand, et al.

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 226-227, mars 2019, pp. 16-30.

Mots clés : Enfance-Famille, Famille nombreuse, Éducation familiale, Sanction, Temps, Socialisation, Classe sociale, Analyse comparative

En s’appuyant sur des récits rétrospectifs recueillis auprès de jeunes issus de familles nombreuses et de leurs parents, l’article montre comment la socialisation temporelle des enfants au sein de leur famille peut ou non contribuer à l’acquisition de dispositions ajustées aux attentes de l’école. Il fait ressortir deux types de socialisation familiale socialement différenciés. En regardant leurs parents agir et en agissant eux-mêmes, les enfants des familles de classes moyennes et supérieures qui ont participé à notre enquête apprennent à planifier et à anticiper les activités comme à rationaliser l’usage de leur temps. En étant soumis à des règles explicites et des sanctions prévisibles, différées et durables, ils s’habituent en outre à revenir sur leurs actions passées et à anticiper l’avenir. À l’inverse, au sein de notre population, les enfants des familles de milieux populaires se familiarisent avec un rapport plus imprévisible et immédiat au temps. Le fait que les limites, notamment temporelles, soient davantage portées par les personnes qui les entourent que par des règles ou des dispositifs objectivés, et soient, plus que dans le premier groupe, dépendantes du contexte dans lequel les activités enfantines se déploient, est propre à engendrer chez eux une inclination à attendre que ces limites se manifestent de l’extérieur plutôt qu’à les anticiper et à réguler d’eux-mêmes leur comportement en prévision.

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Les enjeux de la parentalité vus par les parents

Article de Thomas Saïas, Cécile Delawarde

Paru dans la revue Devenir, vol. 30, n° 2, 2018, pp. 175-192.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Parents, Besoin, Vulnérabilité

Si les pouvoirs publics français se sont saisis de la question de parentalité de manière particulièrement importante dans les dernières années pour l’élaboration de politiques sanitaires et sociales, peu de recherches ciblent les parents en tant que pourvoyeurs d’informations sur leurs propres difficultés ou besoins. Utilisant des méthodes mixtes, cette enquête de rue auprès de 209 parents franciliens a permis de montrer que l’exercice de la parentalité était souvent simultanément gratifiant et problématique, particulièrement pour les parents cumulant des difficultés d’ordre social et économique. La discussion contribue à une réflexion plus globale sur les enjeux contemporains de la prévention précoce.

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Le culturel dans le dessin d'enfant : de l'adaptation de l'interprétation à une phénoménologie de la culture

Article de Prudence Caldairou Bessette, Claudia Zenetzis, Irène Krymko Bleton

Paru dans la revue L'Autre, vol. 18, n° 3, juillet-septembre 2017, pp. 326-339.

Mots clés : Enfance-Famille, Immigration-Interculturalité, Dessin, Enfant, Interprétation, Culture, Étude de cas

Cet article vise à sensibiliser le lecteur à l’importance de l’aspect culturel dans l’interprétation du dessin. Il soutien et nuance également la pertinence du dessin d’enfant comme instrument méthodologique d’étude des phénomènes subjectifs et culturels, en permettant une proximité privilégiée avec un sujet vivant dans une culture. Une illustration est présentée à partir d’une étude de cas de 4 dessins (libre, bonhomme, famille, famille idéale) d’un enfant de la Côte d’Ivoire recueillis dans le cadre de la recherche internationale CoPsyEnfant. Cette illustration nous amène à conclure que la culture doit être considérée pour l’interprétation, mais que le processus d’interprétation lui-même nous permet de découvrir la culture. Nous explorons finalement la valeur du dessin comme phénoménologie culturelle, et le proposons comme matériel permettant de formuler des hypothèses et questions sur les transformations culturelles, ou sur la culture dans sa forme actuelle.

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La fabrique des dispositions urbaines : propriétés sociales des parents et socialisation urbaine des enfants

Article de Clément Rivière

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 216-217, mars 2017, pp. 64-79.

Mots clés : Enfance-Famille, Socialisation, Enfant, Milieu urbain, Transport, Éducation familiale, Mobilité géographique

S’appuyant sur une approche par entretiens de l’encadrement parental des déplacements et des activités des enfants au sein d’espaces publics urbains, cet article contribue à mettre au jour les ressorts de la différenciation sociale de la socialisation urbaine des enfants. En montrant comment ce processus de socialisation s’encastre dans des logiques éducatives et des ressources contrastées, il s’inscrit dans une réflexion plus large sur la différenciation sociale de l’enfance. La distinction idéal-typique de trois « manières d’encadrer » la mobilité des enfants met en lumière le rôle joué par le volume et la structure des différentes formes de capitaux (économique, culturel, mais aussi social) détenus par les parents. Les contrastes observés invitent à envisager les effets de cette socialisation différenciée en termes d’inégalités, l’encadrement parental s’érigeant en dispositif contribuant à la formation des habitus par le biais de l’incorporation de dispositions sociales et spatiales.

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"Alors c’est quoi, une fille ou un garçon ? " : travail de préparation autour du genre pendant la grossesse

Article de Agnès Pélage, Sara Brachet, Carole Brugeilles, et al.

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 214, septembre 2016, pp. 30-45.

Mots clés : Enfance-Famille, Grossesse, Sexe, Parents, Préparation à l'accouchement, Information, Représentation sociale, Genre

S’appuyant sur des entretiens répétés menés auprès de familles bien dotées en capital culturel et économique, cet article explore la façon dont, dans ces milieux présentés comme les moins inégalitaires, les futurs parents cherchent à adapter leur intense travail de préparation au sexe du fœtus annoncé pendant la grossesse. Ce travail comporte plusieurs dimensions. C’est un travail de préparation du genre, à travers des préparatifs (chambre, vêtements, prénom) qui s’appuient sur des représentations traditionnelles du masculin et du féminin et qui participent déjà à la socialisation genrée de l’enfant à naître. C’est aussi un « travail de préparation de soi », qui consiste pour chaque futur parent à modeler progressivement ses propres dispositions en vue de « se sentir », au plus tard le jour de la naissance, un parent prêt. Or ce travail de préparation de soi suppose une préparation par le genre puisque, pour se sentir parent, un point d’appui central s’avère être l’anticipation du rôle de père ou de mère d’un fils ou d’une fille. Il s’agit aussi d’une préparation au genre, les parents s’employant, une fois le sexe du fœtus connu, à renforcer ou convertir les préférences pour tel ou tel sexe, formées en amont en fonction de représentations différentialistes du féminin et du masculin.

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Devoirs maternels : reproduction sociale et politique des inégalités sexuées

Article de Thierry Blöss

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 214, septembre 2016, pp. 46-65.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Modèle parental, Inégalité, Travail ménager, Reproduction sociale, Représentation sociale, Famille, [QUOTIDIEN], Statistiques, Mode de garde, Rôle, Divorce

De grandes différences de statuts et de fonctions demeurent entre les hommes et les femmes dans la sphère privée. Cet article souligne l’importance de la présence de l’enfant dans le maintien et la justification de ce déséquilibre persistant. L’enfance – et a fortiori la petite enfance – reste en effet un domaine où la coparentalité est peu active dans les faits. Fortement intériorisée par les parents des deux sexes, y compris chez les jeunes générations, la division sexuelle des rôles parentaux transparaît également dans l’action des politiques publiques menées en France au cours de la dernière période, tiraillées entre le souci affiché de favoriser une plus grande égalité entre hommes et femmes dans les sphères de la famille et du travail et leur « attachement traditionnel » aux spécialisations des rôles sociaux de sexe. L’institutionnalisation des modes de garde a fortiori individualisés, mais aussi paradoxalement les nouvelles lois supposées favoriser un meilleur partage des responsabilités parentales après divorce ont implicitement consacré une place principale aux femmes dans l’exercice de leur rôle maternel. En s’appuyant sur des résultats d’enquêtes sociologiques et sur une exploitation de données statistiques, cet article entend prendre la mesure de la réalité des normes sociales de parentalité à l’aune des représentations sociales et des actions de la sphère publique si étroitement présentes au cours de ces dernières décennies dans la définition sociale (normative) de la sphère privée et des ses relations internes.

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