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Paru dans la revue Vie sociale, n° 34-35, 2021, pp. 177-192.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant, Famille, Participation, Projet pour l'enfant, Pratique professionnelle, Intervention sociale, Autorité parentale, Acteur social, Relation équipe éducative-famille, Loi 2016-297 du 14 mars 2016, Loi 2007-293 du 5 mars 2007
L’article présenté propose de prolonger les réflexions et connaissances déjà existantes à propos de la participation des parents et des enfants accueillis ou accompagnés en protection de l’enfance. Les constats issus de récents travaux de recherche ou de rapports publics relatifs à la protection de l’enfance continuent de souligner la faible participation des enfants aux décisions qui affectent leur vie. À partir d’une recherche doctorale en cours, les quelques réflexions qui suivent visent à montrer que la participation constitue un processus dynamique rarement accessible à travers les seuls outils formels instaurés par les récentes évolutions légales, comme le projet pour l’enfant. La participation se déploie dans une mise en scène complexe, celle inhérente aux « prestations » ou « mesures » dans lesquelles des interventions socio-éducatives se déploient. Par ailleurs, les jeux d’acteurs que la participation convoque méritent d’être éclairés afin que la participation ne demeure pas un support de la bureaucratie et du pouvoir.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 34-35, 2021, pp. 159-170.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant, Projet de vie, Parcours institutionnel, Récit de vie, Expérience, Pair aidant, Chercheur, Socialisation, ASE, Changement, Loi 2016-297 du 14 mars 2016
Cet article interroge le concept de parcours en protection de l’enfance, un concept trait d’union entre acteurs politiques et scientifiques. Il s’attache à présenter l’appréhension des parcours dans l’arène scientifique et à souligner l’intérêt de développer en protection de l’enfance les approches processuelles. Par le recours à une approche de recherche participative, mobilisant des chercheurs pairs ayant une expérience dans les enquêtes en protection de l’enfance, cet article vise à donner une lecture par le bas des parcours en protection de l’enfance au travers de leur expérience. Il montre que, tout en présentant des répétitions par rapport à la socialisation familiale primaire, le passage par les services de protection de l’enfance peut représenter pour les premiers concernés une ouverture des possibles.
Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 133, 4ème trimestre 2019, pp. 37-49.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Violence, Maltraitance, Abus sexuel, Enfant, Enfance en danger, Famille, Etats Unis d'Amérique, Canada, Québec, France
Article de Eva Mydlikova, Peter Patyi, Denisa Vargova, et al.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 75-90.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Violence, Enfant, Enfant maltraité, Diagnostic, Test, Slovaquie
L’objectif de cet article est de faire le point sur le processus de création et de validation d’un test rapide pour quatre formes de base du syndrome CAN (Child Abuse and Neglect, Négligences et abus sur enfants). La base théorique pour la création du test consiste en une approche intégrée mettant l’accent sur l’approche socio-interactive (Bentowim, 1998 ; Gjuričová, 2000 ; Vlčková, 2001 ; Šramová, 2004 ; Fuchsová, 2009 ; et al.). Les principales méthodes appliquées lors de la création du test comprenaient l’analyse de contenu de textes spécialisés, la méthode Delphi et la technique du groupe nominal. Les résultats obtenus ont été traités après une application répétée du test dans la pratique. Les résultats des tests ont montré que les groupes de jeunes enfants sont les plus problématiques en termes de diagnostic, que de nombreux enfants testés se trouvent dans le spectre à haut risque, et que les estimations des chercheurs sont beaucoup plus optimistes que la réalité.
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 271, décembre 2018, pp. 56-63.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant, Besoin, Droits de l'enfant, Parentalité, Accompagnement, Soutien à la parentalité
Le soutien à la parentalité doit tenir compte de plusieurs éléments : les besoins de l’enfant, les droits de l’enfant, les enjeux de la parentalité, l’accompagnement à la parentalité, les réflexions sur la parentalité positive et sur le fait d’intervenir très tôt en amont afin d’endiguer les prémisses des situations de violence. Actuellement, des actions individuelles et collectives sont déjà conduites sur le sujet. Elles mériteraient d’être développées. Devenir parent devrait s’apprendre, ce qui nécessite une recherche de l’éducation bienveillante qui tienne à la fois compte de la nécessaire autorité de l’adulte, de la fixation d’un cadre et de limites, du souci du bien-être de l’enfant, de la sécurité affective de l’enfant qui est définie comme méta-besoin.
Paru dans la revue Devenir, vol. 30, n° 2, 2018, pp. 125-146.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant, Traumatisme, Relation, Objet, Jeu, Objet transitionnel, Enfant placé
Les enfants placés sous la protection de la jeunesse ont pour la plupart vécu des expériences traumatiques avec leurs parents. Le développement identitaire de ces enfants, tout autant que la formation des représentations de l’autre, sont souvent influencés par ces premières expériences relationnelles. Cet article présente d’abord différents concepts liés à la théorie des relations d’objet, qui porte sur la construction des représentations internes de soi et de l’autre. Ensuite, il met ces notions en lien avec les traumas relationnels précoces vécus par les enfants en situation de placement. Enfin, il aborde les avantages liés à l’utilisation du jeu libre comme méthode d’évaluation de la qualité des relations d’objet et illustre ces avantages avec quelques exemples cliniques.
Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 18, printemps 2017.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Méthodologie, Recherche, Relation, Chercheur, Enfant
Recueillir le point de vue d’enfants concernés par des mesures de protection de l’enfance nécessite de mener des réflexions scientifiques et éthiques tout au long de l’élaboration de la démarche de recherche. Les multiples choix méthodologiques qui ponctuent le déroulé d’un travail de recherche s’appuient autant sur la connaissance des enjeux, des processus psychologiques à l’œuvre chez l’enfant que sur les étayages empiriques et scientifiques. En effet, le souci d’anticipation, de prévisibilité des effets potentiels de la rencontre entre l’enfant et le chercheur sous-tend en permanence la crédibilité de la recherche. Ainsi, cet article va, dans un premier temps, s’attarder sur deux moments clés : la présentation de la recherche à l’enfant et la dynamique relationnelle au moment de la rencontre. A quels processus identitaires, développementaux, affectifs, le chercheur doit-il être attentif lors de cet « aller-vers » l’enfant ? Puis, il s’agira de conceptualiser le degré de spontanéité et de contrainte des outils utilisés à partir d’un modèle tri-axique relatif à trois caractéristiques des supports : présence/formulation des questions, modalités de réponses et thématique investiguée. Au regard du rôle social de l’implication du chercheur et de la recherche en elle-même, tant dans sa mise en œuvre que dans sa diffusion, des repères pour penser la démarche de recherche auprès d’enfants protégés sont apportés en conclusion.
Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 18, printemps 2017.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Entretien, Récit de vie, Biographie, Enfant, Intervention sociale, Empowerment, Autonomie
Le développement parallèle des recherches biographiques et des recherches auprès des enfants nous a conduit à explorer la possibilité de mener des entretiens biographiques avec des enfants. Est-il pertinent et envisageable de mener des entretiens de recherche avec des enfants de six à onze ans, en particulier lorsqu’ils ont connu des interventions sociales ? Sont-ils en mesure de produire des récits biographiques et de réguler l’interaction avec l’adulte ? Comment s’exprime leur capacité d’action durant les entretiens ? Cet article s’appuie sur des entretiens qualitatifs réalisés avec vingt-deux enfants de six à onze ans, ayant connu des parcours diversifiés après un hébergement en accueil mère-enfant au cours de leurs premières années de vie (vie en logement stable avec leur mère, mais aussi parcours en centre d’hébergement, placements en famille d’accueil…). Il montre que la relation aux adultes et la perception que les enfants ont de leur capacité d’action, de leur agency sont des éléments essentiels pour comprendre leur engagement ou non dans un récit biographique, quelque soit leur âge.