Documentation sociale

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Réponses 11 à 19 sur un total de 19

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La reformulation empathique : comment vous comprendre les uns les autres et vous le montrer

Livre de Florence Ehnuel, édité par A. Carrière, publié en 2019.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Communication, Empathie, Écoute, Communication verbale, Relation interpersonnelle, Relation d'aide, Rogers (Carl)

Philosophe de formation, Florence Ehnuel découvre, dans sa jeunesse, l'"approche centrée sur la personne", doctrine de Carl Rogers, psychologue américain déterminant du XXe siècle. Elle suit alors une formation au cours de laquelle elle se rend compte que les manières courantes de communiquer ne favorisent pas toujours la compréhension mutuelle. Dans cet ouvrage, elle expose le cheminement personnel qui l'a familiarisée avec le ressort majeur de l'écoute empathique : la reformulation.
Elle détaille les formes diverses de jugement qu'on a intérêt à éviter et expose la mise en oeuvre de cette reformulation empathique à travers des chapitres explicatifs, mais également grâce à des dialogues variés. Au fil de ces observations et de ces considérations pratiques, elle dessine une philosophie de la communication et du rapport à l'autre. Ce livre s'adresse à ceux qui ont plaisir à écouter les confidences d'un ami, qui veulent être utiles à leurs proches lorsqu'ils sont dans la peine, ceux qui prônent les échanges d'idées libres et propices à la réflexion.

La balance des jugements : un outil pour rejoindre la bienveillance dans les visites médiatisées

Article de Sylvie Sampol

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 504-505, 506-507, mai-août 2018, pp. 341-354.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Droit de visite, Médiation, Analyse de la pratique, Supervision, Travail social, Méthodologie, Protection de l'enfance, Tiers, Rencontre, Entretien, Relation d'aide, Émotion, Représentation sociale

Dans le cadre de visites médiatisées, des professionnels peuvent être en difficulté pour que ces rencontres évoluent. L'auteure a créé, avec leur aide, un outil permettant d'avoir un guide au fil des rencontres pour améliorer la qualité des relations dans ces rencontres...

Le lien, ou comment être avec l’autre sans se perdre…

Article de Yannick Guillaume

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 138, 2e trimestre 2018, pp. 79-85.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Parole, Écoute, Usure professionnelle, Accompagnement, Observation, Vie quotidienne, Relation d'aide

Selon Herbert Freudenberger, psychanalyste américain : « L’épuisement professionnel est un état causé par l’utilisation excessive de son énergie et de ses ressources, qui provoque un sentiment d’échec, puis d’épuisement pouvant conduire à l’exténuation » (1974). En d’autres termes, on pourrait dire que cet épuisement est défini comme une inhabilité à réagir aux contraintes extérieures. Il peut être considéré comme le résultat d’une divergence entre les situations extérieures aux personnes et la capacité à y réagir. Au bout d’une longue période d’accompagnement auprès de personnes fragilisées, l’usure nous guette. Elle nous guette dans les actes du quotidien, nous accapare beaucoup et provoque l’épuisement relationnel. Cette dépense d’énergie affecte la motivation, les attitudes et le comportement. Quand « l’usure » devient un mode de vie, celui-ci prend l’apparence de la routine, ce qui « anesthésie » la personne et l’amène à ne plus se rendre compte de sa situation dans la relation éducative. Comment faire, comment « prendre soin » de notre psychisme, de ces affects qui nous pénètrent ? Créer des espaces de parole pour permettre aux professionnels d’y voir plus clair dans le quotidien, de s’interroger sur leur observation, semble être une des pistes. Autrement dit, se rappeler cette célèbre expression de Francois Tosquelles : « Et toi qu’est-ce que tu fous là ? ».

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L’intervention sociale auprès des plus démunis : prendre en charge le corps vulnérable et le sentiment de honte

Article de Gisèle Dambuyant Wargny

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 44, 2017, pp. 85-95.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, SDF, Corps, Honte, Stigmatisation, Travailleur social, Relation d'aide, Soins esthétiques, Vulnérabilité

Tous les publics de l’intervention sociale – exclus, désaffiliés ou fragiles – cumulent des précarités qui marquent les corps, les stigmatisent et les discriminent physiquement et socialement. Ces réalités sont souvent associées à un sentiment de honte et de culpabilité. Dès lors, les prises en charge sont nécessaires pour soutenir et faire évoluer les vulnérabilités et les ressentis négatifs de ces personnes. Si les médecins s’occupent prioritairement de l’aspect médical et les psychologues du traitement psychologique, les intervenants sociaux se partagent la prise en charge sociale, appréhendant l’estime de soi et la revalorisation de la personne. L’aide psychosociale peut prendre en charge le corps désocialisé. Les soins esthétiques peuvent soulager le corps éprouvé. Tous contribuent à soulager le corps stigmatisé, et au-delà à contrer la vulnérabilité contemporaine.

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L’attachement blanc dans la relation d’aide

Article de Géraldine Pierron Robinet, Magalie Bonnet, André Mariage

Paru dans la revue Dialogue, n° 212, juin 2016, pp. 117-127.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement de la personne et identité, Maladie d'Alzheimer, Aidant familial, Trouble du comportement, Attachement, Deuil, Relation d'aide

L’accompagnement de la maladie d’Alzheimer pose avec insistance aux familles la question de l’élaboration des pertes successives de leur proche. Mais le pré-deuil et ses avatars semblent se décliner selon des modalités spécifiques chez l’aidant familial, nous invitant à clarifier ce concept dans la relation d’aide familiale. À partir des travaux de Green sur les vécus psychiques qualifiés de « blancs », tels que le deuil blanc, l’objet blanc et la psychose blanche, cet article analyse l’effet de résonance inconscient, dans la relation d’aide, d’une perte restée encryptée dans la psyché de l’aidant. Les auteurs s’appuient sur deux vignettes cliniques pour illustrer leur propos. Ainsi la ré-actualisation d’une perte non symbolisée peut avoir des incidences affectives et relationnelles, désorganisantes pour l’aidant familial, en entraînant la formation d’un attachement blanc dans la relation d’aide. Le retour de l’objet blanc incorporé redoublerait alors la douleur morale de l’aidant, paralysant son économie pulsionnelle et la mise en œuvre de son travail de pré-deuil.

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Penser et traiter la complexité humaine d’aujourd’hui : pour une psychanalyse dynamique

Article de Roland Sefcick

Paru dans la revue Le Journal des psychologues (le mensuel des professionnels), n° 329, juillet-août 2015, pp. 72-76.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Psychisme, Usager, Relation d'aide, Psychothérapie, Méthode

"Face à l'accélération des échanges et à des repères culturels bousculés, la complexité psychique paraît plus difficile à appréhender. A travers des notions fondamentales issues notamment de la philosophie, la "méthode ternaire" pose les bases d'in décryptage des sujets dans leur globalité."

De la maltraitance à la relation de traitance : un autre regard sur la relation d'aide

Livre de Thierry Darnaud, édité par Chronique sociale, publié en 2012.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Maltraitance, Relation d'aide, Dépendance, Aidant familial, Personne âgée, Violence

La dépendance est un élément qui impacte nécessairement la nature des relations qu'entretient une personne avec son entourage. La mise en place des aides devenues nécessaires au quotidien transforme progressivement et généralement, sans qu'ils en aient réellement conscience, les aidants familiaux et/ou professionnels en organisateurs d'aide (caregivers disent les anglo-saxons). Les aidants se retrouvent inévitablement (levant des choix cornéliens car leurs décisions oscillent entre respect des demandes et des choix de la personne vulnérabilisée, c'est-à-dire de son autonomie, et réussir à réaliser un accompagnement "sécure".
Observés de l'extérieur, leurs agissements tendent de plus en plus à être qualifiés en acte de maltraitance de façon inepte et moralisatrice créant parfois une réelle maltraitance chez les aidants. Réinterroger ces situations à partir du concept de relation de traitance permet de dépasser le clivage, protecteur pour les uns et dévastateur pour les autres, généré par l'idée de maltraitance. Ouvrant à un questionnement éthique qui seul peut permettre aux aidants de mesurer la pertinence de leur positionnement et de guider leurs choix, le concept développé dans cet ouvrage se propose de donner des repères pour faciliter la relation d'aide dans le quotidien, en invitant à interroger la violence parfois "protocolisée" de l'aide apportée aux personnes en situation de fragilité et de vulnérabilité.

Penser l'aide : de l'intention à l'acte

Livre de Claude Beley Coursin, édité par l'Harmattan, publié en 2010.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Assistant de service social, Travailleur social, Relation d'aide, Profession, Pratique professionnelle, Travail social, Politique sociale, Contrôle social, Relation travailleur social-usager, Aide sociale, Identité professionnelle, Éthique

Conçu et écrit après quarante ans d'expériences de service social et des années de recherche sur le sens de cette profession dite d'aide, cet essai peut paraître un peu passé étant donné les références et citations. Cependant, l'auteur pense qu'il n'est pas dépassé et que cette réflexion est plus que jamais d'actualité dans le questionnement sur les paradoxes de l'inscription de l'aide dans les contraintes du contrôle social. En effet, depuis une dizaine d'années, les professionnelles de l'aide institutionnalisée sont amenées à exécuter des politiques sociales axées de plus en plus fortement sur le contrôle. On est en droit de se demander quel est le sens de cette profession et comment trouver l'espace nécessaire pour produire de l'aide. Les recherches théoriques exposées dans cet ouvrage concluent à la dimension subversive de l'aide et permettent de construire une identité professionnelle des travailleurs sociaux.
Claude Beley-Coursin, assistante sociale de formation, a exercé dans divers services sociaux : justice, Education nationale, santé, et essentiellement au centre médico-psychopédagogique universitaire à Aix-en-Provence. Après une formation universitaire (diplôme de hautes études en pratiques sociales) et une formation personnelle (psychanalyse), elle a exercé également comme psychothérapeute et enseignante. Actuellement à la retraite, elle s'est éloignée du travail social officiel et s'est engagée dans des associations de défense des droits humains.

La relation d'aide en service social

Livre de Anne Marie Bernard, Josette Demmou, Véronica Gargan, édité par Erès, publié en 2010.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Pratique professionnelle, Travail social, Relation d'aide, Service social, Méthodologie, Évaluation, Déontologie, Institution, Écoute, Assistant de service social, Travailleur social

La fonction des assistants sociaux est aujourd'hui mise à rude épreuve. La précarité des situations sociales, la diversité et la multiplicité des dispositifs législatifs, le poids des exigences institutionnelles tendent à instrumentaliser la demande des usagers et la réponse professionnelle. Il devient alors difficile d'écouter, de comprendre, de reconnaître et d'accompagner le cheminement de la demande, afin d'établir une relation d'aide qui ait du sens pour l'usager et pour l'assistant de service social. Ce constat a motivé les auteures de cet ouvrage qui ont eu à coeur de communiquer leur expérience et d'insister sur la relation d'aide qui définit, selon elles, l'essence de leur travail. À partir de situations concrètes, elles montrent comment l'empathie, l'écoute, la reconnaissance des affects, la prise en compte du potentiel, le respect des défenses contribuent à la mobilisation des personnes. Établir une relation d'aide implique, pour elles, une éthique professionnelle qui donne un cadre à leur action et tient à la fois de l'apprentissage dans la formation, du respect de la déontologie et de la réflexion personnelle nécessaire à mener sur soi pour maintenir une distance optimale avec les problèmes des usagers. À la fois guide méthodologique et analyse des pratiques, cet ouvrage constitue un véritable outil de formation professionnelle.

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