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Article de Philippe Barrier, Patrick Chaltiel, Bruno Maresca, et al.
Paru dans la revue Réalités familiales, n° 120-121, 2018, 84 p..
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Famille, Santé mentale, Psychiatrie, Territoire, Nourrisson, Adolescent, Radicalisation, Suicide, Relation enfant-parents, Représentation sociale, Estime de soi, Travail social, GEM, Logement, Handicap psychique, Vie associative
Avec une personne sur quatre touchée par un trouble psychique à un moment où à un autre de sa vie, toutes les familles peuvent traverser des périodes de vulnérabilité. Il existe pourtant, autour des troubles psychiques, beaucoup de méconnaissance qui renforce la souffrance et l’isolement des personnes touchées et de leur famille. Ce numéro de Réalités Familiales invite une vingtaine d’experts et de professionnels à lever le voile sur les réalités vécues par les familles.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 20, décembre 2017, pp. 101-116.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Santé mentale-Souffrance psychique, Recherche, Santé mentale, Usager, Chercheur, Savoir, Expérience, Inégalité
La recherche en santé mentale constitue un domaine dans lequel le monopole des chercheurs sur la production de la science est particulièrement fort. Mais c’est également un domaine de recherche où ce monopole est remis en question, comme en témoignent les revendications, depuis les années 1970, de regroupements de personnes avec une expérience vécue des problèmes de santé mentale. Leurs critiques envers la production traditionnelle de la science ont contribué à l’essor d’approches participatives qui visent à placer les savoirs expérientiels de ces personnes au cœur des processus de recherche. En nous appuyant sur une analyse de la littérature anglo-saxonne, nous présentons, dans cet article, plusieurs types de recherche participative en santé mentale, leurs épistémologies sous-jacentes, et discutons de leur contribution au développement de rapports plus égalitaires dans la production des savoirs scientifiques en santé mentale.
De 2005 à 2010, le programme de recherche Emilia s’est déroulé en Europe. L’hypothèse est établie qu’au travers un programme de formations construites autour des approches fondées sur le rétablissement, l’empowerment et l’inclusion sociale, les personnes vivant avec un trouble psychique accéderont davantage à la formation et à l’emploi. À la fin des cinq années de recherche, il est montré qu’à la faveur de co-construction et de participation à des formations ad hoc ainsi qu’en appui d’un parcours d’accompagnement à l’emploi, des personnes engagées dans Emilia ont amélioré leur qualité de vie et sont davantage intégrées à la société. Mais Emilia a été aussi l’opportunité d’engager avec des personnes vivant avec un trouble psychique, des associations, des soignants, des politiques, des administratifs et des chercheurs un courant d’émergence de nouvelles approches en santé mentale et en psychiatrie. Cet article propose de faire quelques retours en Emilia, pour regarder comment une recherche-action initiée au niveau européen peut avoir des effets majeurs à échelles et espaces-temps multiples.
Paru dans la revue La Gazette santé social, n° 145, novembre 2017, pp. 15-22.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Partenariat, Souffrance psychique, Équipe pluridisciplinaire, Habitat, Projet, Territoire, Politique sanitaire, Politique sociale
Le monde de la santé mentale est à un tournant, de l'avis de nombreux acteurs de secteurs sanitaire, médico-social et social, depuis la loi de modernisation du système de santé du 26 janvier 2016. Dans son article 69 elle prévoit d'organiser la réponse aux besoins des personnes souffrant de troubles psychiques via des projets territoriaux de santé mentale. Le décret d'application qui en précise les contours est paru cet été et les acteurs, qui doivent prendre l'initiative de monter ces projets, se trouvent aujourd'hui devant une page blanche. Avec une occasion, celle de ramener la psychiatrie et la santé mentale vers les besoins de la personne et non sa maladie. Et un défi : travailler vraiment ensemble.
Les sensations corporelles et les émotions liées aux situations et aux relations sociales vécues par les personnes souffrant de troubles psychiques ne sont pas directement convertibles en savoir expérientiel. Pour qu'elles le soient, il faut que les cliniciens et les chercheurs, porteurs d'un savoir institué et légitime, les reconnaissent et les valorisent. Une mise en œuvre concrète de ces savoirs permet alors d'initier des pratiques de soins orientées en rétablissement.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3020-3021, 21 juillet 2017, pp. 20-24.
Mots clés : Lien social-Précarité, Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Alcoolisme, Communauté, Prise en charge, Partenariat, Emmaüs, Côte d'or
La communauté Emmaüs de Planay-Châtillon-sur-Seine a signé un partenariat avec le pôle psychiatrie-santé mentale de l’hôpital de Semur-en-Auxois qui permet d’assurer un suivi auprès de compagnons ayant des problèmes de santé mentale et d’addiction à l’alcool.