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Un exemple de circuit court dans l’aide alimentaire : de A2MAP à Uniterres-équitable

Article de Véronique Blanchot, Isabelle Techoueyres

Paru dans la revue Forum, n° 153, février 2018, pp. 44-52.

Mots clés : Lien social-Précarité, Aide alimentaire, Alimentation, Agriculture, Démocratie, Financement, Production, Précarité, Travail social, Économie sociale et solidaire, Territoire, Solidarité, Lien social

Cet article est un témoignage de terrain dans le champ de l’aide alimentaire et tout particulièrement celui des épiceries sociales. Il présente la mise en place, par l’une des auteures, d’un dispositif d’approvisionnement local en circuit court : Uniterres. Face au manque de fruits et légumes frais dans les épiceries sociales, et au constat que de plus en plus d’agriculteurs s’inscrivent comme bénéficiaires de ces structures, Uniterres propose de reconnecter agriculture et aide alimentaire tout en soutenant une agriculture paysanne de proximité. A travers les différentes étapes du développement de ce projet, cet article expose les problématiques rencontrées sur le terrain et les adaptations qui ont été nécessaires. A travers cet article sont abordées les thématiques actuelles touchant à la mise en place d’une démocratie alimentaire, mais aussi les difficultés rencontrées dans un contexte d’économie de marché.

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Dictionnaire critique de la sociologie

Livre de Raymond Boudon, François Bourricaud, édité par Presses universitaires de France, publié en 2018.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sociologie, Méthodologie, Analyse multivariée, Concept, Groupe, Influence sociale, Pouvoir, Mouvement social, Mobilité sociale, Communication, Inégalité, Classe sociale, Changement social, Déviance, Religion, Culture, Organisation, Savoir, Comportement, Socialisation, Approche historique, Économie, Démocratie

Ce dictionnaire doit aider la sociologie à reprendre la place qui lui revient parmi les disciplines classiques. Il vise aussi à permettre au lecteur cultivé de mesurer l’importance de la tradition sociologique. » Tel était le souhait des auteurs lors de la première édition parue en 1982, souhait largement exaucé et conforté par les nombreuses rééditions. Ce dictionnaire s’efforce de repérer les questions fondamentales, de débusquer les idées reçues, de mettre en évidence les liens entre certains concepts, de présenter une analyse critique de la tradition sociologique.
Chaque article longuement développé est augmenté de corrélats et d’une bibliographie. Une longue préface de Raymond Boudon retrace l’évolution de la sociologie et la crise actuelle entre sociologie classique et sociologie moderne, cette dernière consistant le plus souvent « en des commentaires sur les faits de société du moment ou en des études de caractère descriptif ». L’auteur prêche pour un retour à la fonction explicative de la sociologie, « à des travaux proposant des analyses inédites, éclairantes et solides des phénomènes sociaux.

Sociologie de la prison

Livre de Philippe Combessie, édité par la Découverte, publié en 2018.

Mots clés : Justice-Délinquance, Prison, Sociologie, Sanction pénale, Rôle, Fonction, Détenu, Typologie, Conditions de vie, Suicide, Homosexualité, Démocratie, Récidive, Société, Administration pénitentiaire, Sociologue, Recherche en sciences sociales, Enfermement

Comment analyser l'inflation carcérale ? Qui sont les détenus du XXIe siècle ? Pourquoi tant de pauvres et de malades ? Pourquoi si peu de femmes (moins de 4%)? Comment analyser les "radicalisations" en milieu carcéral ? Comment analyser les suicides ? Les détenus "sages" s'en sortent-ils mieux que les autres ? Que faire des détenus "dangereux"? Quid de la sexualité en prison ? Qui sont les fonctionnaires pénitentiaires d'aujourd'hui ? Et les intervenants ponctuels ? Qui détient le pouvoir en détention ? Quelles politiques pénitentiaires pour quelle société? Quel regard porter sur la récidive ? Et sur la perspective d'abolition de la prison ? A ces questions, et à beaucoup d'autres, ce livre, qui prend en compte les plus récentes évolutions, apporte les réponses que permettent notamment les recherches sociologiques et anthropologiques.
Il éclaire ainsi cette part d'ombre des sociétés démocratiques.

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Résonance : une sociologie de la relation au monde

Livre de Hartmut Rosa, édité par la Découverte, publié en 2018.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Bien-être, Relation, Société, Corps, Émotion, Aliénation, Famille, Amitié, Lien social, Démocratie

Si l’accélération constitue le problème central de notre temps, la résonance peut être la solution. Telle est la thèse du présent ouvrage, lequel assoit les bases d’une sociologie de la « vie bonne » – en rompant avec l’idée que seules les ressources matérielles, symboliques ou psychiques suffisent à accéder au bonheur.
La résonance accroît notre puissance d’agir et notre aptitude à nous laisser « prendre », toucher et transformer par le monde. Soit l’exact inverse d’une relation instrumentale et « muette », à quoi nous soumet la société moderne. Car en raison de la logique de croissance et d’accélération de la modernité, nous éprouvons de plus en plus rarement des relations de résonance. De l’expérience corporelle la plus basique aux rapports affectifs et aux conceptions cognitives les plus élaborées, la relation au monde prend des formes très diverses : la relation avec autrui ; la relation avec une idée ou un absolu ; la relation avec la matière ou les artefacts.
Tout en analysant les tendances à la crise – écologique, démocratique, psychologique – des sociétés contemporaines, cette théorie de la résonance renouvelle de manière magistrale le cadre d’une théorie critique de la société.

Dialogue sur le génie du travail social

Livre de Michel Chauvière, Dominique Depenne, Martine Trapon, édité par ESF, publié en 2018.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Travailleur social, Motivation, Vocation, Salarié, Évolution, Compétence professionnelle, Utopie, Marché du travail, Ingénierie sociale, Éthique, Courant de pensée, Relation éducative, Altérité, Accueil, Distance, Contrôle, Émancipation, Responsabilité, Analyse critique, Démocratie, Management, Territoire, Formation, Référentiel, Employeur, Pouvoir, Université, Résistance, Posture professionnelle, Implication personnelle, Société, Sociologie, Philosophie, Rationalisation, Collectif

Dans un contexte de réingénierie des formations et des métiers du social, trois personnalités de renom – diversement situées et engagées sur ce terrain – engagent ici un dialogue thématique sur les arcanes du travail social. Trois points de vue – correspondant à trois cultures différentes – sur sept questions décisives du travail social.
Michel Chauvière, chercheur sociologue, Dominique Depenne, de formation philosophique et Martine Trapon, assistante sociale, de culture psychanalytique, aujourd’hui directrice d’une école pour travailleurs sociaux. Cet ouvrage explore le génie caractéristique du travail social, le terme «génie» étant à entendre dans deux acceptions indissociables : – Le génie du travail social, ce sont des connaissances, des outils, des habiletés, acquis par la formation et l’expérience, visant la conception aussi bien que la mise en œuvre du social en actes, au service des citoyens en difficulté. – Le génie du travail social, c’est aussi l’accomplissement d’actions singulières et de grande qualité éthique au contact direct des personnes.

Pédagogie et travail social : pour un accompagnement émancipateur des individus et des groupes

Livre de Dominique Depenne, édité par ESF, publié en 2018.

Mots clés : Travail social : Métiers, Accompagnement de la personne et identité, Travail social, Pédagogie, Émancipation, Compétence sociale, Aliénation, Démocratie, Philosophie, Assistance, Aide sociale, Libéralisme, Politique sociale, Pédagogie institutionnelle, Méthode active, Éducation nouvelle, Anthropologie, Exclusion sociale, Autorité, Règle, Sanction, Individu, Groupe, Empowerment, Rousseau (Jean Jacques), Kant (Emmanuel), Durkheim (Emile), Palante (Georges), Pestalozzi (Johann Heinrich), Korczak (Janusz), Freinet (Célestin), Mannoni (Maud), Neill (Alexander Sutherland), Clastres (Pierre), Jacotot (Joseph), Arendt (Hannah)

La pédagogie et le travail social ne sont-ils pas, tous deux, fondés sur un élan originaire – l’émancipation intellectuelle et individuelle – qui se voit aujourd’hui « trahi » par une technicisation à outrance ? Si la technique peut servir à l’homme, elle ne doit en aucun cas primer sur la condition humaine mais, au contraire, venir en soutien d’une démarche éthique sur laquelle la pédagogie et le travail social sont fondés. Or, de nos jours, il semble que cet élan originaire soit perdu ou ait été trahi. Il convient donc de le retrouver et, pour ce faire, repérer au préalable ce qui a permis cette trahison et cette perte. C’est à partir de la mise en perspective de cette dérive et des conditions qui l’ont rendue possible que l’on peut imaginer retrouver l’élan émancipateur sur lequel tout accompagnement socio-éducatif et toute pédagogie doivent rester fondés. Cet ouvrage est construit de telle sorte que le lecteur puisse se saisir, à sa guise, des chapitres et des enjeux qu’ils soulèvent et ainsi se faire, par lui-même, sa propre idée de ce que devraient être la pédagogie et le travail social aujourd’hui pour retrouver ce « trésor perdu ». Dominique Depenne est formateur en travail social. Sociologue et philosophe de formation. Il enseigne depuis de nombreuses années sur cette thématique du travail social et de la pédagogie.

Laïcité(s) et démocratie : entre liberté de conscience et émancipation

Article de Bruno Michon

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 47, 2018, pp. 107-125.

Mots clés : Laïcité, Démocratie, Sociologie, Adolescent, Religion, Voile religieux, Opinion, Représentation sociale, Islam, France, Allemagne

L’auteur aborde les relations entre laïcité et démocratie à partir d’une définition sociologique de la laïcité. Cette définition applique le concept de laïcité à une pluralité de contextes nationaux. L’auteur illustre ce concept à l’aide d’une enquête réalisée auprès d’adolescents français et allemands, portant entre autres sur leurs représentations de l’islam et plus spécifiquement du foulard islamique. L’auteur distingue quatre conceptions différentes de la laïcité : la première est tournée vers la liberté de conscience, la seconde vers l’émancipation ; la troisième est culturelle et la dernière théologique. Chacune de ces conceptions détermine un rapport particulier entretenu entre la laïcité et la démocratie.

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Citizenship in question : a minority perspective on Palestine

Article de Julia Droeber

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 47, 2018, pp. 49-59.

Mots clés : Citoyenneté, Minorité culturelle, Démocratie, Religion, Palestine

J’examine dans ce texte si la citoyenneté, telle que je l’ai observée en Palestine, est de nature inclusive ou exclusive. J’interroge d’abord la définition et la nature de la citoyenneté, à partir de mes expériences comme « étrangère » de longue date, membre d’une communauté religieuse minoritaire. Mes observations personnelles confirment la vision savante de la citoyenneté comme un concept qui ne peut être défini qu’en lien avec sa mise en pratique. Les définitions concises et bien tranchées de la citoyenneté sont éloignées de la complication des pratiques et des notions de citoyenneté observables sur le terrain.
Dans le cas de la Palestine, la citoyenneté n’est pas rattachée à un État existant aujourd’hui. Je propose quelques réflexions sur le projet de citoyenneté palestinienne dans la perspective de l’établissement de cet État, dans un avenir plus ou moins proche. Je commence par la représentation fausse de la citoyenneté – mais fréquente parmi les gens que j’ai rencontrés, en Palestine et ailleurs – d’une citoyenneté qui accorde des droits, mais pas de devoirs. C’est évidemment un obstacle majeur au bon fonctionnement d’une citoyenneté palestinienne, puisque la majorité semble plus intéressée par ce qu’elle pourrait recevoir que par ce qu’elle pourrait donner à cette communauté des citoyens.
Une citoyenneté inclusive et dialogique – la forme de citoyenneté que je souhaite – devrait nécessairement fournir à tous un espace commun et l’égalité des chances, indépendamment du genre, de l’ethnicité, de la classe sociale ou de la religion. C’est indissociable d’un ordre démocratique. Le genre et la religion sont particulièrement importants, même si les relations de genre ne sont pas l’interrogation centrale dans ce dossier. Sur la religion, quelques remarques préalables sont nécessaires. Les musulmans sunnites forment la majorité de la population de la rive occidentale (West Bank) du Jourdain. La majorité des décideurs économiques et politiques en Palestine fait partie de cette majorité musulmane. Ceci veut dire que, selon toute probabilité, elle sera en mesure de définir à quoi ressemblera la future citoyenneté. En d’autres termes, les droits de la citoyenneté des minorités religieuses en Palestine dépendront de la bonne volonté de la majorité sunnite.
Actuellement, la politique et les sentiments nationalistes renforcent des passions profondes dans la population, ce qui passe avant tout débat sur la citoyenneté. Comme les Palestiniens ne disposent pas de leur propre pays, la lutte nationaliste pour l’indépendance passe avant toute réflexion sur les droits et les devoirs des citoyens demain. Le discours nationaliste définit aussi la place et le rôle des minorités religieuses en Palestine. Le combat nationaliste a été mené dans des termes inclusifs : quiconque se définit comme « Palestinien » était dans l’obligation de participer à la lutte, indépendamment des divisions religieuses, ethniques et de classe. Mais ce combat s’est peu à peu « islamisé », la Palestine étant souvent dénommée « Palestine musulmane » (falastiin al-muslima). Cette nouvelle rhétorique a pour effet d’exclure du combat les membres des minorités religieuses (chrétiens et samaritains). De plus en plus, les minorités religieuses sont accusées d’être une « cinquième colonne » et de trahir la cause palestinienne.
Les modérés (vraisemblablement la majorité des musulmans palestiniens) sont très fiers de la coexistence pacifique entre musulmans, chrétiens et samaritains ; par contre, les fondamentalistes – sur le plan politique ou sur celui de la vie quotidienne – ont beaucoup de mal à imaginer une Palestine multireligieuse et/ou multiculturelle. Jusqu’à maintenant, les Palestiniens sont unis par un « ennemi » commun, l’occupant israélien. Si, à l’avenir, cette occupation devait disparaître et si la création d’un État palestinien exigeait un régime de citoyenneté qui succède aux pratiques et sentiments nationalistes, il n’est pas du tout sûr que cette citoyenneté soit inclusive et dialogique.

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Les droits de l'homme

Livre de Danièle Lochak, édité par La découverte, publié en 2018.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Droits de l'homme, Concept, Société, Évolution, Droit, Législation, Approche historique, Devenir, Démocratie, Citoyenneté, Justice, Inégalité, Liberté, Dignité, État, Culture, Éthique, Philosophie, Technologie

Les droits de l'homme ne sont pas une catégorie intemporelle, un corps de principes qui seraient gravés une fois pour toutes dans le marbre : ils ont une histoire, qui continue à s'écrire en fonction des aspirations nouvelles qui s'expriment, des défis nouveaux auxquels ils sont confrontés, comme le développement des technologies ou la mondialisation. Nés sur le terrain des idées, les droits de l'homme ont été consacrés par le droit positif. Ils ont servi et servent encore d'étendard à des combats politiques. Ce livre accessible et rigoureux, écrit par une spécialiste reconnue de la matière, s'attache à analyser les droits de l'homme dans toutes ces dimensions idéologique, juridique, politique en se tenant à distance de deux conceptions antithétiques et également simplistes : celle qui appréhende l'évolution des droits de l'homme comme un processus linéaire et cumulatif entraînant l'humanité vers toujours plus de justice, et celle qui, à l'inverse, ne voit dans les droits de l'homme, si inégalement garantis, si souvent violés, qu'un slogan trompeur.
Danièle Lochak, professeure émérite à l'université Paris Ouest-Nanterre, y a dirigé pendant plusieurs années le master « Droits de l'homme ». Activement engagée dans le milieu associatif, elle a été présidente du Gisti (Groupe d'information et de soutien des immigrés) et vice-présidente de la Ligue des droits de l'Homme. Ses publications récentes portent sur les droits des étrangers et la politique d'immigration, les discriminations, les usages sociaux du droit.

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Dialogue social et relations numériques de travail : vers une fin du syndicalisme traditionnel ?

Article de Yann Maël Larher

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 498-499, novembre-décembre 2017, pp. 217-238.

Mots clés : Travail-Emploi, Syndicalisme, Salarié, Représentant du personnel, Vote, Participation, Technologie numérique, Consultation, Action collective, Négociation collective, Internet, Démocratie, Décision

Il faut se demander si les salariés ne devraient pas pouvoir participer non seulement aux choix de leurs représentants, mais aussi au processus de décision. Les Tic pourraient ouvrir des voies intéressantes pour favoriser l'expression des salariés dans le cadre des élections professionnelles, mais aussi à l'occasion de simples consultations...