Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.
Nous avons voulu explorer dans ce dossier des questions diverses liées au soin d'un enfant dans sa famille - ou de l'enfant d'une famille - à des étapes telles que le diagnostic, le traitement, mais aussi dans le cas d'affections distinctes. Cette diversité représente pour nous autant de situations uniques, de contextes de travail variés et de prises en charge spécifiques dans lesquels le soin psychologique de l'enfant et de sa famille aura une place particulière à chaque fois.
Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 66, avril 2016, pp. 76-84.
Mots clés : Enfance-Famille, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Couple, Famille, Violence, Violence conjugale, Parentalité, Enfant
Dans cet article, Karen Sadlier propose un résumé des effets de la violence dans le couple chez l’enfant. Elle explique également ce que représente comme défi cette violence dans le couple pour la parentalité, et ses implications pour l’accompagnement éducatif. L’auteur aborde ensuite la notion importante de parentalité parallèle, sans oublier de prendre en compte les besoins de l’enfant face à la violence dans le couple.
Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 66, avril 2016, pp. 85-92.
Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Couple, Famille, Souffrance, Enfant, Trouble du comportement, Méthode, Professionnel de l'enfance, Repère
Violences domestiques, traumatisme de l’enfant et trouble de l’attachement. Michel Delage décrit ici avec précision la construction de la personnalité d’un enfant confronté aux violences au sein d’un couple parental. Cela lui permet de proposer une véritable méthode pour bien identifier cette souffrance en train de se construire et pour permettre aux professionnels de l’enfance d’intervenir de la manière la plus pertinente possible.
Article de Jean François Chiantaretto, Catherine Chabert, Janine Altounian, et al.et al.
Paru dans la revue Le Coq-héron, n° 224, mars 2016, pp. 10-104.
Mots clés : Enfance-Famille, Contre-transfert, Relation enfant-mère, Carence affective, Accueil, Haine, Pulsion de mort, Pulsion de vie, Enfant, Adoption, Narcissisme, Culpabilité, Traumatisme, Psychanalyse, Ferenczi (Sandor)
Carte blanche a été donnée à des analystes pour se confronter au texte de Ferenczi, qui donne son titre au numéro, dans l’actualité de leurs implications cliniques et théoriques. Ce texte, fondamental et pourtant encore trop méconnu, a été choisi pour sa capacité à interroger la place de son auteur, aujourd’hui, dans la pratique des analystes. Après avoir été longtemps rejeté, l’héritage ferenczien occupe désormais une place importante, pour une part liée à l’influence de Winnicott, qui a mis en évidence le rôle joué par la réalité de l’environnement dans la construction psychique du sujet. Ferenczi aborde dans ce texte le problème de l’autodestructivité propre aux enfants « non bienvenus », autodestructivité indissociable d’une irréductible culpabilité à être. L’activation archaïque de pulsions d’autodestruction, dans ce contexte, ouvre une perspective métapsychologique venant radicalement questionner le concept freudien de pulsion de mort, tel qu’il est mis en place avec la seconde théorie des pulsions.
Article de Annaïg Gilet, Maryline Quiniou, Myriam Tripon
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 129, janvier-mars 2016, pp. 99-107.
Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Hôpital psychiatrique, Enfant, Milieu urbain, Accompagnement, Thérapie, Sport
Cela a émergé au cours d’une prise en charge individuelle avec un jeune patient psychotique. Nous le recevions deux heures par semaines, deux heures autour d’une médiation centrée sur des activités manuelles. Il est rapidement apparu que ce dispositif ne fonctionnait pas, ce jeune passait son temps à courir autour du patio, monter et descendre inlassablement les escaliers, et il était difficile de contenir son agitation. Son discours était chaotique, il se sentait menacé. L’intérieur paraissait enfermant, angoissant. Les semaines se succédaient, et le même scénario se répétait sans cesse.
Mieux comprendre les enjeux de la séduction dans l’éducation contemporaine pour en subodorer les effets délétères, tel est le propos de cet article. On y décrit ce que l’auteur nomme la séduction ontologique, laquelle ébranle l’inconscient du parent et rend compte ensuite des effets de séduction de l’adulte envers l’enfant : séduction originaire d’abord, du fait de l’asymétrie entre cet adulte qui en sait plus et cet enfant qui en sait moins, séduction précoce ensuite éveillée par les soins maternels apportés à ce bébé, enfin rapport de séduction sociale perçu aujourd’hui comme politiquement plus acceptable que le rapport de contrainte ! La question centrale est de savoir s’il est possible d’échapper aux effets de cette séduction ! Il n’y a pas d’autres solutions pour échapper au pouvoir de la séduction comme à celui de la force que de résister à la jouissance de soumettre un plus vulnérable que soi en utilisant soit cette force soit cette séduction. Ce respect de la vulnérabilité de l’autre, cette forme d’abnégation de sa puissance et de sa jouissance, c’est précisément ce que je nomme « l’autorité ».
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 68, 2015, pp. 131-140.
Mots clés : Enfance-Famille, Séduction, Rééducation, Enfant, Anxiété, Orthophoniste
La relation entre l’orthophoniste et l’enfant peut voir émerger différents comportements de séduction de la part de ce dernier, qui font, tout autant que les comportements d’opposition, obstacle à la prise en charge. Cet article les interroge en décrivant leurs formes, en questionnant ce qui les motive et ce qui peut amener l’enfant à s’en détacher pour investir les apprentissages à travers trois histoires cliniques.
Cothérapie et coparentalité posent des problèmes analogues liés au fait que les deux partenaires sont à la même place. Des difficultés peuvent alors surgir du fait des différences conceptuelles et/ou du risque de privilégier la relation entre les deux partenaires au détriment du tiers, enfant d’un côté, patients de l’autre. Il semble sage de réactualiser les principes selviniens, basés sur la complémentarité dans les équipes thérapeutiques où l’un fait l’observateur pour une situation et l’autre assume les responsabilités thérapeutiques, quitte à intervertir les rôles pour une autre situation. Les familles peuvent bénéficier d’un dispositif analogue en alternant les rôles, chacun prenant la responsabilité éducative à son tour. Ces dispositifs ont tendance curieusement à atténuer les différences et à créer une saine émulation plutôt qu’une rivalité plus ou moins sourde et aliénante ou une complicité ambiguë.
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LVIII, n° 2, décembre 2015, pp. 437-452.
Mots clés : Enfance-Famille, Mensonge, Enfant, Espace transitionnel, Psychanalyse, Stade de développement
Les auteurs explorent le rôle du mensonge au cours des différents stades du développement. Ils analysent la manière avec laquelle l’enfant organise ainsi sa relation avec les adultes pour amortir les angoisses auxquelles il a affaire. Dès le stade anal, l’enfant apprend à les tromper pour défendre son intimité psychique et s’émanciper d’eux. Au stade phallique, le petit ment pour contre-investir le sentiment d’être dominé intellectuellement par les grands. Ensuite, au stade œdipien, l’enfant use du mensonge pour briser le couple parental mais aussi pour externaliser le clivage que les incohérences de son milieu produisent en lui.