Documentation sociale

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Réponses 121 à 130 sur un total de 172

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Les marches exploratoires de femmes : quand un dispositif à visée participative renforce le pouvoir d’agir des professionnels de l’action sociale

Article de Laure Ferrand

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 97-109.

Mots clés : Territoire-Logement, Femme, Espace, Milieu urbain, Innovation sociale, Médiateur, Participation, Partenariat, Citoyenneté, Autonomie, Travail social, Empowerment

Lorsque le gouvernement français lance, en 2013, l’expérimentation des marches exploratoires de femmes dans 12 villes, l’objectif est double : favoriser la participation citoyenne des femmes des quartiers prioritaires et leur permettre de réinvestir l’espace public. Cet article interroge l’impact de ce dispositif auprès du public auquel il s’adresse et auprès des professionnels de l’action sociale qui l’ont porté sur les territoires. Si la participation est l’objectif premier, une triple injonction opère auprès des habitantes : de participation, d’autonomie et d’émancipation. De plus, ce dispositif renforce le pouvoir d’agir des professionnels qui ont été formés à la méthodologie des marches exploratoires, accroissant leur légitimité et leur assise sur le territoire.

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Les capacités d’agir des travailleurs sociaux

Article de Carolyne Grimard, Martine Zwick Monney

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 85-95.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Travailleur social, Relation travailleur social-usager, Pratique professionnelle, Usure professionnelle, Négociation, Récit de vie, Institution, Temps, Relation d'aide, Partenariat, SDF, Chômage de longue durée, Empowerment

L’empowerment étant souvent approché sous l’angle des destinataires des prestations sociales, cet article l’aborde sous celui des travailleurs sociaux. Au travers d’exemples tirés de nos recherches sur l’aide à
l’insertion socioprofessionnelle (Zwick Monney, 2015) et l’aide aux sans-abri (Grimard, 2011, 2016), nous montrerons comment les professionnels, afin de construire la relation face à des situations paraissant sans solution, développent un ensemble de capacités et de stratégies reposant sur différentes formes de transactions sociales. Les professionnels font en effet face à un processus permanent d’arrangements, d’ajustements, de recherche de compromis, qui se concrétisent notamment sous la forme de coproduction des récits de vie et de mobilisation de ressources privées. Ces capacités d’agir étant aujourd’hui terminantes dans l’intervention sociale, la question de leur développement est également abordée.

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Le Diplôme d’État en intervention sociale et le Master Ingénierie de projet en économie sociale et solidaire à l’Université de Haute-Alsace : un partenariat fécond

Article de Josiane Stoessel Ritz, Maurice Blanc

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 67-83.

Mots clés : Travail social : Formation, Partenariat, Université, Organisme de formation, Économie sociale et solidaire, Diplôme, Travail social, DEIS, Pédagogie, Identité, Travailleur social

Un partenariat récent entre l’Université de Haute-Alsace et les centres de formation au travail social de Strasbourg (ESTES) et Mulhouse (ISSM) a pour but de préparer à un double diplôme : le Master « Ingénierie de projet en économie sociale et solidaire » et le « Diplôme d’État en intervention sociale ». Ce partenariat émerge dans le contexte de la crise d’identité des travailleurs sociaux et de leurs interrogations sur leur place et leur rôle dans les politiques nouvelles, notamment le Développement social urbain. Pratiquant une participation observante et réflexive, les auteurs analysent les tensions dans le partenariat entre étudiants, universitaires et formateurs (non-universitaires) en travail social, et aussi avec leurs partenaires locaux. Leur résolution passe par des transactions sociales qui aboutissent à des compromis acceptables et à des synergies. Cette formation a besoin de s’élargir à de nouveaux terrains (le monde rural) et de s’internationaliser encore davantage.

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Les coopérations, de nouvelles transactions dans le travail social ?

Article de Marc Fourdrignier

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 23-35.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Partenariat, Concept, Évolution, Politique, Pratique professionnelle, Organisation sociale, Addiction, Maladie rare, Coopération

Le partenariat, référence dominante dans le champ social dans les années 1980-2000, est depuis lors concurrencé par une autre forme de travail ensemble : la coopération. Celle-ci s’est d’abord développée dans les politiques publiques et s’inscrit progressivement dans les organisations et les pratiques professionnelles. Le développement de la coopération se décline à trois niveaux distincts et nécessite l’élaboration de transactions qui permettent de conjuguer concurrence et confiance, tout en évitant le conflit.

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Ingénieurs sociaux en transactions dans des contextes en mutation : récits d’événements et récits de quête

Article de Frédérique Streicher

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 37-51.

Mots clés : Travail social : Métiers, Ingénierie sociale, Professionnalisation, Polyvalence de secteur, Changement, Pratique professionnelle, Travailleur social, Partenariat, Information, Référentiel, Négociation, Récit de vie, Posture professionnelle

Les ingénieurs sociaux sont souvent dans des fonctions de cadre « développeur » et de « manager de projet », pour des collectivités territoriales ou des établissements sociaux et médico-sociaux. La professionnalisation de l’ingénierie sociale s’appuie sur les fonctions d’encadrement et de management des équipes d’intervenants sociaux. L’analyse d’un récit d’événements, recueilli auprès d’un chargé de mission, montre un processus transactionnel d’imposition et d’appropriation, dans une réorganisation de services sociaux départementaux (France) qui mobilise des partenariats et des collaborations. Les fragments du discours, analysés selon une méthode d’analyse structurale ad hoc, font transparaître les éléments de la transaction sociale, témoignant de la complexité des enjeux politiques et managériaux d’un agent avec des fonctions d’intermédiation. Les ajustements successifs entre acteurs ouvrent de possibles accords sur des solutions partagées et sur des « produits transactionnels » qui stabilisent les désaccords. Le « récit de quête » de l’ingénieur social exprime l’objectif du débat conscientisant dans un cadre participatif, pour dépasser les conflits.

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Les transactions partenariales dans le travail social : des institutions incertaines

Article de Philippe Lyet

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 15-22.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Partenariat, Institution, Organisation, Socialisation, Action collective

Une recherche menée au début des années 2000 en France sur deux partenariats dans l’insertion sociale et professionnelle montre que les tensions entre les logiques des acteurs créent un contexte local fait d’incertitudes diverses et construisent une situation semi-structurée, caractéristiques des transactions sociales. Dans les deux cas, une forme d’institution de l’action marquée par la précarité et l’incertitude a émergé. Les acteurs, de manière visible ou officielle ou de manière plus clandestine, ont procédé à des arbitrages pour construire une « organisation » locale qui les a rassemblés. Les transactions sociales qui en ont résulté manquaient de la garantie de durée et du monopole du pouvoir légitime qui font la force de l’institution. Mais elles se sont développées parce qu’elles ont laissé aux acteurs des marges de manoeuvre pour transiger.

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La mise en spectacle des réfugiés ou la figure des nouveaux monstres

Article de Piero D. Galloro

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 42, 2016, pp. 11-22.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Réfugié, Média, Représentation sociale, Racisme

Les flux de réfugiés qui ont abordé l’Europe en 2015 ont généré nombre de discours et de réactions de rejet. Il convient de considérer ceux-ci comme le reflet des représentations générées par le lien spéculaire que les Européens entretiennent avec l’Autre. Le regard apporté sur les nouveaux arrivants procède d’un processus de monstration à travers une mise en spectacle d’images et de textes dont la mise en perspective socio-historique nous permet d’apprécier la récurrence dans le temps et l’espace.

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Au fondement des politiques d'immigration et de l'asile en Europe

Article de Emilie Duvivier

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 42, 2016, pp. 23-39.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Nation, Nationalité, État, HISTORIQUE, Immigration, Droit d'asile, Contrôle, Étranger, Politique, Europe

Les discours sécuritaires sur les migrants, les tentatives toujours croissantes d’identification et de contrôle, s’inscrivent dans un long passé historique dont les traces demeurent visibles dès le XIXe siècle. Alors que les États européens se sont progressivement attachés à protéger leurs frontières, garantissant des droits particuliers aux membres de leur communauté, sont peu à peu apparues des lignes de clivage entre nationaux et étrangers. Interroger l’évolution de la gestion politique de l’immigration et de l’asile en Europe amène à réfléchir au processus de construction des frontières entre les in et les out, entre ceux qui font partie de la communauté et ceux qui en sont exclus ; et donc par voie de conséquence, au processus de nationalisation des sociétés européennes. Cet article s’intéressera donc à l’histoire européenne du tracé des frontières en interrogeant l’évolution du droit et des pratiques des gouvernements en matière d’immigration et d’asile. L’analyse sociologique et historique proposée s’attachera à réfléchir aux modalités d’encadrement et de gestion des migrations par les États, en replaçant cette question dans le temps long, pour observer l’évolution des tensions à l’œuvre, ses invariants et ses métamorphoses.

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L'immigration en France : variations politiques et invariants représentationnels

Article de Sophie Mathieu

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 42, 2016, pp. 41-54.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, HISTORIQUE, Représentation sociale, Politique, Droit d'asile, Étranger

Le contexte migratoire en France aujourd’hui est relaté dans les médias et les discours politiques sous un angle peu objectif. On entend souvent parler d’une « crise des migrants » et du danger pour l’économie, les valeurs françaises et à plus forte raison la sécurité, que représenteraient les réfugiés syriens arrivant « en masse » vers l’Europe. Cette situation semble former un problème moderne sans précédent. Pourtant, elle est, dans une certaine mesure, l’actualisation de formes représentationnelles anciennes et jalonnant l’histoire de la France. Quelles sont les évolutions dans le rapport que la France entretient avec ses étrangers ? Et quelles sont au contraire les continuités logiques et intégrées qui déterminent en partie les politiques en matière d’immigration aujourd’hui ?

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Précarité juridique et précarité socio-économique : le cas des personnes admises provisoirement dans le cadre de l'asile

Article de Claudio Bolzman

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 42, 2016, pp. 55-66.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, État, Citoyenneté, Étranger, Droit d'asile, Statut juridique, Mesure provisoire, Précarité, Suisse

À partir du cas des personnes admises provisoirement dans le cadre de la procédure d’asile en Suisse, cet article analyse les effets des catégories juridiques construites par les États sur les conditions de vie des personnes définies comme étrangères à la citoyenneté restreinte. Il met en évidence que la précarité de ce statut juridique peut conduire à renforcer la précarité socio-économique et limiter la marge de manœuvre des migrants pour faire face aux difficultés de l’existence. L’article est basé sur des analyses secondaires d’informations statistiques et juridiques et sur des entretiens semi-directifs avec des personnes étant ou ayant été au bénéfice d’une admission provisoire.

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