Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 111 à 120 sur un total de 526

Votre recherche : *

Les représentations de professionnels d’une association à la suite de la gestion du premier confinement

Article de Michel Foudriat

Paru dans la revue Vie sociale, n° 37, avril 2022, pp. 51-64.

Mots clés : Travail social : Métiers, Établissement social et médicosocial, Travailleur social, Pratique professionnelle, Gestion, Crise, Direction, Foyer de vie, MAS, Foyer d'accueil médicalisé, ESAT, IME, Épidémie, Expérience, Confinement

Cet article présente des réflexions relatives aux effets de la gestion institutionnelle du confinement par une direction générale d’une association départementale. Il montre comment des représentations négatives ont pu se construire très rapidement à la suite des mesures singulières que la direction générale de l’association a prises pour gérer les conséquences du premier confinement. Les établissements du pôle « Hébergement » (foyers, FAM et MAS) se sont retrouvés, du fait du confinement des personnes qu’ils accueillent, dans un déficit de professionnels pour maintenir la continuité des activités. Pour pallier ce déficit, une cellule dite de recrutement a été instaurée par la direction générale afin d’affecter des professionnels des établissements du pôle « Accompagnement et insertion » (IME et ESAT) vers les établissements du pôle « Hébergement ». Les modalités effectives avec lesquelles les affectations ont été arrêtées ont généré chez les professionnels des épreuves concrètes qui, pour les uns comme pour les autres, se sont révélées insatisfaisantes. L’article montre en quoi les représentations sur la gestion institutionnelle de la crise sanitaire sont à considérer comme des constructions socio-cognitives contingentes liées aux expériences vécues par les différents professionnels dans le contexte de l’application des mesures du premier confinement.

Accès à la version en ligne

Comment la crise liée au Covid‑19 a bouleversé les pratiques professionnelles des travailleurs sociaux et posé la question de leur devenir

Article de Didier Dubasque

Paru dans la revue Vie sociale, n° 37, avril 2022, pp. 37-49.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travailleur social, Institution, Crise, Épidémie, Pratique professionnelle, Relation travailleur social-usager, Care, Abandon, Personne handicapée, Personne âgée, SDF, Vulnérabilité, Éthique, Déontologie, Technologie numérique, Télétravail, Confinement, HCTS (Haut conseil du travail social)

Cet article vise à identifier les tensions vécues par les travailleurs sociaux confrontés à des mesures sanitaires imposées, à des institutions dans un premier temps démunies, et à des personnes en grande souffrance « oubliées » par les autorités. Une fois ces tensions identifiées, il sera utile de tenter de comprendre comment les professionnels de l’aide et du soin ont pu s’organiser et s’adapter face à cette nouvelle réalité.
De multiples exemples montrent que des pratiques de travail social ont ainsi pu être « réinventées » : aujourd’hui, l’importance de « l’aller vers », la nécessité de prendre en compte la situation de la personne ou du groupe dans sa globalité, de recentrer l’action des professionnels vers leur cœur de métier et de leur laisser prendre des initiatives apparaissent comme des évidences aux auteurs du rapport du Haut Conseil du travail social qui traite de l’impact de la crise sanitaire sur les organisations et les pratiques professionnelles des travailleurs sociaux. Si ces points sont partagés, il est loin d’être certain qu’ils soient tous mis en œuvre à l’avenir. En effet, si après le premier confinement de mars et avril 2020 nombreux étaient ceux qui parlaient du monde d’après forcément différent, beaucoup aujourd’hui souhaitent plutôt revenir au monde d’avant. Cela pose la question de savoir ce que sera demain le travail social.

Accès à la version en ligne

Pour un travail social indiscipliné : participation des citoyens et révolution des savoirs

Livre de Jean Louis Laville, Anne Salmon, Marcel Jaeger, édité par Erès, publié en 2022.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Relation éducative, Distance, Théorie, Pratique professionnelle, Intervention sociale, Savoir, Participation, Démocratie participative, Citoyenneté, Émancipation

Cet essai aborde les mutations théoriques qu'implique le passage d'une intervention sociale sur les publics à une intervention sociale avec les publics. Il propose aux professionnels ou aux futurs travailleurs sociaux un outillage réflexif pour mieux appréhender cette possible révolution du travail social.
« La question sur laquelle se penchent, avec un regard neuf, Jean-Louis Laville et Anne Salmon est de saisir les conditions de légitimité des savoirs expérientiels et de faire reconnaître des apports scientifiques résultant des “savoirs d'action”. Voilà ce qui donne tout son sens à cette réflexion épistémologique et constitue l'intérêt de ce livre, véritable leçon d'optimisme, au moment où tout le monde se plaint de la baisse d'attractivité du travail social.
Cet ouvrage peut être un levier bienvenu pour la formation des professionnels, à plus forte raison si l'on considère qu'elle n'est pas seulement affaire de transmission de savoirs établis, mais qu'elle aide à forger un esprit critique, favorise l'ouverture intellectuelle et contribue aux débats démocratiques que les étudiants, formateurs, chercheurs et personnes accompagnées sont fondés à approfondir. » Marcel Jaeger

Accès à la version en ligne

Lire en braconnant, écrire en expérience, mais pourquoi donc ?

Article de Léo Lebrun, Mireille Cifali

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 77, mars 2022, pp. 15-24.

Mots clés : Travail social : Formation, Écriture, Pratique professionnelle, Expérience, Formation, Littérature, Lecture

Lorsque j’ai contacté Mireille Cifali afin de lui proposer d’écrire un article pour ce dossier, elle a commencé par décliner la proposition. À la retraite depuis dix ans (et ne pouvant plus écrire de ce fait « à partir de ses rencontres avec les professionnels ») et ne voulant pas réécrire ce qu’elle avait écrit ailleurs, elle me proposait cependant de lui envoyer des questionnements surgis de ma pratique, questionnements qui auraient pu lui permettre de « réfléchir un peu différemment ». J’oubliais mes doutes (mes petits surgissements capables de faire penser différemment Mireille Cifali ?) et lui envoyais quelques jours plus tard deux pages de questionnements. Je partageais dans ces pages une belle petite collection de doutes et de convictions que j’avais amassés lors de mon activité de formation intégralement consacrée à l’écriture et la lecture.

Accès à la version en ligne

À quoi sert l’expertise usagère ?

Article de Claire Heijboer

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 77, mars 2022, pp. 149-155.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Usager, Expert, Relation professionnelle, Savoir, Compétence, Coopération, Pratique professionnelle, Participation, Intervention sociale, Expérience

Si l’on parle facilement de savoirs usagers, ou de savoirs d’expérience pour décrire les connaissances, capacités et compétences des personnes usagères d’établissements et de services sociaux et médico-sociaux, la notion d’expertise usagère est plus difficilement employée, voire même souvent décriée. Cependant, cette dernière démontre les opérationnalités de ce savoir que nous entendons dévoiler

Accès à la version en ligne

L’émancipation du sujet en formation. La professionnalisation passe par l’identification

Article de Frédérique Goralczyk

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 77, mars 2022, pp. 139-147.

Mots clés : Travail social : Formation, Formation professionnelle, Travailleur social, Professionnalisation, Identification, Souffrance psychique, Usure professionnelle, Relation éducative, Pratique professionnelle, Approche clinique

Les éducateurs éprouvent des difficultés à articuler les logiques contradictoires de la relation éducative, dans une quête de légitimité exacerbée par le manque de reconnaissance dont ils souffrent. Cette difficulté d’articulation est en partie due aux représentations qu’ont les éducateurs de ces deux logiques et notamment des normes qui s’y rattachent. La conjonction de ces facteurs augmente la souffrance au travail, générant une dérive rationalisante de l’action sociale ainsi qu’une forme de toute-puissance des éducateurs sur l’usager qui entretient la stigmatisation existante et renforce la dépendance.
La dimension éthique de ces incidences pratiques et la relation éducative, entre le clinicien et les sujets, les éducateurs et les usagers, en mimèsis dans les dynamiques de changement sont avancés pour éclairer, identifier et prendre du recul.

Accès à la version en ligne

La pluralismographie. La diversité des ressources professionnelles

Article de Julie Plossard Marchadier

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 77, mars 2022, pp. 111-119.

Mots clés : Travail social : Formation, Pratique professionnelle, Théâtre, Cinéma, Musique, Apprentissage, Bibliographie, Lecture, Littérature, Savoir

Comment les travailleurs sociaux construisent-ils leur identité professionnelle, entre références bibliographiques classiques et diversité des supports d’information, les différents types de fiction, film, musique ? Les sources d’inspiration peuvent être variées, parfois atypiques et peut-être à contre-courant des conventions, que ce soit lors du parcours d’étudiant jusqu’aux fonctions professionnelles. Cette inclination est pertinente, déjà reconnue et présente dans les bibliographies des écrits étudiants. Le reconnaître permet de s’interroger sur les raisons et l’usage qui en est fait.

Accès à la version en ligne

Roland Barthes : La chambre claire

Article de Jacques Berton

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 77, mars 2022, pp. 97-110.

Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Sens, Pratique professionnelle, Langage, Métaphore, Photographie, Imaginaire, Observation, Barthes (Roland)

Intégrer dans le dispositif formatif le langage photographique et plus particulièrement l’apport de Roland Barthes comme espace potentiel de métissage est resté longtemps une préoccupation intellectuelle, à la fois ludique et créative. Comment sa pensée vient s’immiscer dans le monde des travailleurs sociaux ? C’est à partir des notions de punctum, de signifiance que le texte rappelle combien l’acte photographique rejoint, éclaire la rencontre, la relation éducative ou formative, la clinique de la relation éducative ou formative.
Un peu dans la ligne de Jacques Ladsous, la photographie permet, ici, de métaphoriser le travail social et « La chambre claire » de Roland Barthes sert de moteur à cette métaphorisation.

Accès à la version en ligne

Ecritures ordinaires

Article de Joseph Rouzel

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 77, mars 2022, pp. 85-95.

Mots clés : Travail social : Métiers, Éducation spécialisée, Travail social, Sens, Écrit, Pratique professionnelle, Langage, Culture professionnelle, Valeur

Qu’en est-il de ce savoir y-faire du travailleur social ? Comment le transforme-t-il en un faire savoir ? Cela ne relève-t-il pas d’un Word in progress, pour le dire à la façon de James Joyce, qui exige de remettre sans cesse sur le métier la question que François Tosquelles nous a laissée en héritage « Et toi qu’est-ce que tu fous là ? ». Pour soutenir la question, pour donner à voir et à lire non seulement la pratique sociale, mais encore ce que chaque travailleur y engage de son propre désir, pas d’autre issue que d’en passer par des productions de formes.

Accès à la version en ligne

Figure de l’ancien, figure de la complexité

Article de Coline Fauconnier

Paru dans la revue Empan, n° 125, mars 2022, pp. 95-99.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Parcours professionnel, Approche historique, Transmission, Expérience, Changement, Expertise, Pratique professionnelle, Mémoire, Filiation

Les soignants comme les personnels médico-sociaux qui ont fait leur carrière dans le même service sont devenus des « dinosaures » décriés dans leurs pratiques, ce sont les « ok boomers ». Si l’histoire nous a appris des leçons, il semble que le changement annoncé par cette génération fasse fi de ce mouvement de transmission dans un élan de nouveauté, de tabula rasa. Le langage s’en trouve modifié, et nos pratiques également.

Accès à la version en ligne