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Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2017, pp. 36-39.
Mots clés : Enfance-Famille, Enquête, Mode de garde, Jeune enfant, Accompagnement, Famille
En juin 2000, la réalisation d’un dossier statistique sur les « Modes de garde et d’accueil des jeunes enfants » démontre le besoin d’une source d’information récente permettant d’avoir une vision globale de l’accompagnement des familles. D’une part, les données administratives sur les équipements collectifs ou les prestations légales, bien qu’exhaustives, sont alors assez pauvres. D’autre part, dans les enquêtes en population générale, la taille de l’échantillon des familles avec des enfants en bas âge est souvent trop faible pour permettre une analyse détaillée.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2017, pp. 282-300.
Mots clés : Enfance-Famille, Politique familiale, Aide financière, Famille, Jeune enfant, Travail des femmes, Garde des enfants
La puissance de l’aide apportée aux familles lors des premières années de la vie de leurs enfants est une constante de notre politique familiale sur les soixante-dix dernières années. En fin de période, l’aide publique atteint 1 100 euros par mois et par enfant de moins de trois ans. Cette politique a incontestablement soutenu notre natalité et contribué à la croissance en facilitant l’emploi féminin. Cet investissement d’1,5 point de produit intérieur brut (PIB) est donc un bon placement social, démographique et économique.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2017, pp. 169-186.
Mots clés : Enfance-Famille, Travail des femmes, Mère, Durée du travail, Organisation, Famille, Garde des enfants, Rôle social
L’activité féminine continue à temps plein donne lieu à des expériences variées de l’articulation travail-famille et s’avère porteuse de tensions organisationnelles (renvoyant aux modes de garde), temporelles et subjectives, tant sur le plan professionnel que familial. La « distanciation subjective » est mise à mal lorsque des interférences du travail dans la famille et de la famille dans le travail apparaissent. Cette vigilance permanente que représente la charge mentale est difficilement quantifiable. Elle est relative, au sens où son poids varie d’une femme à une autre et selon les moments dans la trajectoire socioprofessionnelle. Les mères sont souvent prises au piège de cette vigilance permanente en raison de la pesanteur des rôles sociaux. Il en résulte certaines formes de « résistances » amplifiant les mises en tension de l’articulation travail-famille.
Article de Delphine Brochard, Marie Thérèse Letablier
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2017, pp. 103-121.
Mots clés : Enfance-Famille, Emploi, Famille, Entreprise, Négociation, Syndicat, Aménagement du temps, Congé
Depuis le début des années 2000, la politique publique incite les entreprises à investir le champ de l’articulation vie professionnelle-vie familiale, en développant des dispositifs au-delà de leurs obligations légales, pour en faire un enjeu de négociation et de stratégie. Cet appel explicite à l’initiative des entreprises combine incitation fiscale, incitation au partage des bonnes pratiques et incitation à la négociation sociale. L’objectif de cet article est d’explorer dans quelle mesure les entreprises répondent à ces incitations publiques, sur la base d’une étude menée pour la Confédération française démocratique du travail (CFDT) auprès de 16 entreprises multi-établissements de taille intermédiaire et de grande taille, représentant un ensemble varié d’activités et de localisations géographiques. Cette étude qualitative, qui croise les points de vue des directions et ceux des représentants CFDT, offre un aperçu de la façon dont employeurs et représentants syndicaux s’emparent de la question de l’articulation emploi-famille, les résultats auxquels ils aboutissent et les obstacles à leur action dans ce domaine.
Article de Pierre Concialdi, Ingrid Maria, Sophie Ponthieux, et al.
Paru dans la revue Réalités familiales, n° 118-119, juin 2017, pp. 1-97.
Mots clés : Enfance-Famille, Argent, Budget familial, Coût de la vie, Famille, Droits de succession, Revenu, Niveau de vie, Crédit, Héritage, Consommation, Éducation familiale, Divorce, Pauvreté, Banque, Accompagnement, Mandataire judiciaire, Réfugié, PJJ, Propriété
Assurer le quotidien, louer ou acheter un logement, accueillir une naissance, élever ses enfants ou encore perdre un être cher… l’argent fait partie du quotidien comme des grands événements qui marquent la vie des familles. L’UNAF, à leurs côtés depuis toujours sur les questions budgétaires et de pouvoir d’achat, dédie ce nouveau Réalités Familiales aux relations qu’entretiennent les familles avec l’argent. Ce numéro est également l’occasion de présenter les services d’accompagnement budgétaire et de protection juridique des majeurs développés sur tout le territoire par le réseau des UDAF, ainsi que les initiatives originales portées par les UDAF et les associations familiales.
Paru dans la revue Dialogue, n° 216, juin 2017, pp. 93-104.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance-Famille, Thérapie de couple, Famille, Secret, Rêve, Créativité
Dans ce récit d’une thérapie en couple, l’auteur alterne récits cliniques et analyses théoriques élaborées dans l’après-coup. Les questions ayant servi d’étayage à sa rêverie ont permis la métabolisation du matériel psychique apporté et favorisé la recherche d’une voie de dégagement par le couple enfermé dans un fonctionnement mortifère. Cette voie fut rendue possible par la rêverie du groupe patients/thérapeute ayant engendré sa mise au travail, sa fécondité, sa créativité. L’auteur formule l’hypothèse que la demande initiale présentée comme relevant d’un « problème de communication » serait le précipité d’une soumission à l’emprise paternelle et à son refus du féminin verrouillant la circulation de la parole. L’étayage du groupe constitué par le couple et la clinicienne, leur rêverie féconde et leur mise au travail les ont conduits à élaborer la structuration de l’origine et le défaut de son organisation lié au secret.
Dans ce texte, l’auteure propose d’interroger le maternel à partir des apports de la clinique du travail. Elle définit ainsi le « travail maternel » comme la mobilisation d’habiletés sensibles et techniques développées dans la contrainte de devoir s’occuper d’un enfant et avec pour objectif d’en développer la vie subjective. Cette proposition théorique définissant le maternel comme un travail permet de discuter la naturalisation de la figure maternelle en psychanalyse, mais aussi de repenser les liens familiaux sous l’angle de la coopération facilitée, permise ou empêchée et de regarder autrement ce que l’on appelle aujourd’hui les attaques du lien social en replaçant la famille au centre du processus de genèse de ce dernier.
Paru dans la revue Dialogue, n° 215, mars 2017, pp. 95-110.
Mots clés : Enfance-Famille, Homoparentalité, Sociabilité, Voisinage, Intégration, Famille
Basé sur l’exploitation de deux études longitudinales quantitatives (elfe et devhom) et d’une étude longitudinale qualitative (Génération 2011), cet article interroge le rapport à l’environnement social et les pratiques de sociabilité dans les familles homo et hétéroparentales. On analyse en particulier en quoi les homoparents se rapprochent ou se distinguent des hétéroparents en matière de sociabilité amicale, de pratiques de sorties et de perception du quartier et du voisinage. À partir d’analyses multivariées, il s’agit ainsi de comprendre quelques aspects des logiques selon lesquelles se construit le style de vie des parents et comment il trouve son prolongement dans un style éducatif. À caractéristiques sociales et sexe équivalents, des écarts s’observent entre les deux populations, pointant ainsi leurs spécificités.
Article de Alain Ducousso Lacaze, Marie José Grihom
Paru dans la revue Dialogue, n° 215, mars 2017, pp. 37-52.
Mots clés : Enfance-Famille, Homoparentalité, Famille, [DEVELOPPEMENT DE LA PERSONNE], Enfant, Psychanalyse, Généalogie, Transmission
Le présent article s’inscrit dans le cadre d’une recherche sur les familles homoparentales et le développement des enfants. Le volet qualitatif clinique se centre sur l’approche de l’élaboration des liens familiaux du point de vue des parents comme des enfants. Les données cliniques présentées ici sont recueillies auprès des parents, un couple de femmes, grâce à un entretien ainsi qu’à la libre réalisation d’un arbre généalogique. Aux enfants, ici une enfant de 11 ans, sont proposés un dessin de famille, cinq planches du CAT, un entretien, un génogramme. Les auteurs analysent les résultats en référence aux travaux psychanalytiques sur la famille et notamment aux deux polarités des liens : la différenciation et l’indifférenciation. Dans l’étude clinique retenue sont à l’œuvre des logiques d’indifférenciation en rapport avec des éléments de transmission transgénérationnelle dont a hérité le couple parental, mais aussi des éléments de différenciation reposant sur la structuration œdipienne, le repérage dans la généalogie et la référence à des « tiers symboligènes ». Les données recueillies auprès de l’enfant mettent en évidence comment elle se fait héritière de ces logiques d’indifférenciation tout en trouvant des voies de subjectivation.