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Article de Fabien Joly, Marc Rodriguez, Jean Michel Coq, et al.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 368, juin 2019, pp. 14-45.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accompagnement de la personne et identité, Corps, Psychopathologie, Traumatisme, Protection de l'enfance, Boulimie
Il y a exactement un an, l’association Corps et Psyché organisait son XIVe Congrès national sur le thème « Corps et psychopathologie » avec un ouvrage d’envergure à la clef sur le sujet, reprenant une part des conférences.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 368, juin 2019, pp. 59-62.
Mots clés : Territoire-Logement, Justice-Délinquance, Accompagnement de la personne et identité, Banlieue, Crime, Psychologie clinique, Intervention sociale
Le 10 septembre 2018, la cité Berthe de La Seyne-sur-Mer dans le Var se réveille endeuillée. Deux adolescents ont été tués par balles dans un règlement de comptes. Les auteures de cet article, membres de l’association Vivre en famille (avef), sont sollicitées par la mairie et la préfecture pour intervenir sur place. L’objectif : libérer la parole, accompagner la charge émotionnelle liée à ce drame auprès des proches, des habitants, mais aussi des professionnels amenés à travailler sur le terrain.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3113, 31 mai 2019, pp. 14-15.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Aide à domicile, Acteur social, Technicien de l'intervention sociale et familiale, Salaire, Parentalité, Soutien à la parentalité
Le 23 mai dernier, la Fnaafp-CSP a organisé sa rencontre nationale. Adrien Taquet y était attendu mais le secrétaire d'Etat chargé de la protection de l'enfance s'est désisté. Une déception pour les participants, qui n'a néanmoins pas nui au déroulement des tables rondes, avec au cœur des débats la place de l'aide à domicile dans la protection de l'enfance.
Article de Cécile Charlap, Vincent Caradec, Aline Chamahian, et al.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2019, pp. 181-198.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Salarié, Aidant familial, Personne âgée, Dépendance, Droit social, Enquête
Cet article se propose d’étudier comment les aidants d’un proche âgé dépendant parviennent à articuler leur activité d’aidant et leur activité professionnelle. Pour ce faire, nous aurons recours au concept de « travail d’articulation », que nous emprunterons à Strauss (Strauss, 1985 ; Strauss et al., 1985). Ce concept, qui trouve son origine dans la sociologie interactionniste du travail et des organisations, vise à rendre compte du fait que, dans un contexte professionnel marqué par la division du travail, tout projet demande à être pensé en termes d’actions, composées « de multiples tâches réalisées au fil du temps et divisées entre les acteurs selon des critères variés » (Strauss, 1985).
Article de Viviane Kovess Masféty, Murielle Villani
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2019, pp. 55-74.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aidant familial, Santé mentale, Psychiatrie, Politique sociale, Famille, Soutien psychologique, Professionnalisation
Cet article se propose de décrire les différentes catégories d’aidants profanes en psychiatrie en France ainsi que les politiques sociales qui ont accompagné leur émergence. Les enjeux d’une professionnalisation de ce rôle seront également abordés.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2019, pp. 133-157.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Care, Aidant familial, Reconnaissance, Rémunération, Vie quotidienne, Valeur, Témoignage, Conditions de travail
Nous nous intéressons, dans cet article, aux dilemmes moraux que rencontrent les aidant·e·s rémunéré·e·s au cours de l’assistance et des soins qu’ils délivrent aux membres de leur entourage. Nous abordons l’aide comme une activité qui s’apparente au care et qui, à ce titre, relève à la fois du travail et des relations d’intimité. Au sein de ces deux sphères, le travail d’aide entre proches inclut un double rapport d’autorité : hiérarchique dans la relation d’emploi, domestique dans la relation familiale. Du fait de ce double registre, mais aussi de la variabilité des normes dans chacun d’entre eux, les aidant·e·s rémunéré·e·s sont confronté·e·s à l’incertitude dans leur négociation des frontières d’un travail de care acceptable de leur point de vue.
Article de Maks Banens, Julie Thomas, Cécile Boukabza
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2019, pp. 115-131.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aidant familial, Personne âgée, Dépendance, Enquête, Genre, Conjoint, Enfant
L’aide familiale aux personnes âgées dépendantes a été décrite comme genrée – les femmes y prenant la plus grande part et mettant en œuvre des compétences dont les hommes, du moins en France, disposeraient moins souvent. Cet article se base sur l’enquête PEGASE (Poids et effets de genre dans l’aide aux seniors), basée sur des entretiens auprès d’aidants familiaux, associée à l’enquête CARE (Capacités, aides et ressources des seniors, DREES, 2015). L’aide semble toujours s’organiser autour d’un·e aidant·e principal·e beaucoup plus impliqué·e que les autres, le ou la conjoint·e en première ligne. Le caractère genré de l’aide conjugale apparaît alors davantage dans la façon dont elle est vécue que dans sa (mise en) pratique.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2019, pp. 161-179.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aidant familial, Personne âgée, Liberté, Enquête, Statistiques, Rémunération
Après avoir proposé des mesures économiques de la dichotomie entre liberté positive et liberté négative introduite par Isaiah Berlin (1998), cet article met à profit ces mêmes mesures pour étudier dans quelle mesure le choix d’aider un parent en situation de perte d’autonomie relève du libre arbitre de l’enfant adulte. Rappelons ici que la liberté positive, qui se définit comme la capacité à faire ce que l’on souhaite, est mesurée par deux paramètres de préférences individuelles en lien avec le don (altruisme) et le contre-don (réciprocité positive). Les mesures de liberté négative, c’est-à-dire l’absence d’entraves à ses actions, font écho au triptyque d’engagement de la génération pivot (travail, enfant, parent) qui est l’objet d’étude de l’enquête ELDERS 3 mobilisée dans ces analyses.
Article de Audrey Linder, Thomas Jammet, Krysztof Skuza
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2019, pp. 75-90.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Autisme, Prise en charge, Psychiatrie infantile, Partenariat, Projet thérapeutique, Aidant familial, Relation équipe éducative-famille, Association familiale, Approche clinique, Parentalité, Suisse, Suisse romande
La situation étudiée permet de questionner la complexité induite par l’expression « proches aidants », en mettant au jour un phénomène d’externalisation d’une partie du travail thérapeutique et de ses coûts auprès des proches, dans le cadre de prises en charge intensives et coûteuses. Notre propos est organisé en trois sections. La première présente les revendications des associations en matière de liens à établir entre les professionnels et les proches des patients. La deuxième expose les formes de relation aux parents proposées par les deux types de services de pédopsychiatrie existants. La dernière questionne les limites pratiques de l’engagement parental tel qu’il est conçu dans le cadre des thérapies cognitivo-comportementales, en décrivant la responsabilité qu’il fait peser sur les parents dès lors que ceux-ci sont appréhendés comme des contributeurs essentiels au programme thérapeutique, sous les traits du cothérapeute.