Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 1 à 10 sur un total de 22

Votre recherche : *

La constellation transférentielle

Livre de Pierre Delion, édité par Erès, publié en 2022.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Approche systémique, Psychothérapie institutionnelle, Transfert, Névrose, Schizophrénie, Autisme, Psychose infantile, Réunion, Institution

Notion déterminante de la psychothérapie institutionnelle, la constellation transférentielle est l’élément de base de l’institution pour soigner les pathologies archaïques telles que l’autisme, la psychose et la schizophrénie.
Cet ouvrage fait le point sur son histoire, son utilité aujourd’hui et ses conditions de possibilité.
La constellation transférentielle réunit l’ensemble des personnes qui sont au contact avec un patient présentant une pathologie archaïque (autisme, psychose, schizophrénie…). Elle résulte d’un travail collectif effectué au fur et à mesure dans l’équipe qui l’accueille et le soigne. Ce dispositif institutionnel gagne à être pensé pour tenir compte des formes spécifiques de transfert liées à ces pathologies. L’ouvrage revient sur les concepts qui fondent la constellation transférentielle : institution, transfert multi-référentiel, transfert dissocié, transfert adhésif, transfert projectif, réunion de constellation, problématiques hiérarchiques, fonction d’accueil, équipe soignante, politique de la psychiatrie et de la pédopsychiatrie.

Pop & psy : comment la pop culture nous aide à comprendre les troubles psychiques

Livre de Jean Victor Blanc, édité par Plon, publié en 2022.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Handicap psychique, Culture, Média, Trouble bipolaire, État dépressif, Dépression post-partum, Thérapie, Manie, Schizophrénie, Trouble du comportement alimentaire, État limite, Addiction, Traumatisme, Guerre, Suicide, Contrainte, Psychiatrie, Injonction thérapeutique

Dans ce véritable manuel pop de la psychiatrie moderne (et vice versa), le Docteur Jean-Michel Blanc éclaire d'un jour nouveau les principales pathologies et évoque la santé mentale d'une manière plus positive et plus conforme à son quotidien de médecin. Lorsque les stars et les séries nous aident à comprendre les troubles psychiques... La représentation des troubles mentaux est généralement erronée et paradoxale.
D'un côté, ils exercent une fascination, des tabloïds aux nombreuses oeuvres mettant en scène des troubles psychiques ; de l'autre, ils font peur, et leurs approches artistiques, souvent terrifiantes, sont prises pour argent comptant. Fréquemment abordée, la maladie mentale reste pourtant mal comprise. Se rase-t-on forcément la tête comme Britney Spears lorsqu'on est bipolaire ? La schizophrénie ressemble-t-elle à un dédoublement de la personnalité façon Black Swan ? Une série Netflix peut-elle déclencher des suicides ? Si je prends des antidépresseurs, vais-je me retrouver dans Requiem for a Dream ? Répondre à ces questions en mixant culture pop et psychiatrie, tel est le pari du Dr Jean-Victor Blanc dans ce livre à la fois sérieux, scientifique et divertissant.
Ainsi souhaite-t-il rendre sa discipline, encore méconnue, accessible au grand public afin de diminuer la stigmatisation dont les personnes touchées par les troubles psychiques sont victimes.

La santé mentale

Article de Jean-Pierre Martin, Daniel Terral, et al.

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 151, 3e trimestre 2021, pp. 9-79.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Psychiatrie, Psychiatrie infantile, Schizophrénie, Radicalisation, Écoute, Accueil, Immigration, Exil, Errance, Approche historique, Approche clinique, Psychothérapie institutionnelle, Malade, Souffrance psychique, Soin, Éthique, Infirmier, Inconscient, Parole, Atelier

La "santé mentale" est devenue le langage des institutions internationales pour parler de la psychiatrie, dans le fil des directives édictées par le Livre vert de la santé mentale positive produit par les instances européennes. Elle est désormais rabattue sur l'outil gestionnaire d'une "clinique du cerveau" et de la psychiatrie sécuritaire.
Des actions et des pratiques de résistance à cette tendance sont ici mises en discussion. De quelle santé mentale s'agit-il ? De quelle psychiatrie démocratique ? Ce numéro interroge la place de la psychiatrie dans la société : avec quelle éducation, quelle socialisation, quel sujet social, quels besoins collectifs pour vivre ensemble sans précarisation ni exclusion ? Les textes qui suivent proposent des réponses, pistes explorées et fécondes, réaffirmant les principes qui ont guidé les grands mouvements désaliénistes du XXe siècle, et une praxis de résistance à inventer aujourd'hui.

Accès à la version en ligne

Quelle(s) psychiatrie(s) aujourd’hui ?

Article de Dominique Besnard

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 145, 1er trimestre 2020, pp. 11-80.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Folie, Anthropologie, Schizophrénie, Santé mentale, Sécurité, Danger, Rencontre, Transfert, Accueil, CMPP, Psychothérapie, Thérapie de groupe, Pluridisciplinarité, Vulnérabilité, Enfant, Parents, Langage, Communication non-verbale, Enfant maltraité, Psychiatrie infantile, Protection de l'enfance, Pharmacie, Psychologue, Acculturation, Hospitalisation d'office, Éthique, Travail d'équipe, Établissement social et médicosocial, MAS, Inconscient, Antipsychiatrie

La psychiatrie, aujourd’hui, ne s’attache plus à l’accueil de la souffrance du sujet, mais à la gestion de ses symptômes. Il ne s’agit plus de soigner la folie de l’autre par la pluralité des soins, mais de diagnostiquer, trier, adapter, éduquer, remettre au travail ou reléguer. Ainsi les institutions sont mises en question dans leurs organisations – qui seraient inadaptées – et non pour le manque de moyens humains et l’inadéquation des formations. Les professionnels sont interpellés sur leurs capacités à faire évoluer leurs pratiques vers des recherches plus « scientifiques ». Le temps long et la continuité des soins ne sont plus les points de référence.
Évacués le travail collectif, le travail d’équipe, la pluridisciplinarité ? Abandonnée la créativité indispensable des professionnels dans l’inattendu de la rencontre singulière ? Rendu invisible le travail de soutien des équipes d’éducateurs et travailleurs sociaux pour adultes en ambulatoire ou en hébergement, qui se débrouillent au jour le jour ? Quelle est la situation aujourd’hui ?

Accès à la version en ligne

Psypérinatalité : LA priorité de santé publique !

Paru dans la revue Spirale, n° 92, janvier 2020, pp. 17-160.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Santé mentale-Souffrance psychique, Périnatalité, Santé mentale, Santé publique, Nourrisson, Schizophrénie, Prévision, Réseau, Politique sociale, Équipe soignante, Psychiatrie, PMI, Jeune enfant, Grossesse, Famille, Accueil

Ouverture de points « à cause des bébés » : Soigner les parents, prendre soin des bébés... Et inversement ? Extraits de la locution pour le colloque « soigner ensemble en psypérinatalité ». "À cause des bébés" : l'appel de Marseille. Seule avec cette étrangère, réunis par le village. Maman d'une jeune femme schizophrène et désormais grand-mère d'un petit garçon. Informé, prévenir et témoigner. Le développement et les 1000 premiers jours : une opportunité de prévention précoce en santé. Les bébés aussi une histoire. La solitude des mères. La WAIMH- France et la santé mentale du nourrisson et des bébés. Présence périnat' réseau médico-social périnatal de proximité : pour des TISF au cœur du travail en réseau personnalisé. Soutenir toutes les actions et travaux concernant la santé psychique des mères en période périnatale, pour le bien de leurs enfants. Priorité à la périnatalité. L'Alliance, structure de référence pour la construction de politiques publiques périnatales. Pour des équipes mobiles en psypérinatalité. Une approche familiale opérante pour la prévention en psypérinatalité. La pesée enveloppée en centre de PMI : d'une pratique de puériculture à un enveloppement psychique contenant. Instantanés de la pratique des psychologues en périnatalité et petite enfance. Psychomotricité : une indication pour le tout petit et sa famille en périnatalité. L'alliance : une promesse à tenir ensemble. Intégrer l'évaluation de la santé psychique dans le parcours de soins de la grossesse et du post-partum. Une consultation pédiatrique de second recours. Plaidoyer pour la pédopsychiatrie périnatale. Santé mentale périnatale outre-Manche : une inspiration possible pour la France ? 10 mesures concrètes d'organisation de la prévention, du diagnostic et de la prise en charge conjointe parents-bébé. Lettre ouverte à la représentation nationale. Le développement du bébé de 0 à 2 ans : mieux le connaître pour mieux prendre soin de lui et de ses parents. Texte cadre pour refonder l'accueil du jeune enfant. Perspectives fragmentaires de la psypérinatalité. Carte (provisoire) des besoins. Les unités de soins conjoints périnataux : état des lieux et perspectives. Répertoire aléatoire des ressources. Lettre de mission du Dr Boris Cyrulnik.

Accès à la version en ligne

Quel accueil pour les familles ?

Article de Marie Christine Cabié, Dominique Januel, Andrianisaina Schenin King, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 241, octobre 2019, pp. 23-81.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Santé mentale, Famille, Partenariat, Équipe soignante, Hospitalisation, Fratrie, Schizophrénie, Parents, Accueil, Entretien, Approche systémique, Thérapie familiale, Aidant familial, Hospitalisation d'office, Généalogie

Alors qu'au quotidien, l'essentiel de l'accompagnement des personnes souffrant de troubles psychiques est assuré par la famille, les proches se sentent encore trop souvent rejetés, mal informés, voire culpabilisés. Dans ces conditions, comment peuvent-ils soutenir la personne malade ? Témoins de l'itinéraire et du positionnement complexe des aidants, qui absorbent la maladie aigüe puis deviennent acteurs du rétablissement, des soignants tentent de les écouter, de leur transmettre des savoirs et de consolider leurs ressources.

La plainte somatique en psychiatrie

Article de Didier Bourgeois, Nabil Hallouche, Magali Coldefy, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 238, mai 2019, pp. 25-79.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychopathologie, Psychiatrie, Espérance de vie, Maladie, Morbidité, Mortalité, Santé, Santé mentale, Accès aux soins, Suivi médical, Autisme, Souffrance, Schizophrénie, Comportement alimentaire, Obésité

L'espérance de vie de personnes souffrant de troubles psychiques sévères est en moyenne écourtée de 15 à 20 ans et leur taux de mortalité est 3 à 5 fois supérieur à celui de la population générale. La majorité de ces décès est imputable à des causes somatiques. En effet, pour des raisons multiples, l'accès aux soins somatiques est réduit et la prévention médiocre. Face à ce constat, la plainte somatique doit toujours interpeller les soignants en psychiatrie. A l'heure ou le parcours du patient s'inscrit comme ligne directrice de l'organisation des soins, le travail en réseau s'impose !

Proposer des soins de remédiation cognitive

Article de Nadine Bazin, Virginie Bulot, David Attali, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 231, octobre 2018, pp. 23-76.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Cognition, Thérapie, Psychiatrie, Rééducation, Théorie, Cerveau, Schizophrénie, Déficience cognitive, Infirmier, Méthode, Équipe pluridisciplinaire, Soin, Mémoire, Addiction, Rétablissement, Remédiation cognitive

Dans une perspective de rétablissement, la remédiation cognitive vise à améliorer durablement les processus cognitifs (attention, mémoire, fonctions exécutives, cognition sociale et métacognition), parfois lourdement impactés dans certaines pathologies psychiatriques. Son efficacité repose sur un cadre thérapeutique précis, adapté à chaque patient en fonction de ses capacités et de ses objectifs. Malgré son intérêt incontestable en termes de qualité de vie pour l'usager, elle reste insuffisamment développée sur le territoire. Repères théoriques et pratiques.

Salomé, patiente du docteur Chaperot, entre autres choses

Article de Christophe Chaperot

Paru dans la revue Empan, n° 110, juin 2018, pp. 18-21.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Écriture, Relation soignant-soigné, Psychothérapie, Psychose, Schizophrénie, Livre

Dans cet article, Salomé a essayé de dire et de décrire à travers l’image du chewing-gum ce qu’était pour elle l’écriture à ce moment-là et de partager sa vision du travail en thérapie, du lien. Vision aussi de l’expérience d’écriture du livre Salomé et son psychiatre avec Christophe Chaperot. Le psychiatre de Salomé donne ici sa propre version de cette étrange expérience d’écriture à deux, avec sa patiente et durant la thérapie. Il y témoigne de son désarroi, mais aussi de l’intensité dangereuse de ce mode de dualisation, que l’on retrouve dans toutes les formes de thérapie peu ou non codifiées.

Accès à la version en ligne

Schizophrénie : habiter un logement ?

Article de Fabien Agneray, Martine Barrès, Jeanne Marie Richard, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 228, mai 2018, pp. 27-87.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie, Psychiatrie, Logement, Habitat, Accompagnement social, Équipe soignante, Soins à domicile, Sectorisation psychiatrique, Handicap psychique, Prestation sociale, Autonomie, Évaluation, Méthode, Cognition, Psychose, Insertion sociale, Équipe pluridisciplinaire, Logement social, SAMSAH, Relation soignant-soigné, Prise en charge, Approche clinique, Remediation cognitive

Dans les schizophrénies, habiter ne va pas de soi. L'accompagnement au logement est donc déterminant pour le maintien des patients dans la communauté. Cet accompagnement parfois difficile et infructueux doit être considéré à la lumière d'une clinique de l'habiter, pour penser l'inscription dans un "chez soi". Par ailleurs, face aux retentissements de la maladie sur le fonctionnement quotidien, les soignants peuvent s'appuyer sur les outils de la réhabilitation psychosociale, en particulier ceux de la remédiation cognitive.