Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 1 à 5 sur un total de 5

Votre recherche : *

La criminalité environnementale

Article de Laurent Mucchielli, Grégory Salle, Sylvain Barone, et al.

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 43, n° 4, décembre 2019, pp. 469-623.

Mots clés : Justice-Délinquance, Environnement, Criminalité, Pollution, Sociologie, Justice, Droit pénal, Maladie professionnelle, Risque professionnel, Victime, Travail, Sanction pénale, Responsabilité, Enquête, Milieu naturel, Commerce, Illégalité, Recherche en sciences sociales, Délinquance, Délit, Culture, France, Italie, Espagne, Mexique, Afrique, Asie

Les problèmes soulevés dans ce numéro spécial font écho aux débats qui occupent la sociologie du crime et la criminologie critique anglophone depuis près d’une trentaine d’années. Ils commencent seulement à faire l’objet d’investigations en France, où l’on peine à sortir d’une phase où les « scandales » politico-médiatiques tendent probablement à polariser des attitudes opposées de dramatisation et d’euphémisation...

Accès à la version en ligne

L’évolution des polices municipales en France : une imitation des polices d’État vouée à l’échec?

Article de Laurent Mucchielli

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 41, n° 2, juin 2017, pp. 239-271.

Mots clés : Justice-Délinquance, Police, Sociologie, Commune, Organisation, Stratégie, Sécurité, Évolution, Modèle, État, France, Marseille

Les polices municipales font un retour remarqué sur la scène policière, dans l’organisation des municipalités et dans le débat public en France depuis les années 1980. Les effectifs cumulés des différentes catégories d’agents municipaux de sécurité dépassent désormais 30 000 personnes, réparties dans environ 3500 communes. Si cette évolution a correspondu à partir des années 1970 à une forte demande de police de proximité de la part des élus locaux, elle se poursuit de nos jours dans une dynamique souvent différente. Derrière un modèle « complémentariste » par rapport aux forces d’État, se profile dans de nombreuses villes un modèle « substitutif ». Ce dernier a été encouragé d’abord par certains maires ayant fortement politisé la question de la sécurité locale. Depuis le tournant sécuritaire des années 2000, amplifié encore par les attentats ayant frappé la France en 2015 et 2016, ce modèle substitutif est désormais encouragé à certains égards par l’État lui-même. Après avoir détaillé cette évolution, l’auteur examine le cas de la ville de Marseille, qui a opéré en 2012 une profonde réforme de sa police municipale, l’engageant volontairement dans le modèle substitutif. Il en propose un bilan montrant les limites de cette stratégie pour les municipalités.

Accès à la version en ligne

"Il n'est pas plus risqué de se promener dans les rues de Marseille que dans celles de la capitale"

Article de Laurent Mucchielli

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 2962, 27 mai 2016, pp. 36-37.

Mots clés : Justice-Délinquance, Insécurité, Recherche, Collectivité territoriale, Délinquance, ORDCS (Observatoire régional de la délinquance et des contextes sociaux), Marseille

Marseille, ville du crime ? Une idée reçue que le sociologue Laurent Mucchielli s’est attaché à déconstruire depuis 2011, année de la création, en PACA, de l’Observatoire régional de la délinquance et des contextes sociaux. Dans un ouvrage qu’il a codirigé, le chercheur dresse le bilan de cet organisme expérimental, qui visait notamment à rapprocher élus locaux et chercheurs

A quoi sert la vidéosurveillance de l’espace public ? Le cas français d’une petite ville " exemplaire "

Article de Laurent Mucchielli

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 40, n° 1, mars 2016, pp. 25-50.

Mots clés : Justice-Délinquance, Territoire-Logement, Contrôle, Vidéo, Milieu urbain, Rôle, Sociologie, Interaction, Délinquance, Sécurité, Évaluation

Le fort développement de la vidéosurveillance dans l’espace public, en France, à partir des élections présidentielles de 2007, n’a pas fait l’objet d’évaluations scientifiques. Cet article propose une étude de cas et un travail de terrain dans une petite ville dotée d’un système de vidéosurveillance considéré comme exemplaire par les pouvoirs publics locaux. L’étude montre que la vidéosurveillance n’assure ni prévention ni dissuasion des actes de délinquance et qu’elle n’a globalement aucun impact sur le niveau de la délinquance enregistrée. L’étude illustre également le phénomène de déplacement des problèmes. Elle permet ensuite de mesurer la contribution de la vidéosurveillance au travail de police judiciaire, montrant que cette contribution est réelle mais limitée. Au final, la vidéosurveillance apparaît essentiellement comme un outil municipal de gestion urbaine de proximité, qui n’a que peu de rapport avec la politique locale de sécurité et de prévention. L’auteur analyse alors les ressorts politiques du succès de cette technologie, montrant qu’elle a constitué une ressource politique tant pour le gouvernement qui a décidé d’inciter à sa généralisation que pour les élus locaux désireux d’afficher une action dans le domaine, le tout en lien avec le fort développement des industries de la sécurité.

Accès à la version en ligne

Jeunesse délinquante et jeunesse en danger : des territoires convergents

Article de Laurent Mucchielli, Ahmed Nordine Touil

Paru dans la revue Le Sociographe, hors-série n° 8, novembre 2015, pp. 71-82.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Jeune, Enfance en danger, Délinquance juvénile, Prise en charge, Environnement social, Évolution, Justice des mineurs

N’y-a-t-il pas une confusion sur les processus de désignation et d’analyse des publics qui « délinquent » ? Les paradigmes opératoires mobilisés depuis une trentaine d’années pour appréhender les processus délinquants, ne supposent-ils pas d’être ré-interrogés ? Cet entretien se propose de revenir sur des éléments de contextualisation et d’analyse de cette jeunesse qui « délinquent » ainsi que sur les modalités de « traitement » de ces publics et des questions qu’ils nous posent.

Accès à la version en ligne