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La cognition incarnée : une entrée dans la danse

Article de Alix Seigneuric, Hakima Megherbi

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 98, octobre-décembre 2023, pp. 79-90.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfance-Famille, Danse, Médiation, Corps, Cognition, Développement cognitif, Enfant

La cognition incarnée pose un cadre pour le développement de recherches qui partent de l’idée que la cognition est avant tout inscrite corporellement. Si ce courant marque une rupture avec la conception cognitiviste traditionnelle, il peut être vu comme une remise au goût du jour de conceptions déjà présentes dans certaines théories du développement, notamment celle de Wallon. Le courant de la cognition incarnée s’appuie sur un grand nombre de données neurophysiologiques et comportementales recueillies majoritairement chez l’adulte mais aussi chez l’enfant. Ces dernières années, la danse en tant qu’outil privilégié a été utilisée pour étudier plusieurs questions centrales soulevées par la perspective de la cognition incarnée. Dans cet article, nous en présentons plusieurs : la boucle action-perception et le rôle de l’expérience corporelle dans la perception, l’appréciation esthétique de la danse et la dimension sociale en lien avec la synchronisation. Pour finir, nous nous proposons d’ouvrir sur les apports de la cognition incarnée dans l’utilisation de la danse comme médium pédagogique ou thérapeutique.

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Relations entre bilinguisme, performances scolaires et fonctions exécutives chez des enfants libanais de 8-10 ans

Article de Darine Al Naboulsi, Bruno Vilette

Paru dans la revue Enfance, vol. 73, n° 4, octobre-décembre 2021, pp. 391-411.

Mots clés : Enfance-Famille, Bilinguisme, Réussite scolaire, École primaire, Enfant, Lecture, Mathématiques, Développement cognitif, Acquisition des connaissances, Liban

De nombreux travaux mettent en avant les effets positifs du bilinguisme dans les domaines langagier, culturel, identitaire, psychologique, ainsi qu’au niveau des FE (Bijeljac-Babic, 2017). Toutefois, certains auteurs remettent en cause l’existence de ces effets (Paap et al., 2015). Cet article vise à clarifier les effets de l’apprentissage d’une langue seconde sur les fonctions exécutives et les performances académiques auprès d’enfants libanais. Une batterie d’épreuves évaluant le fonctionnement exécutif et les habiletés mathématiques et de lecture a été administrée à des élèves monolingues et bilingues âgés entre 8 et 10 ans et scolarisés au Liban. Les résultats confirment les relations positives attendues entre le bilinguisme, la flexibilité et l’inhibition, ainsi qu’avec les performances en lecture et en mathématique. Par contre, aucune relation n’est retrouvée entre le bilinguisme et l’impulsivité cognitive. Enfin, l’accès lexical chez les bilingues s’avère moins rapide et moins précis que chez les monolingues. En regard des résultats observés, deux nouvelles pistes de recherche sont proposées en lien avec les compétences académiques et les interventions.

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Technologies cognitives pour l'enfance

Article de Ilaria Gaudiello, Elisabetta Zibetti, Olivier Masson, et al.et al.

Paru dans la revue Enfance, vol. 71, n° 3, juillet-septembre 2019, pp. 299-426.

Mots clés : Enfance-Famille, Intelligence artificielle, Robot, Technologie numérique, Psychologie du développement, Enfant, Apprentissage, Développement cognitif, Technique éducative, Objet

Les objets connectés, on connaît. On connaît la montre qui calcule le nombre de nos pas, nos accélérations cardiaques et notre tension. On connaît le système de régulation de notre chauffage à distance, ou de surveillance de notre habitation… Mais ici c’est différent. Les objets connectés dont parle Charles Tijus ont un objectif éducatif. Ils sont « à comportement », ils s’adaptent à leurs utilisateurs, ils interagissent avec leurs… leurs quoi, d’ailleurs ? leurs partenaires ? leurs clients ? leurs élèves ? Charles Tijus est‑il le nouveau Lewis Caroll et nos enfants les nouvelles Alice ? Tout ce numéro est‑il consacré au pays des merveilles ? Un pays où les objets parlent, conseillent, expliquent, se mettent au niveau cognitif de l’enfant pour exploiter au mieux ses capacités, agissent comme des précepteurs des temps modernes au service de l’intelligence des enfants.
Au moment où les craintes de voir les outils numériques dépasser et coloniser l’intelligence humaine, il est désaltérant de prendre en compte l’autre possibilité de ces outils : servir et transcender l’intelligence humaine. Charles Tijus et tous les auteurs de ce numéro nous font rêver, oui, mais il s’agit d’un rêve rationnel, largement accessible… et déjà en partie atteint.
À lire absolument par tous ceux qui, par-delà le rêve, s’intéressent au développement et à ses facteurs d’épanouissement.

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Petite enfance : les dangers de la surexposition aux écrans

Article de Olivier Houdé, Sabine Duflo, Marie Claude Bossière, et al.

Paru dans la revue L'Ecole des parents, n° 625, octobre-novembre-décembre 2017, pp. 29-58.

Mots clés : Enfance-Famille, Média, Internet, Jeune enfant, Autisme, Santé publique, Développement cognitif, Technologie numérique, Dépendance

Télévision, tablettes, smartphones… Le nombre d’heures passées par les tout-petits devant les écrans s’est considérablement accru ces dernières années. Cette surexposition précoce affecte leur développement psychomoteur mais aussi cérébral, avec pour conséquences des troubles de l’attention, du langage, du sommeil et des troubles relationnels, évoquant ceux du spectre autistique, avancent certains médecins et orthophonistes, qui tirent la sonnette d’alarme. D’autres professionnels, plus réservés, soulignent surtout le manque d’interactions avec les parents, eux-mêmes plongés dans leurs écrans et, souvent, en proie à des difficultés sociales, économiques et affectives. Au-delà des observations cliniques, que concluent les rares études réalisées à ce sujet ? Et comment convaincre les parents de limiter et d’accompagner cet usage, sans l’interdire ? Car les écrans font désormais partie de nos vies et ne sont pas dénués de qualités. Ce numéro de L’école des parents donne la parole aux spécialistes – médecins, psychologues, anthropologue et philosophe – pour vous aider à y voir plus clair et, bien sûr, protéger nos enfants.

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Un enfant difficile a toujours quelque chose à nous dire

Film de Vincent Magos, 2014.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfant en difficulté, Psychologie, Comportement, Jeu, Lecture, Soutien à la parentalité, Langage, Développement cognitif, Déficience cognitive, Médicament, Réussite scolaire, Télévision, Jeu vidéo, Parents, Éducation, Enseignant, Politique sanitaire

Un enfant "difficile" est très souvent un enfant qui pour de multiples raisons ne trouve pas ou plus les mots pour exprimer ce qui l'habite, ses émotions, sa souffrance. Il vient interpeller les adultes qui l'entourent par des actes, des comportements agités, il s'oppose en permanence. outil d'une campagne Yapaka, ce webdocumentaire s'adresse aux parents et aux enseignants. De nombreux aspects théoriques et pratiques y sont dépliés et permettent à chacun d'explorer cette thématique complexe (source éditeur).
En complément : un répertoire d'activités, des projets originaux, une bibliographie, le livre "L'enfant difficile" de Pierre Delion, un répertoires d'initiatives.

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