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Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 233, novembre 2022, pp. 22-33.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Inégalité, Réussite scolaire, Échec scolaire, École, Décrochage scolaire, Représentation sociale, Classe sociale, Éducation, Enseignement, Scolarité, Réforme, Politique
En France, entre la génération qui part à la retraite et celle qui termine ses études, la proportion de titulaires d'un diplôme de l'enseignement supérieur est passée de 22 à 48%. Entre 1970 et 2022, le taux de réussite au bac a bondi de 67,2% à 91,1%. Et depuis 2010, les sorties du système scolaire sans qualification sont tombées de 140000 à 90000. Ces chiffres donnent à voir le formidable progrès que notre pays a connu en matière de réussite scolaire. Et pourtant, la France est l'une des nations dont l'école est la plus inégalitaire, avec ses 35% d'élèves défavorisés ayant de mauvais résultats, contre 7% des élèves favorisés. Comment expliquer ce paradoxe ? Ce dossier se propose de casser quelques idées reçues, de tenter de comprendre les origines du problème et d'explorer des pistes alternatives.
En France, l’école fait partie de ces objets à propos desquels nul n’est indifférent, que ce soit pour en critiquer les défaillances ou pour l’ériger en creuset d’une cohésion sociale revivifiée. La diversité des travaux de sciences sociales sur l’éducation reflète le caractère profondément multidimensionnel de ce champ : diversité des approches, des objets, des étapes de la chaîne éducative... Ce caractère symbolique (voire totémique) de l’éducation, tout comme l’ancienneté des recherches de sciences sociales à son sujet, peuvent donner l’impression que tout a été écrit et compris de ce qui s’y joue. Les articles de ce dossier permettent au contraire de mesurer à quel point les questionnements se renouvellent et se déplacent à mesure que le système éducatif évolue. Incarnation, s’il en est, de la nécessité et de la vitalité des SES.
Article de Philippe Losego, Philippe Mazereau, Mélanie Bedard, et al.
Paru dans la revue Education et sociétés, n° 38, décembre 2016, pp. 5-121.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Sociologue, Éducation, HISTOIRE, Sociologie, Scolarisation, Savoir, Enseignement secondaire, Difficulté scolaire, Élève, Handicap, École, Culture, Politique, Sens, Idéologie, Pédagogie, Enseignement, Université, Égalité des chances, Inégalité, Accès aux droits, Diplôme, Enseignement supérieur, France, Québec, Finlande, Suisse
Ce dossier traite des rapports de la sociologie avec l’histoire, qui renvoient à ses rapports avec le passé et, finalement, avec le présent. La sociologie a ainsi été proche de l’histoire à ses débuts, puis s’en est écartée comme dans une volonté d’émancipation et d’effet de scientificité. Elle s’en rapproche à nouveau aujourd’hui. Cette présentation analyse les différentes formes d’hybridation intervenues entre les deux disciplines (histoire sociale, sociologie historique et sociohistoire) et dégage les spécificités de la sociologie de l’éducation dans ses rapports à l’histoire. Les institutions éducatives sont paradoxalement conservatrices, mais en réforme permanente. Les deux aspects rendent obligatoire une connaissance historique, à la fois pour démystifier le rapport au passé de l’école, qu’il soit progressiste ou nostalgique, et pour situer les réformes éducatives dans la longue durée du changement social.