Documentation sociale

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Psychologie et école, un couple devenu historique

Article de Fabien Marmonier

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 90, octobre-décembre 2021, pp. 161-170.

Mots clés : Ecole-Enseignement, École, Psychologue, Psychologie, Programme d'enseignement

La psychologie s’est progressivement installée au sein du système scolaire. À travers deux aspects seront abordés les enjeux de la place occupée par la psychologie dans l’École : d’une part, l’évolution de la professionnalisation des psychologues de l’éducation nationale ; d’autre part l’entrée de la recherche en psychologie dans les programmes d’enseignement, à travers l’exemple de la théorie de l’esprit.

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Politique de l’école inclusive  : expérience d’une unité d’enseignement de DITEP externalisée dans une école de quartier

Article de Carole Collier Bordet, Kristel Viguier, Christophe Reverchon, et al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 87, 2021, pp. 159-168.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Ecole-Enseignement, ITEP, Accueil de jour, Intégration, Soin, École, DITEP, INCLUSION SCOLAIRE

L’installation d’une unité d’enseignement d’un dispositif institut thérapeutique, éducatif, pédagogique (ditep) dans une école ordinaire mettra au travail le concept d’inclusion scolaire. Il s’agit de confronter au projet de l’inclusion, celui du soin, entendu dans le double sens de dispenser des soins et de prendre soin. Nous aurions à prendre en compte le paradoxe où, comme lieu de soin, nous accueillons des enfants exclus de l’école par le fait qu’ils sont allés au bout de la tolérance du milieu scolaire, et souvent de leurs parents, qu’il nous revient ensuite d’externaliser dans une école. Cette opération implique la prise en compte d’un niveau de complexité supplémentaire, dans la mesure où, pour parvenir à un niveau de coopération suffisant entre les acteurs, il est nécessaire de prendre soin aussi des professionnels du ditep qui s’aventurent en terrain inconnu et de ceux de l’Éducation nationale qui se vivent comme envahis par des « intrus ».

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L’enseignant face aux conduites d’opposition dans l’école

Article de Mélina Brusa, Margot Weber, Jean Louis Le Run

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 73, janvier-mars 2017, pp. 175-184.

Mots clés : Ecole-Enseignement, École, Élève, Difficulté scolaire

Les conduites d’opposition chez l’enfant apparaissent de plus en plus fréquentes sur la scène scolaire au fil des ans. Les enseignants observent différents degrés d’opposition, allant de refus plus ou moins actifs face au travail à des rejets complets du cadre scolaire, associés à des troubles des conduites importants. L’opposition se manifeste chez des enfants présentant des pathologies ou troubles spécifiques (troubles des apprentissages, hyperactivité, autisme, précocité intellectuelle, etc.) mais aussi chez des enfants sans handicap, invalidité ou trouble psychiatrique repéré. Le cadre scolaire lui-même, par les contraintes qu’il soustend et par le système d’évaluation, peut générer des conduites d’opposition. L’enseignant se retrouve parfois seul et démuni face à l’enfant et sa famille. Cette interview a pour objectif de recueillir les propos d’une enseignante expérimentée afin de comprendre davantage les enjeux de l’opposition à l’école, de mieux saisir les attitudes salutaires ou au contraire propices à amplifier les conduites d’opposition et enfin d’envisager les ressources internes ou extérieures à l’école dont les enseignants disposent lorsqu’ils sont confrontés à ce type de difficultés.

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Eloge de l'ennui

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 70, 2016, pp. 6-108.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeunesse-Adolescence, Ecole-Enseignement, Ennui, Nourrisson, Enfant, Adolescent, Désir, ELEVE SURDOUE, École

Une part de vérité habiterait-elle l’ennui, qu’il faille le tromper ? Par une organisation des loisirs et de l’école ou encore une occupation de l’adulte, au-delà de toute mesure. Car l’ennui génère de l’inquiétude : quelque chose ou quelqu’un, qui répondait, ne répond plus. C’est pourquoi, peut-être, l’ennui appelle prioritairement la figure de l’adolescent, aux prises avec un travail de deuil d’abord, puis de réappropriation lente de ses pensées. Imagine-t-on une vie sans l’ennui ? Sous l’étymologie réelle de l’ennui – in odio esse, être dans la haine –, perce une référence à la nuit, à l’insomnie, au désœuvrement, c’est-à-dire au désir d’autre chose. Mais ne peut-on s’ennuyer à mourir ?
D’un ennui dont l’indifférence à tout, le désintérêt, la dépression ou la mélancolie seraient les autres noms ? C’est alors qu’il conviendrait non seulement d’entendre l’ennui dans sa valeur de signe, mais d’en préciser – de l’ennui de l’enfant précoce à celui de l’enfant suicidaire – les caractéristiques annonciatrices au regard du trouble qui le sous-tend.

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