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Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 195-209.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Altérité, Analyse de la pratique, Approche clinique, Autodiscipline, Conditions de travail, Contrôle, Émotion, Empathie, Épanouissement, Groupe de parole, Infirmier, Lien social, Narcissisme, Organisation du travail, Personnalité, Pouvoir, Psychologie, Recherche, Travail, Emprise
Cet article propose de s’intéresser à la question de l’emprise au sein des organisations dans le contexte d’évolution des logiques institutionnelles et sociétales évoluant du disciplinaire vers le contrôle. S’appuyant sur l’émergence symptomatique de la psychologie dite « positive » et de leur clinique de superviseurs en institution, les auteurs chercheront à mettre en lumière la tendance à l’auto-emprise, impliquant un contrôle sur soi-même, mise au service de l’organisation. Ainsi, ils situeront la notion d’emprise dans ses aspects psychopathologiques. Ils montrent ensuite en quoi le dispositif sociétal actuel amène aussi bien à agir en profondeur de l’inconscient individuel qu’à opérer un renforcement des valences cognitives de l’empathie. Ceci les amenant à proposer et discuter l’expression paradoxale d’empathie opératoire comme reflet des métamorphoses contemporaines à l’œuvre.
Article de Jean Vandewattyne, Divine Ndahabonimana
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 23-36.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Capitalisme, Conditions de travail, Économie, Entreprise, Identité, Management, Médiation, Motivation, Organisation du travail, Pouvoir, Psychologie, Recherche, Rentabilité, Réussite sociale, Souffrance, Syndicat, Travail, Témoignage, Emprise
Quarante ans après la publication de L’emprise de l’organisation (1979), cet article est le résultat d’une revisite de TLTX Belgium, la filiale européenne qui a servi de terrain d’enquête à Max Pagès, Daniel Bonetti, Vincent de Gaulejac et Daniel Descendre. Les auteurs de l’article s’appuient sur les observations et le cadre théorique proposés par leurs prédécesseurs pour questionner l’évolution et l’actualité de l’emprise et des médiations sur lesquelles la multinationale s’était construite. L’article s’intéresse aussi aux prises de distance, aux résistances et aux dégagements résultant de l’évolution de la multinationale et de la rupture avec son modèle social antérieur.
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 26, automne 2018, pp. 155-166.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Conditions de travail, Emploi, Enquête, Mécanisme de défense, Motivation, Organisation du travail, Psychologie, Pauvreté, Travail, Brésil
Ce texte présente trois enquêtes réalisées auprès de travailleurs pauvres au Brésil à partir des concepts et de la méthode de la psychodynamique du travail (pdt). Elles ont permis d’émettre l’hypothèse de l’existence d’un rapport subjectif au travail propre à la stratégie de défense de la lutte pour la survie. Celle-ci modifierait le rapport subjectif au travail en provoquant notamment un désengagement vis-à-vis de son contenu. Ce désengagement expliquerait le turnover massif observé au Brésil dans les milieux de travail pauvres et non qualifiés en particulier. Ces enquêtes ont également permis de poser une autre hypothèse quant aux causes de la perception particulièrement péjorative qu’ont les employeurs des employés pauvres et non qualifiés au Brésil.