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Article de Mélanie Georgelin, Perrine Ruby, Daniel Marcelli, Martine Menèset al.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 95, mars 2023, pp. 7-148.
Mots clés : Enfance-Famille, Rêve, Enfant, Adolescent, Thérapie familiale, Création, Créativité, Littérature, Livre pour enfant, Thérapie
L’actualité nous convoque sans cesse autour de cette question : a-t-on encore la possibilité de rêver ? Rêve de la nuit, rêve éveillé, rêverie, espoir, cauchemar… Nos enfants et nos adolescents rêvent-ils ? Si oui, à quoi ? Si non, pourquoi ? Que nous apprennent les récentes avancées dans le champ des neurosciences, en psychologie et en psychanalyse ?
Les auteurs de ce numéro donnent place à ce matériau précieux en interrogeant son potentiel thérapeutique et ses impasses. En classe, en famille et en consultation, quel est le pouvoir des rêves intimes et collectifs ? Et que se passe-t-il lorsque le rêve tourne au cauchemar ou qu’il vient à manquer ? Les parcours difficiles, le handicap, le trauma, l’exil, l’urgence écologique entament-ils cette capacité ? Les groupes de pairs, les professionnels et la culture pourraient-ils relancer la machine à rêver ?
Ils sont référent social, responsable de foyer, psychologue, juge des enfants… Tous interviennent auprès des plus jeunes, et défendent ici l’importance de la collaboration avec les familles et les services dans la pratique de l’expertise.
Maillon incontournable de la santé mentale des enfants, les centres médico-psycho-pédagogiques se trouvent dans l’incapacité de résorber leurs files d’attente. De plus en plus sollicités, ils traversent une crise de recrutement et de moyens. Dans ce contexte, un projet de réforme visant à redéfinir leurs missions provoque résistance et réaffirmation des fondamentaux de cet accueil inconditionnel. Redoutant une mise au ban de leurs valeurs historiques, les équipes pluridisciplinaires aiguisent leurs plaidoyers et semblent réussir à limiter la casse.
- Centres médico-psycho-pédagogiques : tenir face au vent libéral
- Paroles d’équipe : faire corps dans la tourmente
- Entretien avec Amandine Buffière : demande en hausse, moyens en baisse
Le harcèlement scolaire est un sujet de préoccupation grandissant depuis une dizaine d’années, aux conséquences parfois désastreuses pour la santé physique et psychologique des enfants qui en sont victimes. Il existe de nombreuses approches qui tentent de remédier à ce phénomène, toutefois, elles partent toutes du même postulat : il faut intervenir à la place de l’enfant en souffrance. La grande majorité des stratégies de lutte contre le harcèlement cherchent à intervenir en toute logique entre le harceleur et sa victime pour défendre cette dernière et demander au premier de cesser l’agression. Nous montrerons dans cet article que cette manière d’agir présente des faiblesses et peut se montrer contre-productive, en toute logique interactionnelle. Nous proposerons une lecture systémique du problème qui permettra de développer une autre stratégie d’action, celle de travailler avec l’enfant ou l’adolescent harcelé afin qu’il trouve en lui les ressources nécessaires pour faire cesser l’agression. Afin de montrer l’efficacité de cette approche, nous analyserons les 79 cas qui ont été suivis dans le cadre d’une thérapie brève et stratégique selon le modèle de Palo Alto.
Un nombre croissant de parents se plaignent que leur enfant est insupportable : il ne tient pas en place, n’obéit pas, maîtrise mal ses émotions et rend leur quotidien très difficile. Dans les écoles, les enseignants signalent dans chaque classe, chaque année, deux ou trois élèves très agités, parfois agressifs, qui perturbent leur enseignement. Cette hausse du nombre d’enfants turbulents a-t-elle des fondements neurologiques, éducatifs ou culturels, et faut-il s’en inquiéter ? Comment aider les familles, souvent en souffrance, tout comme peuvent l’être aussi ces enfants ? Y a-t-il des pistes pour aider les enseignants à mieux gérer les comportements indésirables ? Et que penser de la médication, qui divise les professionnels ?
Article de Didier Lauru, Anne Sylvie Pelloux, Cécile Turkel, Laure Chandellieret al.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 94, novembre 2022, pp. 4-154.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Séparation, Maternité, Parentalité, Prématurité, Conflit, Couple, Violence conjugale, Emprise, Adoption, Adolescent, Mineur non accompagné, Traumatisme, Deuil, Rite, Amour, Autisme, Thérapie, Médiation, Danse, Psychiatrie infantile, Psychodrame, Psychothérapie, Dynamique de groupe, Famille, Enfant, Addiction, Cancer
Les séparations sont des motifs fréquents de consultation : dislocations familiales, décès d’un proche, rupture amoureuse, abandon, éloignements, migrations, placements. Fondatrices dans la construction psychique, mobilisatrices dans les processus psychothérapeutiques ou les fins de traitements, les séparations comportent aussi une dimension constitutive de la subjectivité et de l’identité. Ce numéro cherchera à mettre en perspective différents points de vue psychologique, sociologique, philosophique, social, culturel, éducatif, pédagogique, et à comprendre les facteurs de protection et de vulnérabilité chez le bébé, l’enfant et l’adolescent confrontés aux séparations.
Article de Tamara Guénoun, Clémentine Tiberghien, Anne Marie Vaillant Juteau
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXV, n° 1, janvier-juin 2022, pp. 87-99.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Enfant, Autisme, Médiation, Thérapie, Jeu, Sens, Vidéo
Les dessins animés ont été repérés comme intérêt privilégié chez certains enfants avec TSA. Ce constat clinique a été le point de départ du développement d’un dispositif thérapeutique basé sur le visionnement ralenti et la remise en jeu des dessins animés regardés répétitivement par ces enfants avec TSA. Sont présentés successivement le dispositif et l’approche pluri-psychologique entre psychanalyse et neuropsychologie soutenue dans ce dispositif. Le matériel clinique de deux cas de suivis permet de discuter des modalités thérapeutiques de ce dispositif, de la mise en scène des atypies sensorielles des enfants, vers une symbolisation de ces contenus psychiques en attente d’inscription avec mise en forme d’une structure narrative chez ces enfants. Le Vidéodrame met notamment en évidence l’importance des télescopages synesthésiques de canaux sensoriels chez les enfants avec TSA, soulignant certaines particularités de leur rapport aux écrans.
La méthodologie exposée dans cet article a été élaborée voici plus de vingt ans pour et avec les enfants victimes de viols, l’ampleur des dégâts psychiques ayant été révélée par l’expertise judiciaire. La démarche théorique s’inspire de la phénoménologie des modes d’expression du sujet qui s’avèrent être à la fois révélateurs et moteurs thérapeutiques du trauma. La démarche pratique renvoie au constat de l’adéquation universelle du conte avec la mentalité infantile, tricotant un espace de fiction transitionnelle, facteur de résilience. L’expérience de création de contes avec les enfants victimes d’agressions psychocorporelles a objectivé les indicateurs de destruction et corrélativement les indicateurs de reconstruction psychique de l’identité. Cette méthode propose dix ancrages thérapeutiques à partir de balises narratives dûment décryptées. La thérapie par le conte créatif est applicable à toute autre problématique traumatique, en collectif ou en individuel.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 389, juillet-août 2021, pp. 51-57.
Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Victime, Enfant, Accompagnement, Thérapie, Famille
Pour lutter contre les violences conjugales, il est fondamental d’accompagner tous les membres de la famille : la personne victime, l’auteur des faits de violence, mais également les enfants, victimes secondaires, tout en prenant en compte différents facteurs. C’est le constat dressé par Catherine Vasselier-Novelli, psychologue praticienne qui exerce à Marseille, dont l’équipe avait imaginé un dispositif pour protéger les victimes de violences conjugales dès 1995.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3220-3221, 30 juillet 2021, pp. 24-27.
Mots clés : Enfance-Famille, Parents, Enfant, Relation, Loisir, Vacances, Maison familiale rurale, Thérapie, Action éducative, Affectivité, Lien social, Posture professionnelle
Sur la côte est de l’île d’Yeu, en Vendée, l’association Caval réunit, le temps des vacances estivales, des familles dont au moins un enfant est placé pendant l’année. Outre le plaisir de profiter du lieu et du moment, ces séjours sont aussi l’occasion pour les professionnels qui les encadrent de les aider à retisser leurs liens. Mais le succès n’est pas toujours au rendez-vous.