Documentation sociale

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Réponses 1 à 10 sur un total de 10

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Dénis et négations de grossesse : une tentative de dégagement de l’emprise ?

Article de Sarah Seguin, Sylvain Missonnier, Sarah Vibert

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXV, n° 1, janvier-juin 2022, pp. 69-85.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Déni, Grossesse, Test, Projection, Image du corps, Sexualité, Femme, Mécanisme de défense, Emprise, Rorschach (Test de)

Les dénis et négations de grossesse, entendus comme la non prise de conscience de l’état de grossesse au-delà du premier trimestre, apparaissent comme une préoccupation actuelle. À l’aide de la méthodologie projective (Rorschach et TAT), nos hypothèses interrogent le type de fonctionnement psychique, la qualité de l’image du corps, les représentations liées à la sexualité et enfin les capacités de traitement de la perte. Nos résultats révèlent une pluralité des organisations psychiques d’une part, avec des profils plus fragiles chez les femmes qui ont dénié leur grossesse. D’autre part, des conduites psychiques communes apparaissent par rapport à un groupe témoin, menant à la conclusion que la survenue de la grossesse (chez les femmes rencontrées) et par conséquent d’un enfant, constitueraient une tentative pour se dégager de l’imago maternelle, vécue comme toute-puissante.Les dénis et négations de grossesse pourraient alors être considérés comme des mécanismes de défense, dans le sens d’une nécessité de survie psychique.

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"La téléréalité banalise les violences sexistes"

Article de Orianne Mollaret, Valérie Rey Robert

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3261, 27 mai 2022, pp. 32-33.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Violence, Sexualité, Télévision, Stéréotype, Femme, Réseau, Influence sociale, Argent, Jeune, Adolescent, Classe sociale, Travailleur social, Accompagnement, personne, Vulnérabilité, Sexisme

Depuis le début des années 2000, Valérie Rey-Robert anime le blog « Crêpe Georgette ». Dans son dernier livre, elle dénonce l’idéologie réactionnaire de la téléréalité ainsi que le mépris de classe qu’elle soulève malgré son influence sur les adolescents et jeunes adultes des milieux populaires.

Pourquoi ? La violence sexuelle chez les jeunes

Film de Danielle Sturk, 2022.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Jeune, Sexualité, Violence, Genre, Homme, Femme, Représentation sociale, Abus sexuel, Témoignage, Liberté, Agression, Discrimination, Changement social, Canada

Pourquoi ? C’est la question que pose courageusement la réalisatrice Danielle Sturk pour mieux comprendre le sujet difficile de la violence sexuelle chez les jeunes, en allant à la rencontre d’hommes, observateurs de leur entourage et de leur société, et de femmes survivantes d’agressions sous diverses formes. En résulte un film profondément subjectif, riche de réflexions personnelles diversifiées, qui veut stimuler un dialogue nécessaire afin de contribuer à ce que cesse cette violence genrée. Car les choses ne changent que si les gens en parlent et passent à l’action. (Présentation éditeur)

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Césariennes sur demande maternelle : un éclairage nouveau sur les enjeux de l’expérience de l’accouchement

Article de Alexandra Bouchard

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIV, n° 1, janvier-juin 2021, pp. 57-85.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Femme, Accouchement, Césarienne, Image mentale, Sexualité infantile, Psychologie, Sexualité, Souffrance

Accoucher ne va pas toujours de soi. Certaines femmes choisissent d’avoir recours à une césarienne, sans indication médicale, pour donner naissance à leur premier enfant. Quels enjeux psychiques sous-tendent cette réalité comportementale ? Comment celle-ci vient-elle en retour éclairer la façon dont l’expérience somatopsychique de l’accouchement met à l’épreuve la femme qui en fait l’expérience ? Dans cet article, l’auteur propose à partir de deux vignettes cliniques de discuter les principaux résultats d’une recherche clinique, comparative et longitudinale mise en place en maternité. Le recours volontaire à la césarienne permettrait de contenir l’excitation suscitée par les représentations manifestes et latentes de l’expérience de l’accouchement par voie basse. Il rendrait manifeste le caractère sexuel de cette expérience tout en mettant à jour une des stratégies possibles pour contenir l’angoisse qu’elle suscite. Chez les femmes tout-venant, l’appréhension de la douleur semblerait jouer au plan latent ce rôle pare-excitant. Enfin, l’accouchement par l’expérience de déliaison pulsionnelle qu’il impose, par la confrontation à la différence des sexes et des générations à laquelle il confronte, constituerait non seulement un temps nodal du devenir mère mais également un temps singulier de l’être femme.

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Education spécialisée et rapport hommes-femmes

Article de Monique Besse, David Ryboloviecz

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 150, 2e trimestre 2021, pp. 13-79.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Genre, Éducation spécialisée, Féminisme, Femme, Homme, Mixité, Égalité, Jeune, Sexualité, Tabou, Patriarcat, Transmission, Moniteur éducateur, MECS, Identité sexuelle, Pornographie, Sadisme, Consentement, Abus sexuel, Éducateur spécialisé, Handicap mental, Médiation, Sport, Errance, Couple

Dans une période où les projecteurs ont été braqués sur les rapports hommes-femmes sous l’angle des violences faites aux femmes – du viol au meurtre en passant par la relation d’emprise – et où l’on s’interroge sur les effets de la fréquentation, à un âge de plus en plus précoce, de sites pornographiques, on constate la difficulté des équipes éducatives à aborder ces questions en dehors des moments de passages à l’acte plus ou moins « bruyants ». Il ne suffit pas de les condamner ni de les interdire : quel rôle peuvent alors jouer les éducateurs pour aider les jeunes à vivre dans une société où la mixité est la règle ? Et si l’on considère que ces questions relèvent de l’action éducative, comment s’y prendre ? Quant aux institutions, quelle place et quels rôles accordent-elles aux femmes ? Ont-elles le souci de proposer une image de la coexistence pacifique et égalitaire des genres ?

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Multipartenariat sexuel chez les jeunes femmes à Haïti

Article de David Jean Simon

Paru dans la revue Dialogue, n° 228, 2e trimestre 2020, pp. 79-99.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Sexualité, Jeune, Prévention sanitaire, Femme, Enquête, Conditions de vie, Classe sociale, Conduite à risque, Niveau scolaire, Religion, Haïti

Durant ces dernières années, le comportement sexuel des jeunes femmes dans les pays en voie de développement occupe une place de plus en plus importante dans les programmes de santé reproductive. En effet, à Haïti, par exemple, près de 35 % d’entre elles ont deux partenaires sexuels ou plus, ce qui a des conséquences fâcheuses tant sur la jeune fille que sur son environnement. L’objectif de cet article est d’identifier les différents facteurs socio-économiques qui influencent le multipartenariat sexuel chez les jeunes femmes à Haïti. Les données utilisées dans le cadre de ce présent article proviennent de la dernière Enquête démographique et de santé (2017) et ont fait l’objet d’une analyse univariée et d’une analyse multivariée à travers un modèle logit. De ces analyses, il ressort que les variables « milieu de résidence », « niveau d’éducation », « religion », « niveau de vie », « accès à Internet » et « statut matrimonial » sont les facteurs clés dans l’explication du multipartenariat sexuel observé chez les jeunes filles à Haïti.

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Notre corps, nous-mêmes : écrit par des femmes, pour les femmes

Livre de Mathilde Blézat, Naïké Desquesnes, Mounia El Kotni, et al., édité par Hors d'atteinte, publié en 2020.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Femme, Corps, Norme sociale, Stéréotype, Représentation sociale, Contrainte, Société, Sexualité, Santé, Puberté, Contraception, Consentement, Masturbation

Ce livre s'adresse à toutes les femmes, et parle de ce qu'elles ont toutes en commun : le corps. Puberté, sexualité, contraception, avortement, accouchement, vieillesse, mais aussi riposte et émancipation... A travers de multiples récits d'expérience, des témoignages récoltés lors de groupes de parole et d'entretiens, mais aussi des données médicales et scientifiques, ce manuel féministe propose des outils permettant aux femmes de mieux se connaître et de se sentir plus sûres et plus fortes, ensemble.
Paru pour la première fois aux Etats-Unis en 1973, rédigé par un collectif de femmes, Notre corps, nous-mêmes a été adapté dans trente-cinq langues, dont le français en 1977. Ce livre en est une version entièrement réactualisée, écrite par un nouveau collectif, formé de Mathilde Blézat, Naiké Desquesnes, Mounia El Kotni, Nina Faure, Nathy Fofana, Hélène de Gunzbourg, Marie Hermann, Nana Kinski et Méléna Perret.

L’autre libération sexuelle

Article de Jean Luc Letellier, Hélène Benedetti, Laurent Zoungrana, et al.

Paru dans la revue Lien social, n° 1241, 11 décembre 2018 au 7 janvier 2019, pp. 5-35.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Sexualité, Établissement social et médicosocial, Intimité, Vie privée, Handicap, Foyer de vie, Assistance sexuelle, Personne handicapée, Polyhandicap, Détenu, Prison, Homosexualité, SDF, Adolescent, Femme, Information sexuelle, Identité sexuelle, Tabou, Psychose, Hôpital psychiatrique

« Ils » ne pensent qu’à ça… Pas vous ? N’est-il pas grand temps d’en parler ? Allons, une fois n’est pas coutume, parlons CUL. D’autant que les travailleurs sociaux le font très bien ! Quand le cul exclut, ne faut-il pas faire en sorte que le corps exulte ? Que faire ? En causer ? Oui, bien-sûr. Pour ce sixième numéro « forum », Lien Social a proposé à ses lecteurs de prendre la plume sur ce sujet brûlant. Le cul en institution, en prison, en fauteuil… Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander ? Non, pas tout. Mais un peu quand même.
Bonne lecture !

Les excès du genre : une enquête philosophique

Livre de Geneviève Fraisse, édité par Seuil, publié en 2019.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Genre, Concept, Philosophie, Débat, Sexualité, Identité sexuelle, Femme, Représentation sociale, Image, Féminisme, Pouvoir, Stéréotype

Honni par une droite réactionnaire qui se cherche une identité, célébré par une gauche intellectuelle qui a pourtant tardé à en entreprendre l'étude, le genre fait toujours polémique. En désaccord avec les uns et les autres, Geneviève Fraisse s'emploie à explorer la promesse conceptuelle propre à ce nouvel objet philosophique, dans la droite ligne de ses travaux sur l'émancipation des femmes et l'égalité des sexes.
"Genre" est un mot en excès, car la question qu'il traite - l'égalité des sexes et la sexualité humaine - déborde toujours l'ordre établi. Il sera aussi question de Vérité, en un temps où binarité et multiplicité des sexes font face à l'exigence "queer" qui cherche à se définir.

Corps en colère

Article de Zakia Salime, Abir Kréfa, Rania Majdoub, et al.et al.

Paru dans la revue L'Homme et la société, vol. 1, n° 209, 2019, pp. 27-156.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Corps, Contestation, Répression, Mouvement social, Mémoire collective, Femme, Art, Révolution, Féminisme, Militantisme, Sexualité, Sévice corporel, Totalitarisme, Ordre social, Egypte, Tunisie, Liban, Syrie

Huit ans après les révoltes qui ont éclaté dans les pays arabes, la littérature existante témoigne de la répercussion des mouvements et des réponses souvent violentes qu’ont apportées les pouvoirs en place à la volonté de subversion des rapports sociaux et des rapports de genre. Ni bilan, ni réquisitoire, ce numéro de l’Homme et la Société explore la façon dont les diverses manifestations de la rébellion et de sa répression ont posé la question de la visibilité et de l’intense politisation des corps.
« Corps en colère » situe la réflexion au niveau des sujets en rébellion. Il part de la façon dont les corps parlent, s’insurgent, pour réfléchir à la dynamique des mouvements sociaux. Il examine la façon dont ces derniers ont pris des formes mobiles ou fragmentées, qu’il s’agisse de soulèvements radicaux ou de révoltes plus limitées mais constantes, bien que peu visibilisées. Cet angle de vue conduit à des analyses sur les nouveaux acteurs et actrices de ces luttes, leurs innovations en termes de luttes, mais aussi sur les nouveaux outils à inventer pour en rendre compte. En effet, les formes de contestation de l’ordre social sont multiples et ne se réduisent pas au répertoire des mouvements sociaux décrits par les politologues. Elles incluent des modalités qui relèvent de la performance artistique à portée hautement politique, quand les corps sont soumis à des épreuves qui incarnent la résistance.
Le numéro scrute aussi la reconstruction mémorielle des événements qui entraîne la sélection des figures emblématiques. Il montre comment la mémoire hiérarchise non seulement les actes mais leurs auteurs, valorisant souvent le sacrifice des hommes et rétablissant, à travers une stricte répartition des rôles, un ordre social que les rébellions avaient pourtant cherché à contester.

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