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Jeanne d’Arc, une adolescente comme les autres ?

Article de Steve Vilhem, Marie Rose Moro

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXV, n° 2, juillet-décembre 2022, pp. 59-75.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Adolescent, Approche historique, Psychiatrie, Folie, Hystérie, Schizophrénie, Épilepsie, Anorexie, Trouble de la personnalité, Identité, Crise, Jeanne d'Arc

Jeanne d’Arc (1412-1431) est l’une des figures les plus emblématiques de l’histoire de France. Refusant le destin qui lui était assigné – mariage et maternité – elle quitte sa famille pour l’armée, délivrant Orléans à l’âge de 17 ans avant d’être capturée puis brûlée vive deux années plus tard. Objet de fascination, la trajectoire unique de cette adolescente a suscité maintes interrogations de la part des médecins qui se sont intéressés à sa vie et aux évènements qui l’ont ponctuée. Dans ce travail, nous proposons de retracer l’ensemble des rétro-diagnostics attribués à Jeanne d’Arc depuis le XIXe siècle. Loin de vouloir nous astreindre à un exercice similaire de pathologisation du personnage, nous souhaitons, à l’aune des éléments biographiques et des diagnostics évoqués, proposer d’imaginer Jeanne d’Arc sous les traits d’une adolescente comme les autres.

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Temporalité psychique et traitement de l’affect dans un cas de schizophrénie

Article de Valentine Feugas, Catherine Azoulay

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 61, n° 4, octobre-décembre 2022, pp. 361-370.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychose, Schizophrénie, Temps, Durée, Mélancolie, Rorschach (Test de)

En France, les politiques de santé publique en psychiatrie visent à l’inclusion sociale et à la mise en place de projet pour les patients souffrant de troubles psychotiques. La possibilité de s’inscrire dans des projets dépend de la capacité à investir de la temporalité psychique. Elle suppose d’investir le temps chronométrique qui doit pouvoir se lier à une représentation subjective et affectée du temps. Néanmoins, chez les patients psychotiques, les capacités de liaison apparaissent particulièrement mises à mal par les processus de déliaison. Ainsi, nous nous interrogeons sur la nature de l’investissement du temps chez ces patients. Nous proposons en premier lieu un aperçu de la littérature psychanalytique et psychiatrique sur le concept de temporalité psychique. La littérature montre que si certains patients inhibés ont une représentation figée du temps, d’autres patients investissent une représentation confuse ou désorganisée de la temporalité. Afin d’illustrer nos propos nous avons souhaité étudier l’investissement de la temporalité dans le protocole de Rorschach et de TAT d’Élise, une patiente schizophrène. Chez cette patiente, l’utilisation des processus primaires semble lui permettre d’investir une temporalité dynamique et vivante. D’une part, ils organisent une rythmicité entre l’organisation et la désorganisation de la pensée. D’autre part, ils lui permettent une alternance entre un passé lié à des affects mélancoliques et un futur marqué par les mouvements maniaques. Enfin les processus primaires semblent avoir permis l’inscription en souvenir d’une idée délirante.

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Pop & psy : comment la pop culture nous aide à comprendre les troubles psychiques

Livre de Jean Victor Blanc, édité par Plon, publié en 2022.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Handicap psychique, Culture, Média, Trouble bipolaire, État dépressif, Dépression post-partum, Thérapie, Manie, Schizophrénie, Trouble du comportement alimentaire, État limite, Addiction, Traumatisme, Guerre, Suicide, Contrainte, Psychiatrie, Injonction thérapeutique

Dans ce véritable manuel pop de la psychiatrie moderne (et vice versa), le Docteur Jean-Michel Blanc éclaire d'un jour nouveau les principales pathologies et évoque la santé mentale d'une manière plus positive et plus conforme à son quotidien de médecin. Lorsque les stars et les séries nous aident à comprendre les troubles psychiques... La représentation des troubles mentaux est généralement erronée et paradoxale.
D'un côté, ils exercent une fascination, des tabloïds aux nombreuses oeuvres mettant en scène des troubles psychiques ; de l'autre, ils font peur, et leurs approches artistiques, souvent terrifiantes, sont prises pour argent comptant. Fréquemment abordée, la maladie mentale reste pourtant mal comprise. Se rase-t-on forcément la tête comme Britney Spears lorsqu'on est bipolaire ? La schizophrénie ressemble-t-elle à un dédoublement de la personnalité façon Black Swan ? Une série Netflix peut-elle déclencher des suicides ? Si je prends des antidépresseurs, vais-je me retrouver dans Requiem for a Dream ? Répondre à ces questions en mixant culture pop et psychiatrie, tel est le pari du Dr Jean-Victor Blanc dans ce livre à la fois sérieux, scientifique et divertissant.
Ainsi souhaite-t-il rendre sa discipline, encore méconnue, accessible au grand public afin de diminuer la stigmatisation dont les personnes touchées par les troubles psychiques sont victimes.

Le cannabis en garde à vue

Article de Ivana Obradovic, Christian Ben Lakhdar, Fabrice Olivet, et al.

Paru dans la revue Psychotropes, vol. 28, n° 1, 2022, pp. 5-158.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Cannabis, Législation, Dépénalisation, Réduction des risques, Sécurité, Économie, Demande, Production, Thérapie, Infraction, Consommation, Schizophrénie, Risque, Adolescent, Uruguay

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Autisme : le passage à l'âge adulte

Livre de René Pry, Eric Pernon, Dominique Fiard, édité par Tom Pousse, publié en 2022.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Adulte, Diagnostic, Trouble bipolaire, TED, Anxiété, Schizophrénie, État dépressif, Sexualité, Hyperactivité, Formation, Enseignement supérieur, Université, Emploi, Logement, Fratrie, Accompagnement

Dans l'autisme, la transition vers l'âge adulte est très souvent un moment difficile. Difficile tout d’abord pour la personne concernée, mais aussi éprouvante pour ses proches.
Cette période s’inscrit en effet dans un contexte de transformations personnelles et contextuelles, où il va s’agir de s’adapter, de modifier ou de fabriquer des environnements nouveaux.
Les transformations personnelles concernent tout à la fois les modifications neuropsychologiques et somatiques observées durant l’adolescence, que les évolutions cliniques du trouble, dans lesquelles on note souvent l’apparition de nouvelles associations avec d’autres psychopathologies (anxiété, dépression…). Et, pour certains sujets, beaucoup plus rares, c’est aussi l’annonce d’un diagnostic tardif, avec toutes ses conséquences.
Mais l’entrée dans l’âge adulte, c’est aussi une profonde modification de l’environnement du sujet : recherche d’une formation ou d’un emploi, d’un logement, d’un partenaire. Ces contraintes, surdéterminées par le poids des normes sociales, vont nécessiter la mise en place de soutiens, de programmes, d’interventions qui vont mobiliser les parents, la fratrie, mais aussi les employeurs, les personnels éducatifs, et parfois nécessiter des aménagements législatifs et sociétaux concernant ce que certains nomment un « handicap ».
Ce livre, à partir d’une revue de la littérature internationale centrée sur ce thème, et même si beaucoup d’articles concernent l’autisme sans déficience intellectuelle, aborde toutes ces questions.
Il n’y a pas à ce jour de réponses « clés en main ». Chaque pays, parfois chaque région apporte son lot de solutions. Mais, dans tous les cas, une synthèse méritait d’être proposée aux personnes concernées ou intéressées par cette problématique.

Quel accueil pour les familles ?

Article de Marie Christine Cabié, Dominique Januel, Andrianisaina Schenin King, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 241, octobre 2019, pp. 23-81.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Santé mentale, Famille, Partenariat, Équipe soignante, Hospitalisation, Fratrie, Schizophrénie, Parents, Accueil, Entretien, Approche systémique, Thérapie familiale, Aidant familial, Hospitalisation d'office, Généalogie

Alors qu'au quotidien, l'essentiel de l'accompagnement des personnes souffrant de troubles psychiques est assuré par la famille, les proches se sentent encore trop souvent rejetés, mal informés, voire culpabilisés. Dans ces conditions, comment peuvent-ils soutenir la personne malade ? Témoins de l'itinéraire et du positionnement complexe des aidants, qui absorbent la maladie aigüe puis deviennent acteurs du rétablissement, des soignants tentent de les écouter, de leur transmettre des savoirs et de consolider leurs ressources.

L'évolution à long terme d'un cas de psychose infantile. Plaidoyer pour la réhabilitation du terme de "psychose"

Article de Hélène Lazaratou, Aggeliki Mouselimi, Nafsika Tsipa, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXII, n° 1, janvier-juin 2019, pp. 19-35.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Oralité, Psychose infantile, Nosographie, Schizophrénie, Autisme, Évolution, Approche clinique, Boulimie, Diagnostic

Dans ce travail, les auteurs présentent le cas clinique de Mme M., patiente reçue pour la première fois à l’âge de 7 ans, suivie en psychothérapie pendant deux ans et revue à l’âge de 30 ans. Pour l’étude de ce cas, le travail s’est centré sur deux axes. Le premier axe est psychodynamique. Il permet de faire une lecture des troubles en appui sur la notion d’ « oralité » qui s’est déployée tout au long de la vie de la patiente et ceci en grande partie en lien avec la qualité de la relation à l’objet maternel. Le deuxième axe est nosographique. On discute ici l’utilité du concept de « psychose infantile », terme rencontré uniquement dans la nosographie française. Dans les travaux anglo-saxons, le terme « troubles du spectre autistique » regroupe tous les tableaux cliniques graves de l’enfance. L’évolution de Mme M. vers la schizophrénie prouve la nécessité du diagnostic différentiel entre les deux concepts cliniques qui correspondent à des fonctionnements psychiques très différents.

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La plainte somatique en psychiatrie

Article de Didier Bourgeois, Nabil Hallouche, Magali Coldefy, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 238, mai 2019, pp. 25-79.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychopathologie, Psychiatrie, Espérance de vie, Maladie, Morbidité, Mortalité, Santé, Santé mentale, Accès aux soins, Suivi médical, Autisme, Souffrance, Schizophrénie, Comportement alimentaire, Obésité

L'espérance de vie de personnes souffrant de troubles psychiques sévères est en moyenne écourtée de 15 à 20 ans et leur taux de mortalité est 3 à 5 fois supérieur à celui de la population générale. La majorité de ces décès est imputable à des causes somatiques. En effet, pour des raisons multiples, l'accès aux soins somatiques est réduit et la prévention médiocre. Face à ce constat, la plainte somatique doit toujours interpeller les soignants en psychiatrie. A l'heure ou le parcours du patient s'inscrit comme ligne directrice de l'organisation des soins, le travail en réseau s'impose !

Schizophrénie et cannabis

Article de Amine Benyamina, Marianne Hermand, Oussama Kebir, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 237, avril 2019, pp. 23-83.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie, Cannabis, Addiction, Sevrage, Travail d'équipe, Traitement médical, Approche cognitive, Adolescent, Cerveau, Hospitalisation, Groupe de parole, Équipe soignante, Représentation sociale, Émotion, Motivation, Thérapie, Méthode

Plus d'un quart des patients souffrant de schizophrénie présentent un abus/dépendance au cannabis. Leur parcours de soins est alors marqué davantage par l'instabilité, le recours fréquent aux urgences, la violence, la désinsertion sociale et les problèmes médico-légaux. L'approche intégrée, caractérisée par la prise en charge simultanée des troubles psychotiques et addictifs, reste la plus efficace, mais elle est peu proposée par manque de moyens. Face à ces troubles concomitants comment malgré tout engager des soins cohérents ?

Les envahisseurs. Irruption des psychoses infantiles en hôpital de jour pour adultes

Article de Martine Girard, Françoise Gouzvinski

Paru dans la revue Empan, n° 113, mars 2019, pp. 18-25.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie, Psychose infantile, TED, Autisme, Hôpital de jour, Espace, Psychose

L’auteur aborde la dimension psychopathologique des psychoses infantiles (TED, F84) depuis le dispositif d’un hôpital de jour pour adultes à partir de 16 ans, accueillant principalement des schizophrènes. Après un détour historique et terminologique autour de l’autisme et de l’autoérotisme, l’auteur revient sur la clinique d’un envahissement massif de l’espace-temps institutionnel et de débordements physiques inépuisables ainsi que sur les modalités de leur traitement. Pour conclure sur les confins cliniques entre psychose infantile et psychose de l’adulte.

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