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Le déni

Article de Nicolas Gougoukis, Bernard Odier, Guillaume Von Der Weid, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 240, septembre 2019, pp. 23-75.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Déni, Mécanisme de défense, Psychisme, Concept, Thérapeute, Psychose, Psychiatrie, Alcoolisme, Anorexie, Grossesse, Prison, Détenu, Crime sexuel, Criminalité, Relation soignant-soigné

Mécanisme de défense fréquemment rencontré en clinique psychiatrique, le déni est souvent invoqué : il compromettrait l'alliance thérapeutique, serait responsable de la non-observance et des rechutes.. Déni de la maladie, déni de grossesse ou dans l'anorexie, déni de l'agresseur sexuel ou du meurtrier... Comment le soignant peut-il appréhender ce mécanisme ? Mensonge, dénégation, refoulement, clivage, comment se repérer ? Sans chercher à confronter le patient à une réalité dont il ne peut et ne veut rien savoir, le soignant doit s'attacher à envisager finement le contenu du déni et de ses effets.

Expériences anorexiques : disparaître pour exister ?

Article de Claude Tapia, Christine Durif Bruckert

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 370, septembre 2019, pp. 48-52.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Anorexie, Identité, Corps

Expériences anorexiques. Récits de soi, récits de soin apporte un éclairage sur le vécu d’une trentaine de femmes ayant traversé une période d’anorexie mentale au cours de leur vie. Christine Durif-Bruckert y développe notamment la question identitaire, se fondant sur une construction « en creux », où toute forme de désir ou de sentir son corps est évincé. Ou comment l’anorexie peut-elle être un engrenage dans la quête de soi à travers l’anéantissement de son corps, et où s’établit une interaction forte entre corps social et corps anorexique. Des paradoxes que n’hésite pas à aborder l’entretien ici proposé.

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Violence en psychiatrie

Article de Jacqueline Bernat de Celis, Alain Braconnier

Paru dans la revue Adolescence, tome 37, vol. 2, n° 104, avril-juin 2019, pp. 221-500.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Violence, Crise, Haine, Anorexie, Agressivité, Automutilation, Identité sexuelle, Souffrance psychique, Passage à l'acte

La notion de violence en psychopathologie renvoie avant tout à la quantité de l’excitation en jeu. Envisager la violence à l’adolescence revient donc à considérer ce qui bouleverse l’économie de l’adolescent au point de déborder ses ressources psychiques. C’est à cette période de la vie la conjonction de sources d’excitations internes et de stimulations excessives, alors que l’investissement des relations aux parents n’a plus le même rôle économique, qui fait le " traumatisme de l’adolescence ".
L’article décrit comment les tentatives de solutions trouvées dans le soin psychiatrique de l’adolescent hospitalisé en unité de crise, aident à appréhender la graduation et la complexité des facteurs participant à la violence qui scelle souvent cette clinique. L’adolescent interroge, ici comme ailleurs, les différents niveaux de contenants comme trois poupées russes : la contenance globale, la contenance locale et la contenance individuelle.
Il n’y a pas d’évidence à soigner sous contrat les formes sévères d’anorexie, si ce n’est qu’il paraît nécessaire à la rencontre de trouver un dispositif pour encadrer la haine. La haine de soi et la haine de l’autre ont comme caractéristique de s’éprouver plus que de s’exprimer en empruntant la voie corporelle, pour laquelle le cadre contractuel constitue une réponse encore pertinente pour permettre de dépasser l’épreuve.

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