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Marie-Amélie Le Fur : "J'espère voir apparaître des politiques transversales sport-santé-qualité"

Article de Marie Amélie Le Fur, Florence Roux

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 16/2662, Semaine du 24 au 30 avril 2023, p. 35.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, Personne handicapée, Sport adapté, Sport, Accessibilité, Collectivité territoriale, Santé, Solidarité

Marie-Amélie Le Fur, championne paralympique et présidente du Comité paralympique et sportif français (CPSF), compte plus que jamais sur les collectivités pour faire progresser la pratique parasportive et l'inclusion dans le monde du sport.

Handicap et santé sexuelle. La pair-aidance au service de l’autodétermination

Article de Laetitia Rebord

Paru dans la revue Vie sociale, n° 38, octobre 2022, pp. 135-144.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, Sexualité, Pair aidant, Empowerment, Santé, Épanouissement

Il est légitime que la santé sexuelle des personnes en situation de handicap soit aujourd’hui traitée par les professionnels directement concernés. La pair-aidance et l’empowerment sont autant de pratiques qu’il est nécessaire d’appliquer dans le champ de la santé sexuelle des personnes en situation de handicap pour développer l’autodétermination indispensable à l’épanouissement dans la vie intime et relationnelle. Il existe différents types d’accompagnement à mettre en place par et pour les pairs, ainsi qu’à destination des professionnels du médico-social et de la santé.

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La fin d’un tabou

Article de François Crochon

Paru dans la revue Vie sociale, n° 38, octobre 2022, pp. 89-104.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, Sexualité, Santé, Développement, Empowerment, Pair aidant

Après avoir évoqué l’actualité foisonnante sur la thématique vie intime, affective et sexuelle des personnes en situation de handicap, l’article propose un regard sur l’évolution des postures des professionnel·le·s de l’accompagnement et du soin. Il promeut de s’orienter vers une approche centrée sur le développement du pouvoir d’agir en santé sexuelle, qui permet de s’extraire du validisme et des contre-attitudes sclérosantes. Pour donner à voir la mise en œuvre de ce changement de paradigme, trois réponses concrètes et innovantes seront présentées afin d’illustrer l’accès à la littératie en santé sexuelle, le renforcement de la participation des personnes accompagnées et le soutien par les pairs.

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La surdité face à la pandémie. Un silence qui nous interroge tous

Article de Donata Chirico

Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 15, 2021-2, pp. 105-114.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Surdité, Épidémie, Santé, Crise, Langue des signes, Communication, Accessibilité, Discrimination

L’histoire socio-culturelle de la surdité naît en France au milieu du XVIIIe siècle. Charles-Michel L’Épée – un prêtre inconnu auquel l’Assemblée Constituante accordera en 1791 le titre de bienfaiteur de l’humanité – fait la connaissance fortuite de deux sœurs sourdes. Étonnamment pour l’époque, elles communiquent par un langage visio-gestuel, habituellement très peu pratiqué par les sourds. Depuis toujours, être sourd signifiait être considéré « naturellement » inapte à toute activité linguistique et cognitive. Pourtant, L’Épée comprend que pour déconstruire ce préjugé il suffirait que les sourds accèdent à l’instruction par la vue. Sa rencontre inattendue lui avait démontré que ces derniers avaient « à portée de main » une langue qu’ils maîtrisaient spontanément et qui renversait ainsi tout ordre de discours les concernant. C’est exactement ce que L’Épée réalisa lorsqu’il décida de « mouler » le langage naturel des sourds pour qu’il devienne un système « méthodique » de signes et finalement une langue des signes. Dès lors, on assiste à un échange de pas qui depuis n’aura pas d’égale. Gagné le droit à leur propre parole, les sourds peuvent finalement se vivre comme citoyens. Toutefois, au XIXe siècle, l’histoire culturelle de la surdité a terriblement ralenti au point d’être complètement arrêtée un moment. Suite au célèbre Congrès de Milan du 1880, l’emploi de la langue des signes fut interdite dans les écoles pour sourds. En Italie comme ailleurs, il faudra plus d’un siècle avant que la langue des signes sorte de la clandestinité à laquelle cet événement l’avait contrainte. Par ailleurs, on est jamais vraiment sorti de l’« audisme » dont le Congrès de Milan fut et est l’expression la plus explicite et définie. Des traces subsistent à tous les niveaux de la vie sociale et culturelle, notamment des politiques relatives à l’instruction et à l’information. Celle de la période de la pandémie de Covid-19 n’a pas fait de différence.

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Le sport et l’enfant en situation de handicap

Article de Cyrille Arnaud, Franck Sez, Caroline Bresson, et al.

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 350, octobre 2021, pp. 29-32.

Mots clés : Santé-Santé publique, Handicap-Situations de handicap, Sport adapté, Activité physique, Enfant handicapé, Intégration, Suivi médical, Santé, IME, Handicap mental

Dans une société inclusive, tous les enfants en situation de handicap doivent pouvoir profiter des bienfaits d’une activité physique. En fonction de la situation de chaque famille, une offre de différents types d’activités peut leur être proposée. Le suivi médical et l’accompagnement demandent une vigilance accrue ; la préservation de la santé restant une priorité absolue.
Malheureusement, le manque d’information ou de visibilité ne rend pas évidente la pratique du sport pour les enfants porteurs de handicap. L’initiative d’un club d’arts martiaux de la Nièvre consiste en une pratique adaptée aux enfants avec handicap mental, en collaboration avec un institut médico-éducatif.

Quels chemins pour retrouver un emploi quand on a perdu sa santé au travail ?

Article de Manuella Roupnel Fuentes

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2021, pp. 125-143.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, Travailleur handicapé, Recherche d'emploi, Parcours professionnel, Chômage de longue durée, Réinsertion professionnelle, Reconversion professionnelle, Emploi précaire, Santé, Discrimination

Cette enquête qualitative porte sur l’épreuve de la recherche d’emploi de personnes reconnues administrativement en situation de handicap à la suite d’un accident de travail ou d’une usure professionnelle. Après une longue période d’interruption d’activité professionnelle, ces travailleurs et travailleuses ont participé à des dispositifs de remobilisation professionnelle. Ils ont été interrogés dans ce cadre (n = 34) puis deux ans après (n = 26). L’étude longitudinale a permis de mettre en lumière la diversité des parcours suivis à l’issue de ce module : ces trajectoires vers l’emploi ont pu être réussies, heurtées ou bloquées. Dans les parcours qui ont abouti à un emploi, la réinsertion professionnelle est surtout permise par une adaptation des formes et du contenu du travail aux contraintes de santé. Mais une partie des personnes interrogées a connu des itinéraires heurtés, entravés notamment par des difficultés pour accéder à une reconversion totale ou à une formation, et les amenant à retrouver des emplois précaires. D’autres enfin ont vu leurs perspectives de réinsertion bloquées par leur état de santé mais aussi par l’état du marché du travail, les conduisant à un fort découragement voire à renoncer à pouvoir un jour retrouver le chemin de l’emploi.

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Les évolutions de la reconnaissance des (in)capacités juridiques : une comparaison France-Québec

Article de Benoît Eyraud, Audrey Anne Dumais Michaud, Simon Saint Onge, et al.

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 129-152.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Capacité juridique, Santé, Protection sociale, Modèle, Vulnérabilité, Droits des usagers, Reconnaissance, Expertise, Évaluation, Expertise médicale, Individualisation, Québec (province du)

Les travaux comparatifs sur les enjeux de santé et de protection sociale ont développé des modèles concernant l’organisation sociopolitique de l’État social, prenant en compte notamment le coût des prises en charge des personnes vulnérables. Peu se sont en revanche intéressés à la place des droits civils et politiques dans la comparaison.
Au-delà de l’augmentation du nombre de mesures de contraintes légales dans de nombreux pays occidentaux, la reconnaissance des (in)capacités juridiques soulève la question des répercussions que peuvent produire des situations de handicap, de dépendance ou de maladie sur l’exercice par les personnes vulnérables de leurs droits. Elle révèle plus largement les tensions concrètes produites par la coexistence d’idéaux difficiles à articuler, comme ceux d’autonomie et de protection ou de solidarité et de liberté.
Cet article entend comparer de manière sociohistorique l’évolution des modes de reconnaissance des (in)capacités juridiques en France et au Québec. Il éclaire la place prise par des acteurs et savoirs « experts » dans l’évaluation clinique des (in)capacités ainsi que celle d’experts internationaux des droits humains en dégageant les éléments saillants de trois modes de reconnaissance des (in)capacités. Il met en perspective les articulations et tensions contemporaines entre le souci clinique pour les personnes vulnérabilisées et celui du respect de leurs droits.

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La nuit en établissement

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Damien Lecocq, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 29, septembre-octobre 2020, pp. 7-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Établissement pour personnes âgées, Établissement pour personne handicapée, Travail de nuit, Surveillant de nuit, Accompagnement, Usager, Trouble du sommeil, Trouble du comportement, Pratique professionnelle, Activité, Rythme, Santé, Maladie, Conditions de travail, EHPAD, Assistant de soins en gérontologie, Nuit

Niveau de responsabilité élevé, autonomie, rigueur : les qualités du travail de nuit requièrent inévitablement de l'expérience pour les professionnels qui accompagnent, en effectif réduit, des personnes âgées ou en situation de handicap. Intervenant sans la présence de leur hiérarchie et sans le soutien des équipes pluridisciplinaires, les travailleurs de nuit dits "veilleurs" ont longtemps été mal considérés... et cantonnés aux rondes et autres surveillances d'usagers alités ou endormis. Mais force est de constater que, la nuit, dans les les institutions, le silence et le sommeil ne règnent pas sans partage. Il y a les insomnies, les déambulations, les angoisses, les troubles du comportement, les fins de vie et autres urgences médicales à gérer : autant d'imprévus qui demandent réactivité et maîtrise de soi. Au fil des années, l'accompagnement de nuit a évolué. Les pratiques professionnelles ont changé, comme c'est aussi le cas pour les interventions en journée. Dans de nombreux établissements, les résidents ne sont plus couchés avant le départ des équipes de jour. Des activités en groupe ou individuelles sont proposées au cœur des soirées et même au milieu de la nuit, avec toutefois toujours le même objectif : accompagner les usagers vers l'endormissement. La collectivité veille de plus en plus sur le rythme des usagers et la qualité de leur sommeil, mais également sur la santé des professionnels. Et pour cause, les différents rapports ont mis en évidence les effets néfastes sur la santé du travail de nuit. Problèmes de sommeil, troubles métaboliques, prises de poids, diabète, cancers, maladies coronariennes... Cette liste non exhaustive interroge. Les rapports nationaux et d'expertise ne peuvent donc plus être ignorés. C'est pour cette raison que, sur le terrain, de nouvelles organisations voient le jour. Si la continuité de service est toujours recherchée, l'amélioration des conditions de travail pour les équipes de nuit, tout comme le respect du rythme des résidents, fait désormais partie des priorités de l'accompagnement nocturne en établissement.

Les pratiques de réhabilitation personnalisée pour améliorer l’état de santé des personnes déficientes intellectuelles à travers le projet HAPAS

Article de Muriel Argence, Christophe Tourrel, Damien Vilamanya, et al.

Paru dans la revue Empan, n° 118, juin 2020, pp. 62-67.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Activité physique, Handicap mental, Autisme, Santé, Sport adapté, Prise en charge, Maladie de longue durée, Qualité de la vie, Réadaptation, Bientraitance

Quatre enseignants en activités physiques adaptées et santé (EAPAS) travaillant auprès de personnes en situation de handicap mental et/ou atteintes de troubles du spectre de l’autisme ont observé que certaines problématiques de santé, souvent méconnues ou banalisées, n’étaient pas suffisamment prises en charge, aussi bien par les acteurs de santé que par les professionnels du secteur social et médico-social. Ces enseignants proposent, sur le département des Pyrénées-Orientales, une prise en charge « santé » basée sur l’activité physique.

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Inclusion, bien-être et APA thérapeutique

Article de Aurélien Nosal, Ludwig Lecouëdic

Paru dans la revue Empan, n° 118, juin 2020, pp. 54-61.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Intégration, GEM, Sport, Activité physique, Sport adapté, Association, Adaptation, Handicap psychique, Santé

À l’heure où les cliniques psychiatriques ne se désemplissent pas, le rôle des GEM est primordial, pour « l’avenir du handicap psychique » notamment, mais également pour les personnes avec des troubles du spectre autistique ou vieillissantes. En effet, les groupes d’entraide mutuelle permettent d’apporter un autre regard : vierge et non médical. Certes, la distinction entre soin et accompagnement n’est pas toujours clarifiée correctement auprès de tous, ce qui ne donne pas encore une entière légitimité aux bienfaits des GEM. Il est vrai que pour le moment il n’y a pas assez de recul sur ces pratiques. Toutefois, Patrick Gohet, délégué interministériel aux Personnes handicapées, déclarait en 2004 dans une interview à Sport adapté magazine : « Il est indispensable que, dans les structures de vie et de travail où il y a des activités d’accompagnement, les activités physiques et sportives trouvent toute leur place. » C’est pourquoi l’association sportive Actiphypsy vise un accompagnement exigeant des usagers des GEM à partir d’une pratique raisonnée des activités physiques adaptées (APA) et accompagnés par des professionnels APA.

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