Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.
Livre de Jean Pierre Marmonier, édité par Tom Pousse, publié en 2022.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Technologie numérique, Réseau social, Maturité, Imaginaire, Réel, Éducation, Collège, Psychologie du développement, Développement cognitif, Corps, Socialisation, Conscience de soi, Groupe, Identité, Autonomie, Trouble du comportement, Apathie, Anxiété, Psychopathologie, Jeune, Sexualité, Parents, Relation enfant-parents, Relation pédagogique
Les adolescents de la génération web 2.0 sont-ils différents de leurs aînés, ou sont-ils foncièrement les mêmes, c’est-à-dire avant tout des adolescents sortant de l’enfance pour finir par arriver, dans un délai variable, à l’âge de la maturité ? Quelles sont les causes de fragilité chez certains ? Parents et maîtres doivent-ils, pour s’adresser à eux, prendre en compte leur spécificité d’être nés avec la Toile et les réseaux, comme deux mille sept cents ans avant eux, des adolescents étaient nés en même temps que l’écriture ?
C’est à ces questions que Jean-Pierre Marmonier tente de répondre, en illustrant les explications conceptuelles qu’il avance par des propos que les adolescents lui ont confiés ou l’ont laissé noter. Il prend aussi soin de rappeler aux parents comme aux adultes référents que si jeunesse passe, ce temps qui dure plus d’une décennie est un temps incompressible et indispensable de construction et déconstruction. Or durant cette période, les adolescents ont plus que jamais besoin de guides.
Qui sont ces élèves " absentéistes " que l'on rencontre pourtant si souvent dans leurs collèges ? Pendant près de trois ans, Etienne Douat a suivi ces collégiens qui font l'école buissonnière : ni décrochés ni accrochés tout à fait.Ses investigations restituent et analysent l'oscillation de leurs pratiques et leur ambivalence face à l'institution scolaire, faites d'expériences socialisatrices contradictoires par rapport aux impératifs scolaires, aussi bien dans les familles ou les groupes de pairs. que dans les collèges eux mêmes. En nommant " absentéistes " des élèves qui sont en réalité encore très présents. en se polarisant sur la surveillance, le comptage et la répression de ces jeunes et de leurs familles, supposées défaillantes, l'institution s'interdit de penser la complexité du phénomène, tout en déployant des dispositifs souvent contre productifs.A l'opposé d'une pensée qui " déscolarise " la question, ce livre propose au contraire de mettre la focale sur ce qui se joue au coeur de l'école elle même. Les acteurs éducatifs mobilisés autour de la question de l'absentéisme pourront ainsi s'appuyer sur l'analyse des relations avec les familles et les élèves, ainsi que de la manière dont on confronte ces derniers aux apprentissages, à un certain emploi du temps et du corps et aux verdicts scolaires.
80% des élèves punis au collège sont des garçons. L’ouvrage de Sylvie Ayral montre que les punitions ont un effet pervers. Elles consacrent les garçons dans une identité masculine caricaturale, renforçant les conduites qu’elles prétendent corriger : le défi, la transgression, les comportements sexistes, homophobes et violents. Le livre explore toutes les facettes de cette hypothèse en interrogeant les règlements intérieurs, les registres de sanctions et en donnant la parole aux élèves et aux adultes qui les encadrent. Aux antipodes de la tolérance zéro et du tout répressif, l’auteur plaide pour une éducation non sexiste, une mixité non ségrégative et la formation des personnels éducatifs au genre. Ces propositions apparaissent comme une urgence si l’on veut comprendre et traiter les rapports de domination et la violence qui empoisonnent le quotidien des élèves et des enseignants.
« François est un jeune professeur de français dans un collège difficile. Il n'hésite pas à affronter Esmeralda, Souleymane, Khoumba, et les autres dans de stimulantes joutes verbales, comme si la langue elle-même était un véritable enjeu. Mais l'apprentissage de la démocratie peut parfois comporter de vrais risques. »
Cette recherche a pour objet l'étude de l'influence des variables socio-scolaires (...) sur la probabilité pour les élèves d'être sanctionnés. L'étude par questionnaire a porté sur un échantillon de 668 élèves scolarisés en classe de 5e et 3e répartis sur cinq collèges très différenciés socialement et scolairement. L'analyse multivariée permet de dégager l'influence nette de chacune des variables socio-scolaires. Toutes choses égales par ailleurs, la probabilité de la sanction est, pour la plupart des types de sanction, fonction du niveau scolaire, du genre, de l'origine sociale, de l'âge, du type d'établissement et du comportement de l'élève. L'origine ethnique des élèves n'exerce pas d'effet sur la probabilité de la sanction, contrairement à ce que montraient les résultats des recherches précédentes.