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Réponses 1 à 10 sur un total de 139

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Etre parent en 2024

Article de Laurence Bernabeu

Paru dans la revue Vers l'Education Nouvelle, n° 593, avril-juin 2024, pp. 24-29.

Mots clés : Enfance-Famille, Famille, Parentalité, Parents, Rôle, Compétence, Évolution, Éducation, Assistance éducative, Soutien à la parentalité, Apprentissage

Qu'est-ce qu'être un bon parent ? C'est un des sujets favoris des dossiers que l'on trouve en kiosque et qui assaillent les parents d'aujourd'hui. Les réseaux sociaux, la télé et la presse magazine se jouent de cette angoisse qui enfle et qu'alimente un marché du coaching parental florissant.

Évaluation du fonctionnement familial : le modèle des fonctions de Guy Ausloos comme données probantes fondées sur la pratique

Article de Stéphane Bujold, Guy Ausloos

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 44, n° 3, septembre 2023, pp. 211-222.

Mots clés : Enfance-Famille, Famille, Évaluation, Compétence, Symptôme, Modèle, Approche clinique, Rôle, Fonction, Thérapie

Bien qu’il existe différents types de modèles d’évaluation du fonctionnement familial (Pauzé et Petitpas, 2013 ; Pauzé et al., 2017), cet article vise à présenter le modèle d’évaluation du Dr Guy Ausloos comme une pratique clinique (Practice-Based-Evidence) efficace. Il appert que la théorie des fonctions du Dr Ausloos est un outil clinique qui a le mérite d’être facilement utilisé par une panoplie de thérapeutes, allant des débutants aux plus expérimentés. Cette théorie comprend six fonctions selon deux catégories : les fonctions logistiques (programmation, pilotage et contrôle) et les fonctions relationnelles (communication, distance et mémoires). Cette évaluation a l’avantage de mener directement à des hypothèses permettant l’établissement du plan d’intervention. Finalement, ce modèle s’inscrit dans la logique de la compétence des familles (Ausloos, 1995).

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Parentalités contingentes : s'occuper d'un enfant qui n'est pas le sien, un travail maternel non protégé

Article de Marianne Modak

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2023, pp. 151-165.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfant, Homoparentalité, Statut, Législation, Filiation, Procréation médicalement assistée, Rôle, Séparation, Famille, Implication personnelle, Substitut parental, Généalogie, Norme sociale, Mère, Suisse

Si de nos jours, en Suisse comme en France, la grande majorité des enfants sont élevés par leurs deux parents légaux et en couple, d’autres, toutefois, circulent dans des configurations familiales moins conventionnelles et sont amenés à être pris en charge par des adultes qui, sans être leur père ou mère légitime, dans les faits assument un rôle parental. Vivre au quotidien avec un·e enfant les engage dans une relation parentale que le droit ne reconnaît pas, ni même parfois leur entourage, ce qui peut être une source de vulnérabilité. Certaines personnes, à l’exemple des femmes interviewées dans cet article, vivent douloureusement ce déni de reconnaissance.

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“L’adoption transnationale est une migration forcée”

Article de Brigitte Bègue

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3230, 22 octobre 2021, pp. 32-33.

Mots clés : Enfance-Famille, Adoption, Migration, Origine, Famille, Accouchement sous X, Rôle, Mère, Politique, Justice

Née sous X, celle qui se définit comme afroféministe a été adoptée à l’âge de 5 mois par un couple blanc. Partageant sa vie entre recherche, création et militantisme, l’adoption s’inscrit, selon elle, dans une histoire de domination et de violences.

La place des familles : de l'intégration à la reconnaissance

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 10, octobre 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Famille, Rôle, Établissement social et médicosocial, EHPAD, Reconnaissance, Intégration, Relation triangulaire, Aidant familial, Usager, Équipe soignante, Accompagnement, Communication, Habilitation, ESAT, Projet individualisé, Épidémie, Confiance, Personne âgée, Personne handicapée, Maladie d'Alzheimer

RECONNAISSANCE. Trouver sa place. Conserver un rôle auprès de son proche institutionnalisé, le tout dans un moment de souffrance, où l’aidant se sent fébrile. Mais aussi coupable de ne plus avoir la force de s’occuper quotidiennement de son parent vieillissant ou de son enfant en situation de handicap et de choisir/subir une institutionnalisation. Pendant longtemps, les familles ont été mises de côté, parfois niées ou à peine informées par les équipes dont la priorité était d’accompagner des personnes vulnérables. Progressivement, les textes législatifs et les pratiques ont évolué. La loi du 2 janvier 2002 a marqué un tournant avec la naissance du projet personnalisé, le fameux PAP, et la constitution des conseils de vie sociale. Ces outils ont favorisé une meilleure reconnaissance des proches aidants ce qui a permis l’indispensable partage des informations nécessaires à la continuité des soins.
INCOMPREHENSIONS. Malgré ces avancées notables, de nombreuses familles peinent toujours à trouver leur place. A l’affût du moindre signe de maltraitance, elles surveillent plutôt qu’elles ne veillent sur leurs parents, ce qui provoque souvent des réactions teintées d’agacement chez les soignants. Si les deux parties sont au départ bien intentionnées, elles continuent de creuser le schisme qui les sépare à force d’absence d’échanges et de communication.
EVOLUTION DES PRATIQUES. Si la prise de conscience est lente, elle semble tout de même engagée. En Ehpad ou en foyer pour personnes en situation de handicap, le travail partenarial, synonyme d’une meilleure qualité de vie pour les personnes vulnérables, leurs familles et par voie de conséquence pour les professionnels, s’impose. Dans le secteur du handicap et de l’enfance, les équipes éducatives choisissent de mettre en avant la relation avec les parents. Depuis quelques années, un nouveau métier a émergé : les coordonnateurs de projet qui facilitent le lien. Si la priorité reste l’envie et les besoins des usagers, les professionnels écoutent désormais la parole des proches. Épaulées, les familles bénéficient d’informations délivrées pour mieux comprendre la maladie de leur proche, des cafés des aidants sont organisés afin de leur offrir un espace de parole et, plus récemment, certains établissements leur ont ouvert les portes : possibilité d’accompagner son proche pour la toilette, de manger avec lui, etc. A ce moment précis, le Covid s’est invité dans les structures qui ont dû fermer leur établissement. Restés à l’extérieur, les proches ont souffert, comme les résidents et les soignants. La crise sanitaire est finalement venue accélérer ce besoin de changement : engager et systématiser de nouvelles pratiques pour que les familles soient des partenaires à part entière.

Les enfants qui jouent le rôle d’interprète pour leurs parents : de la parentification à la parentalisation

Article de Muriel Bossuroy, Perrine Jouve

Paru dans la revue Dialogue, n° 233, septembre 2021, pp. 175-193.

Mots clés : Enfance-Famille, Interprétariat, Parentification, Enfant de migrant, Rôle, Parentalité, Famille, Migration, Langue

Les enfants de migrants sont souvent plus à l’aise que leurs parents dans la langue du pays d’accueil et peuvent jouer de ce fait un rôle d’interprète au sein de la famille. Cela peut-il entraîner une inversion des rôles parents/enfants et avec quelles conséquences ? L’analyse de treize protocoles d’enfants de 8 à 14 ans (un dessin de famille et un entretien semi-directif accompagné de supports visuels et de figurines, pour aider les enfants à exprimer leurs ressentis et leur perception de la dynamique familiale dans diverses situations) donne de nombreux indices d’une parentification douloureuse : peur de ne pas être à la hauteur, sentiments d’injustice, dévalorisation des parents, conflits fraternels et non-reconnaissance de leurs efforts et de leurs compétences pour traduire. Les indices d’une parentalisation fonctionnelle plus positive, telles que la fierté ou le sentiment de maturité, sont toujours associés à des expériences de remerciements ou de félicitations. Ces résultats invitent à sensibiliser les professionnels et les parents sur l’importance des signes de reconnaissance à l’égard des enfants interprètes qui contribuent à les maintenir à une place d’enfant.

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De l'enfant placé à l'enfant confié

Livre de Philippe Fabry, Gilles Séraphin, édité par l'Harmattan, les Presses de Parmentier, publié en 2021.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant placé, Protection de l'enfance, Famille, Placement, Approche historique, Suppléance familiale, Délaissement parental, Projet de vie, Rôle, Jeune majeur, Loi, Besoin, Attachement, Adoption, Parrainage, Famille d'accueil, Famille naturelle, Équipe pluridisciplinaire, Québec, Belgique

De l'enfant placé à l'enfant confié, prend appui sur une triple expérience de Philippe Fabry, d'éducateur dans le champ de la protection de l'enfance, de formateur en travail social, puis de chercheur en sciences de l'éducation. L'organisation française de la protection de l'enfance a une particularité qui apparaît avec force quand on la compare avec celle des pays voisins, "l'idéologie du retour" : quand un enfant est placé, un retour auprès de ses parents doit par principe rester possible, même quand il n'est pas réalisable, ou pas souhaitable, ou jamais prévu concrètement.
Logiquement, il en résulte qu'un placement doit rester provisoire, même s'il dure de la naissance jusqu'à la majorité. Ce fonctionnement a deux grands fondements : anthropologique, avec la norme de l'exclusivité du lien de filiation (un enfant ne doit avoir qu'un père et qu'une mère) et juridique (un placement ne doit être qu'une parenthèse dans la vie de l'enfant). Dans les situations de placement durable, le prix pour l'enfant est une fausse stabilité, car il est confié à une institution, l'Aide Sociale à l'Enfance, et non pas à des adultes reconnus en tant que parents d'éducation (situation constitutive du confiage).
Sa place est durablement provisoire, en famille d'accueil ou en foyer, ce que le passage à la majorité révèle souvent brutalement.

L'accueil en Maison d'enfants à caractère social : approche anthropo-clinique

Livre de Gérard Carrière, édité par Champ social, publié en 2020.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, MECS, Accueil, Stigmatisation, Famille, Enfant placé, Placement, Protection de l'enfance, Expérimentation, Recherche-action, Diagnostic, Rôle

Le dispositif MECS peut-il être reprogrammé en outil de considération, voire d'aide à la reconstruction du lien familial ?

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Processus familiaux à l’œuvre dans la coparentalité après la séparation conjugale. Quand la famille d’origine se mêle…

Article de Alexandra Stolnicu, Stéphan Hendrick

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 40, n° 3-4, décembre 2019, pp. 301-322.

Mots clés : Enfance-Famille, Thérapie familiale, Séparation, Divorce, Éducation familiale, Maintien du lien, Famille, Grands-parents, Rôle, Intergénérationnel, Conflit, Approche systémique

L’objectif de notre étude est d’enrichir la compréhension du concept de coparentalité postrupture conjugale. En essayant de comprendre « le rôle de la famille d’origine dans la qualité de la relation coparentale après la séparation conjugale des parents », nous avons analysé le vécu de quatre parents issus de deux couples parentaux hétérosexuels séparés. L’analyse phénoménologique interprétative – IPA (Smith, Flowers, et Larkin, 2009) – nous a permis de dégager plusieurs facteurs de protection familiaux de la coparentalité. En corollaire, l’influence de la famille d’origine, le rôle des grands-parents, ainsi que des règles familiales en situation de séparation conjugale ont été également mis en évidence. De ce fait, le présent article propose une compréhension intergénérationnelle de la coparentalité postséparation conjugale.

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Les bébés et leurs papas . Témoignages et réflexions

Article de Joel Clerget

Paru dans la revue Spirale, n° 85, mars 2018, pp. 13-158.

Mots clés : Enfance-Famille, Père, Relation enfant-père, Naissance, Crèche, Maternage, Parentalité, Parents, Prison, Famille, Haptonomie, Droit de la famille, Couple, Filiation, Prématurité, Nourrisson, Rôle, Immigré, AFRIQUE

Partons d’une question d’enfant : pourquoi y a-t-il des papas et des mamans ? Poursuivons l’interrogation : comment y a-t-il un papa et une maman dans la vie d’un enfant qui naît ? Quel est-il, ce papa ? Qui est-il dans les configurations familiales et conjugales actuelles ? Où donc trouver un papa ? En quel espace ? Doit-il être incarné en une seule et unique personne, un homme en chair et en os, connu, désigné ? Comment penser et vivre des modes renouvelés d’être et de devenir père et papa ? Nous ouvrons ici un débat...

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