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Paru dans la revue Empan, n° 131, septembre 2023, pp. 70-79.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Thérapie familiale, Relation enfant-parents, Autisme, Média, Dessin, Psychothérapeute, Psychologie du développement, Corps, Image du corps, Diagnostic, Psychanalyse
La corrélation entre les symptômes précoces et le diagnostic effectif d’autisme n’est pas linéaire ni suffisante pour expliciter les troubles et leurs devenirs. Baptiste, bébé de 20 mois avec des troubles du spectre autistique dans un contexte d’exposition aux écrans, a bénéficié d’une thérapie psychanalytique précoce et simultanée avec ses parents, dans une perspective développementale et relationnelle. Les dessins de Baptiste témoignent du processus thérapeutique basé sur les étapes de construction du moi corporel et de son évolution favorable.
Article de Agathe Guichard, Romuald Jean Dit Pannel
Paru dans la revue Dialogue, n° 238, décembre 2022, pp. 39-53.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, TRANSSEXUALISME, Corps, Moi, Surmoi, Psychanalyse, Névrose, Honte, Idéal du moi, Norme sociale, Image du corps, Accompagnement, Rorschach (Test de)
Selon différentes conceptions du genre et des parcours de transition, toujours singulières mais empreintes d’attentes sociales, l’enveloppe corporelle du sujet transgenre se métamorphose. Lors d’entretiens de recherche et d’épreuves projectives (Rorschach et TAT), deux jeunes adultes transgenres aux profils psychopathologiques névrotiques présentaient une sensibilité marquée aux normes, à la morale et aux attentes sociétales. La légitimité, la culpabilité et la honte étaient des problématiques redondantes. Différents temps de transitions subjectives, familiales, sociales et corporelles se sont trouvés en jeu : le passage à l’âge adulte, une vie étudiante hors du giron familial. Ces deux situations illustrent une discussion sur les transitions du corps et des enveloppes chez des sujets transgenres, entre seconde peau et moi-peau corsets.
Article de Claude Tapia, Jean Marie Brohm, Hélène Hurpy, et al.et al.
Paru dans la revue Connexions, vol. 2, n° 110, juillet-décembre 2018, pp. 11-166.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Corps, Image du corps, Représentation sociale, Politique, Droit, Capitalisme, Technologie, Changement, Vieillissement, Sexualité, Procréation médicalement assistée, Exclusion sociale, Libéralisme, Réfugié, Psychanalyse, Anthropologie, Robot
Ce numéro vise à approfondir cette problématique de l’image du corps, des vécus corporels pris dans les expériences avec le corps social : le corps individuel dans le corps social qu’il porte et incarne. Cette problématique est éminemment actuelle à l’heure postmoderne où se côtoient revendications d’un droit à déterminer son genre ou à utiliser le corps comme une marchandise indépendamment de l’identité (GPA), asservissement des corps à des impératifs d’esthétique et de jeunisme, précarité des corps confrontés aux formes d’expression de la violence et du racisme d’hier et d’aujourd’hui, violation des corps par des représentants de l’état (affaire Théo), représentations du corps sexuel véhiculées par la pornographie et la religion, etc. La question de savoir si on se sent ou non posséder son corps traverse tous nos espaces de travail : espaces thérapeutiques et d’intervention dans les institutions.
Nous souhaitons explorer à travers ces différentes questions la construction du sentiment de soi, l’expérience du soi et de dépossession de soi en tant qu’elles répondent à l’expérience du corps dans sa relation à l’environnement groupal, social, politique d’aujourd’hui.
A partir d'une expérience de dix ans d'art-thérapie auprès d'enfants autistes et psychotiques s'est développé ce dialogue entre une art-thérapeute et un psychanalyste, lui-même engagé dans le soin institutionnel de ces enfants. Le livre présente des récits d'atelier, ponctués de remarques et suivis de pistes de réflexion amenées par l'expérience psychanalytique. Il montre comment l'art-thérapie peut apporter à ces "exilés de la parole", mais aussi « exilés du monde », une approche thérapeutique rare, différente et/ou complémentaire des psychothérapies classiques.
" Se pencher sur la question du corps et de ses représentations, dans leur évolution au fil du temps et dans leurs composantes contemporaines, est la mission confiée aux auteurs de ce dossier, qui, chacun dans leur discipline et avec leur sensibilité, nous éclairent sur la place et le rôle attribué à ces corps, le sien propre et celui des autres, tels qu'ils s'inscrivent dans la relation, y compris dans la rencontre clinique."
Article de Suzanne ROBERT OUVRAY, Claude STERNIS, Ophélia AVRON, et al.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues (le mensuel des professionnels), n° 316, avril 2014, pp. 14-46.
Mots clés : Hyperactivité, Psychomotricité, Psychanalyse, Symbolique, Psychisme, Corps, Prise en charge, Maladie neuromusculaire, Image du corps, Handicap, Jeune enfant
La confusion structurelle des limites entre le dedans et le dehors maintient un état d"excitabilité anormal, et l'on voit exploser les diagnostics d'hyperactivité chez les enfants, les conduites à risque, les prises de toxiques, la dépendance aux jeux (notamment chez les préadolescents)...autant de conduites pathologiques qui appartiennent au registre de l'agir [...] La capacité de symbolisation a fait place aux pulsions qui s'orientent vers l'agir et vers l'action, au détriment de la pensée. Notre corps occupe désormais le devant de la scène dans la recherche d'un équilibre psychique et adaptatif, car bouger permet de ne pas penser...C'est donc autour de cette réflexion sur les carences de la symbolisation et de la place du corps dans notre société que j'ai souhaité articuler ce dossier.
D'emblée le corps de l'enfant est un corps parlé par les parents qui l'attendent, par le social qui l'inscrit, par les adultes qui veillent à sa croissance, par les apprentissages qui organisent son parcours. Mais comment parler du corps de l'enfant sans le chosifier, sans en faire seulement un paquet de chair, en le reconnaissant comme marqué du sceau du désir des parents et chargé de leurs rêves ?
Cet ouvrage s'efforce d'offrir des outils de compréhension des manifestations du corps souffrant, souvent difficiles à décrypter chez l'enfant. Des psychanalystes et des professionnels engagés dans leurs rencontres avec l'enfant et l'adolescent proposent un tour d'horizon de la clinique actuelle qui permet d'ajuster leurs questionnements théoriques à la singularité de chacun. Ils s'efforcent de différencier, dans la constitution du symptôme corporel, la part respective qui revient à l'initiative de l'enfant manifestant sa subjectivité, à la trame familiale dans laquelle il s'inscrit et à l'incidence du discours consumériste actuel.
Marika Bergès-Bounes et Jean-Marie Forget sont psychanalystes à Paris, membres de l'Association lacanienne internationale.