Documentation sociale

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Des outils numériques au service de la prévention

Article de Charles Eury, Emmanuelle Rigeade, Cécilia Creuzet, et al.

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 373, janvier 2024, pp. 32-36.

Mots clés : Santé-Santé publique, Prévention sanitaire, Équipe pluridisciplinaire, Accompagnement, Adolescent, Technologie numérique, Santé, Sexualité, Soutien à la parentalité, Plateforme, Information

Les actions de prévention nécessitent une communication adaptée et personnalisée pour toucher les personnes concernées. Des outils numériques se développent ainsi pour répondre au mieux aux questions des parents ou des adolescents. Exemples avec l’application May et le site mpedia.fr qui proposent des informations sur la santé de l’enfant et un soutien à la parentalité, ainsi que le dispositif OnSEXprime dédié à la santé sexuelle des adolescents. Ces supports, validés par des professionnels, proposent des espaces d’échanges et d’accompagnement qui rassurent les familles.

Expérimentation d’une semaine de dépistage et de prévention chez les adolescents de 16 à 25 ans aux substances psychoactives les plus répandues (tabac, alcool, cannabis)

Article de H. Caron, A. Sellier Petitprez, M. Ariza

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 69, n° 7, novembre 2021, pp. 380-386.

Mots clés : Adolescent, Dépistage, Prévention, Alcool, Drogue, Tabac, Prévention sanitaire

En France, plus de trois millions de personnes se revendiquent homosexuelles ou bisexuelles et de 200 à 300 000 enfants auraient un parent homosexuel. L’homoparentalité est au centre de nombreux débats sociopolitiques. On repère également une intensification de la recherche scientifique, dans ce domaine, au cours de ces dernières décennies. Cette revue systématique de la littérature visait deux principaux objectifs : 1) identifier les effets de l’homophobie intériorisée sur la santé mentale et l’adaptation sociale des parents homosexuels ; 2) identifier les effets de l’homophobie intériorisée sur le développement psychologique et social des enfants de parents homosexuels. La recherche a été effectuée sur un total de 87 840 publications scientifiques, portant sur l’homoparentalité, extraites des bases de données scientifiques informatisées : SciELO, PubMed, PsycINFO, SCOPUS, Medline, ProQuest et Web of Science. Dans cette étude, 79 études empiriques et expérimentales, publiées entre 1971 et 2020, ont été retenues. L’analyse des données montre que l’homophobie intériorisée est à l’origine de perturbations psychologiques chez les parents homosexuels et chez leurs enfants.

Promouvoir la santé par l’activité sportive et physique

Article de Fabienne Lemonnier, Aurélie Van Hoye, Philippe Furrer, et al.

Paru dans la revue La Santé en action, n° 454, décembre 2020, pp. 3-41.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Sport, Activité physique, Enfant, Adolescent, Personne âgée, Femme, Fille, Égalité, Précarité, Prévention sanitaire, Citoyenneté

- Sport et santé : définitions et rôle des clubs sportifs
- « Les filles ont besoin d’être bien dans leur tête pour jouer au foot »
- Pratiquer une activité physique : revue des bienfaits et des risques
- Femmes de quartiers déshérités de Lille : « Le vélo comme mode d’émancipation sociale »
- Investir pour une société plus active et sportive
- Grands clubs et champions : un levier pour les actions citoyennes et solidaires
- La Suisse promeut le sport-santé pour ses citoyens
- Yverdon-les-Bains : un plan pour favoriser l’activité physique
- Lutte contre la sédentarité : les jeunes, acteurs du changement
- « Le soutien éducatif a un impact déterminant sur la trajectoire de vie d’un jeune »
- Le football comme levier éducatif et vecteur d’apprentissage de la citoyenneté
- « Développer le cyclisme, des compétitions d’élite à la pratique de loisir pour tous »
- Clubs de sport engagés dans la promotion de la santé : quels savoirs-faire mobiliser ?
- Clubs sportifs promoteurs de santé : les stratégies d’intervention

Prévenir les risques liés aux dérives alimentaires

Article de Jean Michel Lecerf

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 338, juin-juillet 2020, pp. 12-15.

Mots clés : Santé-Santé publique, Prévention sanitaire, Comportement alimentaire, Éducation à la santé, Alimentation, Plaisir, Enfant, Obésité, Adolescent, Trouble du comportement alimentaire

Notre société est envahie de messages contradictoires concernant l'alimentation. Les premières victimes en sont les enfants et leurs parents, qui ne savent plus comment bien répondre aux besoins nutritionnels des plus jeunes. Toutes ces injonctions de les faire "bien manger" pour être de "bons parents" perturbent l'éducation à l'alimentation et peuvent créer des troubles. Les notions de plaisir et de partage sont essentielles dans la relation à la nourriture et doivent équilibrer une éducation parfois trop sanitaire.

Vie affective et sexuelle des jeunes : un guide pour les animateurs

Article de Roselyne Van Eecke

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 201, septembre 2019, pp. 76-81.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Jeune, Sexualité, Affectivité, Prévention sanitaire, Accueil collectif de mineurs, Animation, Posture professionnelle, Responsabilité, Contraception

Ce guide chargé d'apporter des outils aux animateurs dans l'accompagnement des enfants et des jeunes sur les questions relatives à la sexualité ne donne pas de solutions toutes faites sur ces sujets éminemment sensibles et complexes. Il présente des clés de posture pour agir au mieux dans l'intérêt des enfants et des jeunes, afin que ceux-ci puissent se construire en adultes responsables, respectueux d'eux-mêmes et des autres.

Les ados et l'alcool. Comprendre et agir

Livre de Guylaine Benech, Amine Benyamina, édité par Presses de l'EHESP, publié en 2019.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Alcool, Jeune, Adolescent, Prévention sanitaire, Réduction des risques, Addiction, Environnement social, École, Commune, Famille, Soutien à la parentalité

En quelques décennies, le rapport des adolescents à l'alcool a considérablement évolué, posant de nouveaux défis à la santé publique : précocité et féminisation des ivresses, banalisation de l'alcool, dommages sanitaires et sociaux élevés. Les professionnels se sentent souvent démunis face à ce qu'ils perçoivent comme un phénomène de société qui les dépasse. Ils ressentent des difficultés pour aborder le sujet avec leurs publics, qu'il s'agisse de jeunes ou de parents.
Cet ouvrage a pour objectif de les aider à améliorer leurs pratiques pour participer à la prévention, à la réduction des risques et à la prise en charge des jeunes en difficulté avec l'alcool. Pour ce faire, il propose : - une synthèse des connaissances sur les adolescents et l'alcool avec des illustrations utiles ; - une présentation des consensus scientifiques sur les mesures efficaces ; - des exemples concrets d'actions ; - les chiffres clefs, les définitions et les repères essentiels.
Directement issu de l'expérience d'une professionnelle spécialiste de ce domaine, ce manuel clairet complet apportera aux acteurs de terrain (professionnels de santé, travailleurs sociaux, enseignants, magistrats...) des indications précises pour guider leur action au quotidien. Il constitue également un support indispensable pour les étudiants qui y trouveront une illustration concrète de la construction d'une politique globale de santé publique, à l'échelle nationale et sur le terrain.

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Toxicomanies ...et si on en parlait?

Article de Colette Leclercq, Romai Lecomte, Paul Verbanck, et al.

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 98, octobre-décembre 2018, 5-63.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Toxicomanie, Addiction, Technologie de l'information et de la communication, Adolescent, Pair aidant, Parentalité, Postcure, Détenu, Prévention sanitaire, Réduction des risques, Lien social

"Au cours des trois dernières décennies, l’objectif de l’abstinence à tout prix a laissé peu à peu place à des approches thérapeutiques (en centres ambulatoire, de court séjour, de cure, de post-cure, etc.) qui, tout en continuant à viser l’arrêt de la consommation, ont fait preuve de plus de souplesse et de tolérance. Elles ont davantage travaillé avec ce symptôme qu’est l’usage du produit, qui demande à être décrypté plutôt que sanctionné et stigmatisé. On ne sort pas du jour au lendemain d’une addiction bien installée, c’est un long chemin fait d’allers-retours, d’obstacles, de pièges...

Mais, en parallèle, se sont également développées des approches mettant entre parenthèses cet idéal d’abstinence afin d’atteindre les usagers les plus désaffiliés, pas prêts à renoncer à leur consommation et souvent les plus impactés par les effets délétères de celle-ci. On a vu ainsi éclore ici et là des services d’accompagnement psycho-médico-social à "bas seuil" d’accès et, de façon plus pragmatique encore, des actions visant la réduction des risques socio-sanitaires découlant de l’usage. Des initiatives qui, pour accrocher et maintenir le lien avec ces usagers peu ou pas demandeurs, et assurer la continuité de leur suivi, ont dû particulièrement mettre l’accent sur le travail en réseau. La première salle de consommation à moindre risque du pays, créée à Liège il y a peu, est le dernier né de cette évolution.

Parfois complémentaires, parfois en tension, ces deux tendances se rejoignent en tous les cas dans le changement de regard qu’elles portent sur l’usager de drogues. Tentant de le sortir de l’ombre, de l’opprobre ou du discours moralisateur qui cautionne l’indifférence et l’exclusion - "après tout, c’est son choix ! " -, elles travaillent à lui rendre sa part de dignité, de citoyenneté, de responsabilité envers lui-même et envers les autres.

Pourtant, en décalage avec ces évolutions, la criminalisation de la consommation des drogues étiquetées "illégales" demeure la règle. Cette logique prohibitionniste et punitive, basée sur une loi vieille de bientôt un siècle, s’avère contre-productive aussi bien pour les usagers des substances concernées que pour la collectivité. Elle repose en outre sur une distinction entre drogues légales et drogues illégales qui crée de la confusion et n’empêche pas les ravages, que l’on pense à toutes les nouvelles addictions (parfois sans produits !), et plus encore au tabac et à l’alcool dont les coûts sociaux directs et indirects sont sans commune mesure. La sortie de ce paradigme va nécessiter une bonne dose d’innovation, de courage, d’audace politiques...

Prévention : mythe ou réalité ?

Article de Antoine Leblanc, Romain Dugravier, Betty Azocar, et al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 77, janvier-mars 2018, pp. 6-117.

Mots clés : Santé-Santé publique, Accompagnement de la personne et identité, Prévention, Santé publique, Bien-être, Prévention sanitaire, Conduite à risque, Soutien à la parentalité, Éducation familiale, Carnet de santé, Protection de l'enfance, Besoin, Évaluation, Assistance éducative, Planning familial, Sexualité, Psychiatrie, Périnatalité, Attachement, PMI, Supervision, Scolarisation, Trouble du comportement, Adolescent

Les médecins seraient, pour l’essentiel, formés à décrire la sémiologie et à diagnostiquer des pathologies afin de choisir le traitement le plus approprié. Mais la frontière entre le normal et la pathologique est parfois ténue et la notion de santé, selon l’OMS, est beaucoup plus large. Être en bonne santé ne se résume plus à l’absence de pathologie mais repose sur « un bien-être physique, psychique et social ». Pour cela, il est nécessaire de modifier les paradigmes qui régissent la formation et l’approche du soin et de passer d’une logique de médecine curative à une logique de médecine préventive. Ce numéro a pour objectif d’évaluer les enjeux de la prévention en termes de santé publique et d’économie de la santé, mais aussi de discuter de ses aspects historique et sociologique et du passage d’une pratique basée sur la demande de soin à une démarche consistant à aller vers les sujets les plus vulnérables. Parmi les nombreux dispositifs existant, ont été choisis ceux qui paraissent emblématiques de ces approches. Reste à discuter de la manière de mesurer l’efficacité et les limites des mesures de prévention et donc d’orienter les choix futurs de notre société.

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Les drogues illicites en questions

Article de Christian Ben Lakhdar, Jean Pierre Couteron

Paru dans la revue Actualité et dossier en santé publique, n° 95, juin 2016, pp. 11-52.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Drogue, Addiction, Alcool, Cannabis, Tabac, Usager, Consommation, Morbidité, Mortalité, Jeune, Cerveau, Législation, Sanction pénale, Évolution, Politique, Politique sanitaire, Réduction des risques, Prévention sanitaire, Dépénalisation, Marketing, Parents, Adolescent, Génétique

Dossier drogues

Article de Jean Luc Rongé, Pierre Kopp, Christian Ben Lakhdar, Romain Perezet al.

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 354-355, avril-mai 2016, pp. 63-78.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Drogue, Prévention sanitaire, Dépendance, Adolescent, Cannabis, Alcool, École, Belgique

Dès le début du XXe siècle la question des stupéfiants fut au centre des réunions internationales. Des conventions furent adoptées pour en limiter la production et le commerce jusqu’à la Convention des Nations unies de 1961 dite « Convention unique sur les stupéfiants » qui engage les États parties à « interdire la production, la fabrication, l’exportation et l’importation, le commerce, la détention ou l’utilisation de tels stupéfiants à l’exception des quantités qui pourront être nécessaires exclusivement pour la recherche médicale et scientifique », qui figurent dans les différents tableaux annexés, parmi lesquels les opiacés, le cannabis, la cocaïne, etc..
Curieusement, les psychotropes et autres produits nuisibles à la santé, tel le tabac, régulièrement consommés dans les pays occidentaux, ne figurent pas dans les textes internationaux prohibitionnistes.
On connaîtra certes des prohibitions de l’alcool, comme aux États-Unis dans les années 1920, dont le résultat catastrophique contraindra les autorités à y mettre fin. En France, comme dans d’autres pays d’Europe, les ravages de l’alcool ont pu être contenus - notamment par la loi Évin limitant la publicité publique - et les campagnes contre l’usage du tabac ont quelque peu réduit la consommation.

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