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Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 203, novembre 2019, pp. 42-53.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Prévention routière, Accueil collectif de mineurs, Animation, Cyclisme, Pédagogie, Activité, Responsabilité, Partenariat
Ancrées dans les apprentissages scolaires, les actions de prévention routière sont encore trop rares dans les accueils collectifs de mineurs. Les animateurs apprennent généralement au jeune public les rudiments du déplacement à vélo en groupe, mais plus par nécessité (les sorties sont toujours appréciées) que par véritable volonté pédagogique.
Pourtant la mortalité routière des enfants et des adolescents est une réalité, bien qu'on l'oublie facilement, contre laquelle chaque animateur peut concrètement agir. Faire prendre conscience à son public des règles à suivre lorsqu'il se déplace, stimuler sa curiosité dans le domaine de la sécurité routière... Tels sont les objectifs des activités présentées dans ces pages. Le projet est de taille mais il existe des soutiens !
Paru dans la revue Lien social (le forum social du jeudi), n° 1057, pp. 10-16.
Mots clés : Prévention routière, ESAT, Enseignement adapté, Permis de conduire, Handicap mental
"Si l'éducation routière est enseignée à l'école depuis 1957, rien ou presque n'existe dans le secteur de l'éducation spécialisée. Quelques structures tentent de pallier ce manque. L'ESAT Jeunesse et avenir en Loire-Atlantique aide ses salariés à obtenir le permis de conduire tandis qu'un moniteur-éducateur, après avoir mis au point des stages de sensibilisation à la prévention routière pour les usagers du SAVS où il travaille, a créé, en Vendée, le centre de formation ERA, (Education routière adaptée) pour les personnes présentant un handicap mental."
Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 184, septembre 2010, pp. 38-57.
Mots clés : Classe sociale, Prévention routière, Mortalité
Aucun chiffre officiel en France n'établit de corrélation entre le fait de mourir sur la route et le milieu social alors que ce lien existe pourtant bel et bien. L'absence remarquable de données sur la profession des tués de la route entretient l'idée, largement reçue, que perdre la vie ou se blesser au volant serait lié au seul hasard des déplacements individuels et que nous serions, à l'exception des jeunes hommes, tous égaux devant la mortalité routière. Pourtant, la mortalité routière ne frappe pas au hasard. Les conducteurs appartenant à la catégorie des ouvriers affichent une surmortalité relativement stable dans le temps pendant que les cadres sont sous-représentés dans les accidents mortels. Tandis que les plus démunis meurent sur les routes dans l'indifférence collective, le fait social n'est pas construit comme un problème public. L'enjeu n'est rendu visible que sous une forme particulière, vidée de son contenu social, au prisme de la seule responsabilité personnelle du conducteur.