Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 1 à 10 sur un total de 109

Votre recherche : *

Animations intergénérationnelles : à la rencontre des aînés

Article de Jacques Trémintin

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 241, septembre-octobre 2023, pp. 54-57.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Intergénérationnel, Animation, EHPAD, Enfant, Adolescent, Personne âgée, Projet, Participation

La richesse des liens intergénérationnels qui se tissent quand les anciens et les enfants se côtoient est immense. Et les équipes d'animation sont nombreuses à monter des projets favorisant les échanges et les rencontres entre leurs publics et ceux d'EHPAD. Pourquoi pas vous ?

L’entrain qui entraine ?

Article de Aline Uzel

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 83, septembre 2023, pp. 23-33.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, EHPAD, Personne âgée, Animation, Accompagnement, Atelier, Chant, Projet, Musique

Témoignage d’un travail avec des personnes âgées vivant en EHPAD. Intérêt de la mise en œuvre de projets et, particulièrement, de la richesse des rencontres artistiques. Expose une vision de l’accompagnement au plus près des émotions et des ressentis et empreints d’une grande dose de ténacité et d’énergie pour tenter de déployer l’entrain qui entraine.

Accès à la version en ligne

Bac pro AEPA : de la classe au terrain

Article de Florent Contassot

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 236, février 2023, pp. 18-21.

Mots clés : Travail social : Formation, Animation, Enfant, Personne âgée, Formation, Lycée, Référentiel, Stage

En juin prochain, seront diplômés les premiers Bac pro Animation enfance et personnes âgées (AEPA). Cette formation née en 2019 et dispensée sur trois ans est encore mal connue. Direction le terrain, au Lycée des métiers Saint-Vincent de Paul à Bordeaux, pour voir ce qu'il en est.

L’habitat inclusif, une alternative pour les personnes âgées ou handicapées. Retour sur l’expérience menée dans le département du Gard

Article de Lola Nimeskern, Alix Brouillon, Didier Vanoni

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 240, octobre-novembre 2021, pp. 4-91.

Mots clés : Territoire-Logement, Habitat, Personne âgée, Personne handicapée, Typologie, Dépendance, Besoin, Témoignage, Inclusion, Projet, Collectivité territoriale, Association, Animation, Espace, Habitat inclusif, Gard

Pour faire simple, on peut définir l’habitat inclusif comme une solution de logement pour les personnes âgées et les personnes handicapées qui leur propose une alternative à la vie à domicile isolée et à la vie collective en établissement. L’habitat inclusif est en effet, composé de logements privatifs pour toute personne qui souhaite faire le choix de vivre dans un logement autonome tout en partageant des moments collectifs avec les autres habitants du lieu.
Cette approche répond à de nombreuses exigences et aspirations mais n’est pas sans poser un ensemble de problèmes pour les destinataires de ce mode d’habitat. C’est ainsi que des collectivités mais aussi des représentants de la société civile (associations, collectifs, ou même particuliers) participent à des projets d’habitat inclusif en considérant cette nouvelle étape du projet résidentiel des aînés comme des personnes handicapées, comme un moment de vie positif pour eux et pour leurs proches.
Pour utopique qu’il puisse apparaître, le développement de ce type de projet n’en est pas moins le résultat de la rencontre entre un mouvement social (militant parfois), une philosophie et une politique publique. Pour en saisir toute l’essence, il nous a semblé intéressant de porter à la connaissance de tout un chacun l’expérience développée sur le territoire du Gard. Une expérience intéressante a plusieurs égards car elle a précédé la démarche nationale labellisée Habitat inclusif (elle s’appelait alors « Maisons en partage ») et parce qu’elle a été portée par des élus ruraux, épaulés par des acteurs associatifs.
Le fait que l’initiative vienne du terrain ne pouvait que nous inciter, en tant que structure d’études associative, à participer à la réflexion du Département du Gard. C’est donc dans le cadre d’une démarche de diagnostic partagé du Programme coordonné de financement de l’habitat inclusif que nous avons pu explorer les potentialités et les limites de cette formule d’habitat. Une formule qui inciterait d’ailleurs à porter un regard neuf sur les autres politiques de l’habitat, notamment celles en direction des publics défavorisés. L’habitat inclusif dans son principe n’est pas si éloigné de la philosophie qui a présidé à la création des pensions de famille. Il resterait à étudier comment l’on pourrait tirer parti des deux expériences pour inspirer de nouvelles politiques de l’habitat toujours plus participatives et inclusives, notamment pour ceux qui souffrent de l’isolement et d’un manque de ressources ou tout simplement qui souhaiteraient pouvoir choisir leur modes de vie, en dépit de ressources limitées.

Accès à la version en ligne

Conter et accompagner

Article de Lynn Vivier Foucart

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 150, juillet-août 2021, p. 28.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Animation, Communication, Conte, Écoute, EHPAD, Lecture, Mémoire, Parole, Personne âgée, Vieillissement

Lynn Vivier-Foucart témoigne ici de sa double expérience de conteuse bénévole pour l’association Âge d’or de France et d’accompagnante en soins palliatifs. Il s’agit de transmettre et d’émettre, de recevoir et de restituer ce qui, par empathie naturelle avec les personnes âgées en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, peut contribuer, sinon à réveiller des souvenirs, au moins à procurer du plaisir. Et d’être dans l’écoute de l’accompagnante.

Le pouvoir des mots

Article de Danièle Valentin

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 150, juillet-août 2021, pp. 24-27.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Animation, Communication, Conte, Écoute, EHPAD, Émotion, Lecture, Maladie d'Alzheimer, Mémoire, Personne âgée, Vieillissement

Le conte est un médium aux pouvoirs extraordinaires. Il s’agit d’un art de la parole qui s’adresse à l’imaginaire, ouvre la porte des souvenirs et des émotions, procure un “mieux-être” et un apaisement. Une conteuse de l’association Âge d’or de France témoigne de son expérience en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, en secteur ouvert ou protégé.

Paquita, le camion qui relie l’Ehpad à la ville

Article de Leslie Fauvel, Vincent Wartner

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3204, 9 avril 2021, pp. 28-31.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Transport, Personne âgée, Individu, Milieu urbain, Rencontre, Activité, Animation, Projet, Intégration, Participation, Aidant familial, Soutien psychologique, Écoute, Nîmes

A Nîmes, le pôle gérontologique vient d’inaugurer un camion pensé comme un kit d’animation, qui permet aux résidents des Ehpad et aux habitants des quartiers de se rencontrer autour d’activités communes. Un projet inclusif et intergénérationnel conçu avant tout comme un outil d’ouverture.

Comité d'animation en Ehpad, importance fonctionnelle et enjeux

Article de Jérôme Pellerin, Jean Pierre Schuster

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 146, novembre-décembre 2020, pp. 40-45.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Activité culturelle, Animation, Bientraitance, Dynamique de groupe, EHPAD, Groupe de travail, Implication personnelle, Lien social, Personne âgée, Psychiatrie, Rencontre, Vieillissement, Vie quotidienne

Au sein des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, l’animation se rencontre sous des formes variées. C’est le lieu favorisant le maintien et le développement de la vie relationnelle, sociale et culturelle des résidents. Écouter ce qui se dit et ce qui s’éprouve durant les séances permet une représentation utile des mouvements au sein de l’établissement. Si on peut rencontrer des difficultés au quotidien, la création d’un comité d’animation offre l’opportunité de les conjuguer et d’en faire une valeur ajoutée.

Covid-19, impact sur les résidents et les soignants

Article de Sébastien Noyé, Anne Bernardon

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 146, novembre-décembre 2020, pp. 34-37.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Adaptation, Animation, Anxiété, Crise, Déficience cognitive, EHPAD, Émotion, Épidémie, Lien social, Personne âgée, Posture professionnelle, Prise en charge, Psychologie, Travail d'équipe, Relation familiale, Vieillissement

Depuis l’arrivée en France de la Covid-19, pour protéger les résidents, les portes des établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes ont été fermées et ils ont dû complètement se réorganiser. Ce confinement et cette restructuration à huis clos ont de nombreuses conséquences, aussi bien pour les résidents que pour le personnel qui les accompagne au quotidien. Pour le résident, l’impact physique et/ou psychologique sera différent selon son degré d’autonomie. Les personnels craignent pour leur santé, celle de leur famille, et des personnes âgées qu’ils accompagnent.

Communiquer malgré tout

Article de Alexandra Marquet, Pierre Moyon, Stella Choque, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 28, juillet-août 2020, pp. 7-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Communication, Communication non-verbale, Personne âgée, Personne handicapée, EHPAD, Foyer d'accueil médicalisé, Aphasie, Maladie d'Alzheimer, Langage, Parole, Soin, Équipe soignante, Adaptation, Animation, Bientraitance, Corps, Observation, Outil, Vulnérabilité, Langue des signes, Pictogramme, PECS (Méthode), MAKATON (Programme)

Communiquer ne se résume pas au fait d'échanger des mots et à avoir une discussion. Les professionnels travaillant en EHPAD ou en foyers pour personnes en situation de handicap en sont d'ailleurs pleinement conscients. Au quotidien, ils accompagnent des usagers souffrant de troubles du spectre autistique, de déficiences intellectuelles, de troubles psychiatriques ou encore de maladies neurodégénératives. Les exemples sont nombreux. Les équipes doivent donc apprendre à communiquer autrement avec des usagers dont la compréhension peut être altérée. Certains ne parlent pas, quand d'autres ne s'expriment que par des sons ou des syllabes. Comment décrypter ? La formation initiale ne donne pas de clefs à chaque situation. Et pourtant, l'accompagnement ne sera de qualité que si les professionnels parviennent à entrer en communication avec les personnes aidées. Il s'agira alors de comprendre pourquoi untel adopte un comportement d'opposition, devient violent ou se replie sur soi. L'enjeu est d'apporter une autonomie dans la communication et de s'appuyer sur une communication alternative. Les solutions techniques ne manquent pas, que ce soit PECS, Makaton, LSF, bébé signé, Animate, autant de méthodes qui ont fait leurs preuves sur le terrain. Ces outils sont évidemment utiles, mais ils ne suffisent pas. Le professionnel va devoir observer, écouter et surtout décoder. Il va devoir associer la parole au geste pour se faire comprendre. Avoir une attitude bienveillante, se mettre à la bonne hauteur, à la bonne distance, ne pas détourner le regard mais au contraire soutenir ce regard quand l'échange se complique. Autant de paramètres qu'il lui faudra prendre en compte pour que la personne, certes vulnérable, puisse se faire comprendre et demeure actrice de son quotidien en établissement.