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Cet article est issu d’une recherche réalisée, au cours et à l’issue de leur formation, auprès d’un groupe de professeurs des écoles stagiaires ayant à mi-temps la responsabilité d’une classe d’école primaire. L’étude s’appuie à la fois sur des questionnaires écrits et sur la retranscription d’entretiens individuels portant sur la relation de ces jeunes enseignants avec les parents d’élèves. Il ressort de l’analyse du matériau de recherche que le ressenti d’une relation constructive évolue favorablement au cours de la formation en même temps que le sentiment de compétence professionnelle, mais que certains obstacles résistent à cette construction et génèrent une incertitude posturale chez des professionnels de l’éducation débutants, ces obstacles étant notamment en lien avec l’existence de divergences interculturelles et éducatives entre l’école et les familles.
Article de Roland Emery, Vanessa Bacquelé, Greta Pelgrims
Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 6, n° 92, 2021-6, pp. 105-121.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Intégration scolaire, Milieu ordinaire, Enfant handicapé, Enfant en difficulté, Relation famille-institution, Relation pédagogique, Coopération, Parent d'élève, Enseignant, Communication, Posture professionnelle, Inclusion
Si la collaboration entre parents et professionnels est considérée comme un principe indispensable à la scolarisation d’élèves institutionnellement déclarés à besoins éducatifs particuliers, la manière dont elle se décline effectivement reste une question vive. Cette contribution rend compte des premiers résultats d’une recherche plus large visant à saisir le point de vue des parents sur la collaboration qu’ils expérimentent avec les différents professionnels impliqués dans le projet de scolarisation en classe ordinaire de leur enfant. Elle rend compte plus spécifiquement d’une étude menée auprès de 10 familles. Les entretiens menés ont permis de dégager leur point de vue sur la diversité des professionnels avec lesquels ils doivent collaborer, sur ce qui fait obstacle à la collaboration, ce qui la facilite, ainsi que les compétences qui émergent de leurs expériences.
À quoi sert lécole maternelle ? Comment la définir ? Est-elle une véritable « école » ou une « maternelle » qui prend soin des jeunes enfants et favorise leur développement ? Toutes ces questions font aujourdhui débat.
Le but de cet ouvrage est précisément détudier ces controverses en les replaçant dans lhistoire récente de lécole maternelle et de les analyser grâce à une enquête approfondie réalisée dans trois écoles maternelles très contrastées en région parisienne. Il montre en particulier comment un même processus de scolarisation caractérise les transformations de linstitution et de son programme, sinscrit dans les pratiques actuelles au sein des classes et exerce des effets spécifiques sur la vie des familles.
En combinant un travail de synthèse qui aborde les enjeux sociaux, politiques et culturels de lécole maternelle avec une enquête empirique qui met au jour la diversité des pratiques dans les classes et les établissements, louvrage offre aux chercheurs, formateurs, étudiants et acteurs du système éducatif un véritable outil pour penser limportance de ce moment de la petite enfance. [présentation de l'éditeur]
En analysant les victimations subies par les professeurs des écoles, on ouvre la possibilité d'établir une dépendance marquée entre l'expérience de la violence et l'idéologie professionnelle, les pratiques et la position professionnelle. Les situations de violence sont déjà des conflits de légitimité avec les parents, exacerbés par la perte de prestige et la transformation du statut d'enseignant vers celui de prestataire de service. Les enseignants les plus sensibles à un déficit de reconnaissance sociale et en quête d'une solidarité professionnelle, les plus éloignés du principe d'éducabilité et prompts à renvoyer l'enfant et sa famille au déficit de socialisation sont les plus enclins à expérimenter les relations avec les élèves et surtout avec les parents d'élèves dans le registre de la violence. Cette étroitesse des liens entre un rapport au métier empreint de dégradation et une perception des incidents en violence est absorbée par une nouvelle génération de professeurs des écoles comme la normalité du travail enseignant devenu un métier à risque.
Paru dans la revue Alter, vol. 2, n° 3, juillet-septembre 2008, pp. 193-208.
Mots clés : Intégration scolaire, Enfant en difficulté, Auxiliaire de vie scolaire, Coopération internationale, Enseignant, Parent d'élève, Projet éducatif