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Paru dans la revue Empan, n° 127, septembre 2022, pp. 56-61.
Mots clés : Travail-Emploi, Insertion professionnelle, Travailleur social, Développement local, Économie sociale et solidaire, Entreprise solidaire d'utilité sociale, Approche systémique, Professionnalisation, Insertion par l'économique, Parcours professionnel, Qualité, Formation de formateur
Dans un contexte de renforcement des politiques d’insertion et du tout inclusion dans l’emploi, face à la segmentation des missions et responsabilités des salariés permanents de l’insertion par l’activité économique, la question de la professionnalisation des encadrants techniques n’est-elle pas un enjeu fort pour la cohérence et la qualité des parcours des salariés en insertion ?
Les jeunes sont de plus en plus nombreux à vouloir migrer à l’étranger. La revue confronte leur projet migratoire et parcours de vie selon leur pays de départ avec les politiques des pays où ils souhaitent s’installer. Le Canada, et la province du Québec plus particulièrement, s’avèrent emblématiques comme destinations ciblées par ces nouvelles trajectoires de formation mais aussi d'avenir professionnel, même si les situations de discrimination perdurent à l’égard de ces jeunes venus d’ailleurs.
La notion de « parcours » est très présente dans la politique nationale d’insertion des personnes éloignées de l’emploi. La stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté, concernant le secteur de l’insertion, met en avant : « la mise en œuvre de la démarche référent de parcours » ; « le parcours des bénéficiaires du RSA » ; « un parcours de formation pour tous les jeunes ». Impliquée dans un projet innovant collaboratif territorial en tant que chercheuse pratiquant la RAPéth (Recherche Action Participant éthique), la question qui sous-tendait notre recherche était la suivante « comment faciliter les relations humaines au sein des écosystèmes territoriaux d’insertion ? ». Étant donné l’usage répété de la notion de « parcours » dans les données sur l’insertion, il nous a semblé « évident » de nous appuyer sur celle-ci pour inciter les parties prenantes de l’insertion à s’exprimer. C’est ainsi que le parcours d’insertion est devenu un artefact médiateur. Cet article a deux objectifs : raconter comment la notion de parcours a été instrumentalisée pour jouer le rôle de médiateur auprès des parties prenantes de l’insertion et comment chemin faisant elle a amené l’auteure à réinterroger la place que prenait cette notion de parcours dans le développement de la politique d’insertion sur le territoire (transformation du chercheur par son dispositif de recherche) et à proposer de nouvelles perspectives de recherche (territoire capacitant inclusif).
Paru dans la revue Retraite et société, vol. 2, n° 84, 2020, pp. 121-142.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Travail-Emploi, Travailleur immigré, Parcours professionnel, Préparation à la retraite, Insertion professionnelle, Enquête, Typologie, Maghreb, Montréal
Quatre-vingts pour cent des Maghrébins vivant au Canada sont établis à Montréal. Arrivés progressivement dans la province du Québec à partir des années 1990, les Maghrébins de Montréal sont pour la plupart venus en tant que travailleurs qualifiés et ont suivi un parcours professionnel long et difficile. Leur insertion professionnelle sur le marché du travail québécois les a souvent menés vers la voie de la déqualification alors qu’ils ont été sélectionnés principalement en fonction de leurs diplômes et de leur expérience professionnelle. Les obstacles à leur insertion professionnelle sont nombreux, comme la non-reconnaissance de leurs diplômes, la méconnaissance de l’anglais et l’absence de réseaux professionnels à leur arrivée. Les premières cohortes de Maghrébins immigrés arrivent progressivement à la retraite, période qu’il est de plus en plus nécessaire de planifier dans le but d’éviter que ne se développent des problèmes majeurs dans le futur. Cet article cherche à comprendre l’influence des trajectoires en emploi des Maghrébins de Montréal sur leurs comportements pour planifier leur retraite. Les résultats présentés ici découlent d’une enquête de terrain réalisée durant l’année 2016 au cours de laquelle 22 récits de vie et deux groupes de discussion ont été effectués auprès de Marocains, Algériens et Tunisiens âgés de plus de 50 ans et vivant à Montréal. De cette étude est ressortie une typologie de ces « planificateurs » en fonction des différents parcours professionnels. Ils se répartissent entre financiers, « galériens », permanents et autonomes.
Cette publication aborde un questionnement essentiel, relatif aux parcours professionnels. Il s'agit des notions de transversalité et de transférabilité des compétences, qui permettent d'aider les personnes à se donner des perspectives d'évolution, de reconversion ou de développement de nouveaux savoirs.
Livre de Stéphane Beaud, édité par la Découverte, publié en 2018.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Personne issue de l'immigration, Enfant de migrant, Famille, Fratrie, Promotion sociale, Parcours professionnel, Scolarité, Relation familiale, Insertion professionnelle, Genre, Intégration, Militantisme, Religion, Récit de vie
Un livre de plus sur les jeunes « issus de l'immigration » ? Pour dénoncer les discriminations qu'ils subissent, sur fond de relégation sociale dans les quartiers « difficiles » ? Et conclure sur l'échec de leur « intégration » dans notre pays ? Non. L'ambition de Stéphane Beaud est autre. Il a choisi de décentrer le regard habituellement porté sur ce groupe social. Son enquête retrace le destin des huit enfants (cinq filles, trois garçons) d'une famille algérienne installée en France depuis 1977, dans un quartier HLM d'une petite ville de province. Le récit de leurs parcours - scolaires, professionnels, matrimoniaux, résidentiels, etc. - met au jour une trajectoire d'ascension sociale (accès aux classes moyennes). En suivant le fil de ces histoires de vie, le lecteur découvre le rôle majeur de la transmission des savoirs par l'école en milieu populaire et l'importance du diplôme. Mais aussi le poids du genre, car ce sont les deux sœurs aînées qui redistribuent les ressources accumulées au profit des cadets : informations sur l'école, ficelles qui mènent à l'emploi, accès à la culture, soutien moral (quand le frère aîné est aux prises avec la justice), capital professionnel (mobilisé pour « placer » un autre frère à la RATP)... Cette biographie à plusieurs voix, dont l'originalité tient à son caractère collectif et à la réflexivité singulière de chaque récit, montre différents processus d'intégration en train de se faire. Elle pointe aussi les difficultés rencontrées par les enfants Belhoumi pour conquérir une place dans le « club France », en particulier depuis les attentats terroristes de janvier 2015 qui ont singulièrement compliqué la donne pour les descendants d'immigrés algériens.
Livre de Stéphane Beaud, édité par la Découverte, publié en 2018.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Enfant de migrant, Famille, Personne issue de l'immigration, Fratrie, Parcours professionnel, Promotion sociale, Scolarité, Relation familiale, Fille, Insertion professionnelle, Intégration, Militantisme, Religion, Biographie, Récit de vie, Parcours de vie, Algérie
Un livre de plus sur les jeunes "issus de l'immigration" ? Pour dénoncer les discriminations qu'ils subissent, sur fond de relégation sociale dans les quartiers "difficiles" ? Et conclure sur l'échec de leur "intégration" dans notre pays ? Non. L'ambition de Stéphane Beaud est autre. Il a choisi de décentrer le regard habituellement porté sur ce groupe social. Son enquête retrace le destin des huit enfants (cinq filles, trois garçons) d'une famille algérienne installée en France depuis 1977, dans un quartier HLM d'une petite ville de province.
Le récit de leurs parcours - scolaires, professionnels, matrimoniaux, résidentiels, etc. - met au jour une trajectoire d'ascension sociale (accès aux classes moyennes). En suivant le fil de ces histoires de vie, le lecteur découvre le rôle majeur de la transmission des savoirs par l'école en milieu populaire et l'importance du diplôme. Mais aussi le poids du genre, car ce sont les deux soeurs aînées qui redistribuent les ressources accumulées au profit des cadets : informations sur l'école, ficelles qui mènent à l'emploi, accès à la culture, soutien moral (quand le frère aîné est aux prises avec la justice), capital professionnel (mobilisé pour "placer" un autre frère à la RATP)...
Cette biographie à plusieurs voix, dont l'originalité tient à son caractère collectif et à la réflexivité singulière de chaque récit, montre différents processus d'intégration en train de se faire. Elle pointe aussi les difficultés rencontrées par les enfants Belhoumi pour conquérir une place dans le "club France", en particulier depuis les attentats terroristes de janvier 2015 qui ont singulièrement compliqué la donne pour les descendants d'immigrés algériens.
Paru dans la revue Education permanente, n° 212, juillet-septembre 2017, pp. 5-141.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Formation, Enseignement, Identité, Scolarité, Parcours professionnel, Reconversion professionnelle, Profession, Changement, Enseignant, Identité professionnelle, Insertion professionnelle, Stratégie, Professeur des écoles, Projet professionnel
Les auteurs de ce dossier d’Éducation Permanente s'intéressent aux dynamiques identitaires à l'épreuve des transitions en situation de formation et d'enseignement. Au regard de l'actualité du monde du travail ainsi que du point de vue du sujet, ce dossier se donne pour objet de revenir sur le statut épistémologique et social des situations de transition, et sur la manière dont celles-ci requestionnent les identités singulières.
En effet, face à des sujets qui subissent des reconversions ou désirent changer de métier, les chercheurs doivent prendre en compte la multiplicité de formes, de nature, de statuts ou de conditions que peuvent revêtir ces transitions (sociale, professionnelle, géographique, existentielle, etc...)
Paru dans la revue Direction(s), n° 154, juin 2017, pp. 12-14.
Mots clés : Travail-Emploi, Jeune, Insertion professionnelle, Autonomie, Accompagnement, ITEP, MECS, Projet, Parcours professionnel, Éducateur spécialisé, Mutualisation, Pyrénées orientales, Hauts de Seine, Haute Saône, Yonne, Nord
Nord, Pyrénées-Orientales, Hauts-de-Seine, Haute-Saône, Yonne. Afin d'assurer l'insertion professionnelle et l'autonomie des jeunes accompagnés dans leurs établissements, six directeurs d'Itep et de Mecs ont choisi de mutualiser compétences et ressources. Ce dans le cadre d'un parcours de compagnonnage.
Cet article propose de déconstruire la notion de réussite associée au parcours d’insertion socioprofessionnelle, et cela en confrontant le parcours réel des apprenants au parcours idéel, tel qu’il est pensé dans le dispositif ISP encadré par le
décret du 27 avril 1995. Il s’agit également de prolonger l’analyse produite lors de l’étude « Quelles représentations ont les apprenants et stagiaires en alphabétisation de leur parcours de formation vers l’emploi ? Enjeux et défis pour le secteur de la formation ISP-Alpha », étude sur la non linéarité des parcours de formation et professionnel des stagiaires en alphabétisation. Aussi, nous mettrons en évidence le gouffre qui existe parfois entre le temps dominant de la société industrielle et les temps vécus par les apprenants / stagiaires.