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Livre de Emmanuel Saint Fuscien, édité par Perrin, publié en 2017.
Mots clés : Éducation nouvelle, Biographie, Approche historique, Parcours professionnel, Courant de pensée, Guerre, Armée, Interaction, Discipline, Autorité, Pouvoir, Violence, Violence institutionnelle, Pédagogie, Méthode pédagogique, Coopération, Écriture, Journal, Relation pédagogique, Légitimité, Enseignant, Élève, Environnement social, Résistance, Vie politique, Communisme, Projet éducatif, Enseignement privé, Enseignement public, Obéissance, Collaboration, Journal scolaire, Freinet (Célestin), Freinet (Elise), Freinet (Madeleine), France, Espagne, Première guerre mondiale, Seconde guerre mondiale, Guerre d'Espagne, 1914-1945
Un ouvrage décapant : contre toute attente, ce sont les guerres qui ont façonné Célestin Freinet et sa pédagogie, et non le refus de l'autorité. Si l'armée et la caserne représentent bien les contre-modèles de l'École défendue par Célestin Freinet, la guerre ne compte pas pour rien dans les attentes et les pratiques pédagogiques du célèbre pédagogue. Ce paradoxe fut toujours ignoré. Aspirant officier de la Première Guerre mondiale, gravement blessé au Chemin des Dames en octobre 1917, membre du parti communiste à partir de 1926, au coeur d'une guerre scolaire en 1932-1933, engagé avec son école sur le front intérieur de la guerre d'Espagne, interné dans les camps français jusqu'en octobre 1941, maquisard sédentaire et membre de la commission départementale de Libération des Hautes-Alpes, l'ouvrage avance, à rebours d'une certaine science de l'éducation, que les pratiques pédagogiques inventées par Célestin Freinet sont inséparables des expériences de guerre de son auteur.
Article de François DUBET, Michael BEHRENT, Marcel GAUCHET, Héloïse LHERETEet al.
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 263, octobre 2014, pp. 26-53.
Mots clés : École, Rôle, Enseignement, Modèle, Éducation, Savoir, Pédagogie, Égalité des chances, Internet, Réforme, Évaluation, Élève, Enseignement professionnel, Scolarisation, Apprentissage, Innovation, Méthode pédagogique, DURKHEIM (EMILE), DEWEY (JOHN), PISA, FRANCE, CANADA, ALLEMAGNE, REPUBLIQUE DE COREE, POLOGNE, FINLANDE, CHILI, ROYAUME UNI DE GRANDE BRETAGNE ET D'IRLANDE DU NORD
Notre modèle scolaire républicain serait-il mauvais ? Disons plutôt, comme François Dubet qu'il arrive peut-être au terme de son histoire. Depuis Jules Ferry tout a changé : l'enfant, sommé dès le berceau d'être autonome, critique et connecté ; la société, simultanément mondialisée et individualiste ; l'école autrefois sanctuaire, aujourd'hui poreuse aux probèmes sociaux. L'heure est à l'humilité. Elle oblige à admettre, comme Marcel Gauchet, que "nous n'avons pas trouvé la bonne école". Mais rien n'empêche de chercher. Avec ce dossier, nous dessinons des pistes. Les modèles qui marchent à l'étranger, mais aussi leurs limites. Les promesses tenues par Internet. Les innovations concrètes qui se déroulent au sein des établissements, à l'ombre des grands principes. Les idées à exhumer, celles à inventer, pour penser ensemble l'éducation de demain.
A aucun moment de son histoire et dans aucun de ses effets l'école n'est réductible à une seule fonction. (...) Ce sont les paradoxes de l'"école démocratique " qu'analysent les sociologies contemporaines : formes nouvelles de sélection, stratégies déployées par les familles, relations problématiques des élèves au statut scolaire, importance du jeu des acteurs et de la gestion locale des établissements. Jean-Manuel de Queiroz est professeur de sociologie de l'éducation à l'Université de Rennes-2 Haute-Bretagne