Documentation sociale

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Réponses 1 à 10 sur un total de 103

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La famille élective

Article de Dominique Mehl

Paru dans la revue Dialogue, n° 242, décembre 2023, pp. 25-41.

Mots clés : Enfance-Famille, Origine, Loi, Bioéthique, Procréation médicalement assistée, Famille naturelle, Anonymat, Génétique, Généalogie, Fratrie, Parenté, Famille élargie

La loi de bioéthique adoptée en 2021 inaugure un nouveau droit : le droit d’accéder à leurs origines génétiques pour les personnes nées grâce à un donneur anonyme. Toutefois, certaines d’entre elles ont déjà fait des recherches en recourant aux tests ADN, interdits en France mais facilement accessibles sur Internet. Ils racontent ici que la connaissance de l’identité du donneur s’étend à la découverte de demi-frères et sœurs. Ils témoignent que ce halo de personnes partageant la même expérience du don noue, le plus souvent, une relation, amicale ou quasi familiale. Fait éclore une famille élargie qu’aucune norme n’impose. Ajoute une nouvelle touche, la famille choisie, à la palette composite de la famille contemporaine.

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La réflexion éthique en structure, une boussole dans la crise

Article de Edern Perennou

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 161, mai-juin 2023, pp. 38-42.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Éthique, EHPAD, Foyer d'accueil médicalisé, Approche historique, Care, Soin, Concept, Définition, OMS, Loi

Morale, éthique, démarche en éthique sont des mots bien souvent utilisés dans notre quotidien d’accompagnant en santé. Quel sens revêtent-ils ? Quelle importance leur donner ?Si l’éthique est une notion individuelle, se pose la question de sa mise en application dans nos accompagnements.

L’information préoccupante, une alerte sur un mineur en danger

Article de Elsa Delafoy

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 365, mars 2023, pp. 12-13.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfance en danger, Information préoccupante, Évaluation, Pluridisciplinarité, Protection de l'enfance, Loi, Signalement d'enfant

Qu’elle soit effectuée par un particulier ou un professionnel, la transmission d’une information préoccupante (IP) est incontournable pour alerter sur la situation d’un mineur en danger ou en risque de l’être. Une fois l’IP reçue, des professionnels évalueront la situation du mineur. Ils seront à même de proposer des solutions adaptées pour assurer la sécurité de celui-ci et de répondre à la problématique familiale.

Le référent santé et l'accueil inclusif

Article de Laetitia Stanislawski, Fabien Marchand, Michèle Prados, et al.

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 364, février 2023, pp. 11-28.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Réfèrent, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Soutien à la parentalité, Puéricultrice, Loi, Jeune enfant, Protection de l'enfance, Information préoccupante, Signalement d'enfant, Pratique professionnelle, Communication non-verbale, Écoute, Confiance, Communication, Enfant handicapé

L'application au 1er janvier 2023 de la récente réforme des établissements d'accueil du jeune enfant (EAJE) porte l'obligation d'intervention d'un référent santé et accueil inclusif (RSAI) dans chaque structure. Les missions du RSAI représentent une évolution importante au sein des EAJE et doivent permettre de garantir une qualité d'accueil concernant la santé du jeune enfant, le repérage des situations de danger et la mise en place de mesures inclusives pour l'enfant en situation de handicap.
Aujourd'hui, du fait de leur expertise, les infirmières puéricultrices sont des acteurs majeurs et occupent une place stratégique pour répondre à ces nouvelles missions.

Parcours de soins, soins du parcours : les dessous d'un débat

Article de Cyril Hazif Thomas

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 158, novembre-décembre 2022, pp. 10-14.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Gérontologie, Psychiatrie, Droits des usagers, Accès aux soins, Suivi médical, Qualité, Pratique professionnelle, Équipe soignante, Responsabilité, Santé, Loi, Prise en charge, Infirmier, Médecin, Risque, Dispositif

Le parcours de soins coordonnés consiste à confier au médecin traitant la coordination des soins du patient en vue de la réalisation du suivi médical, dans le souci éthique d’une concertation responsabilisante des soignants. Et ce, afin que les pratiques médicales et les dispositifs de soins soient tournés vers des soins efficients mais aussi intégratifs, une recherche de vie qualitative alliant continuité de soins et promotion de la santé globale. Cette évolution vers plus de respect des droits des malades nécessite que les décisions prises soient intelligemment régulées, dans un contexte où les interventions soignantes demeurent très prégnantes et potentiellement intrusives vis-à-vis de l’intimité des personnes soignées.

Violences éducatives ordinaires et accompagnement à la parentalité : enjeux actuels, dispositifs existants et perspectives -

Article de M. Palmer, C. Revet, C. Gentilleau, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 7, novembre 2022, pp. 380-389.

Mots clés : Violence, Éducation, Maltraitance, Soutien à la parentalité, Loi

Le 10 juillet 2019, la France est devenue le cinquante-sixième pays à interdire officiellement les violences éducatives ordinaires (VEO). Ce type de méthode était jusqu’ici toléré par une jurisprudence qui reconnaissait aux détenteurs de l’autorité parentale un « droit de correction » coutumier. Cette appellation de VEO laisse entendre que la violence pourrait avoir une vertu éducative, et se présenter comme ordinaire, banale, sans générer de conséquences néfastes pour les enfants. Alors même que leur utilisation est fortement plébiscitée par les parents français, et que cette loi dite « anti-fessée » a été présentée dans les médias comme relevant du débat de mœurs, la littérature théorique et scientifique, notamment les conclusions de cinq méta-analyses récentes, apporte des éléments de réponse assez clairs quant aux conséquences de ces VEO. L’American Psychological Association et l’American Academy of Pediatrics ont ainsi reconnu l’inefficacité éducative de ces méthodes, tout en déclarant que les preuves scientifiques sont aujourd’hui suffisantes pour attester de leur effet néfaste à court terme.

Évolution de la loi pour protéger les victimes de violences conjugales

Article de Anne Sophie Saint Aubain

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 352, décembre 2021, pp. 12-15.

Mots clés : Enfance-Famille, Autorité parentale, Sanction pénale, Violence conjugale, Loi, Urgence sociale, Plateforme, Information, Intérêt de l'enfant, Protection de l'enfance

Les violences au sein du couple n’ont été spécifiquement reconnues par la loi qu’en 1992. Cependant, l’évolution de la législation s’est accélérée ces dernières années, notamment en 2020, à la suite du Grenelle contre les violences conjugales, qui s’est tenu fin 2019. Focus sur les droits actuels des victimes.

Certitude et impunité : sur une photo d’Abou Ghraib

Article de Dorian Astor

Paru dans la revue Empan, n° 123, septembre 2021, pp. 28-31.

Mots clés : Justice-Délinquance, Radicalisation, Photographie, Islam, Sévice corporel, Prison, Loi, Christianisme, Totalitarisme

Cet extrait de La passion de l’incertitude (2020) est une libre méditation sur un cliché célèbre : en 2003, dans la prison d’Abou Ghraib (Irak), des soldats américains se prennent en photo tandis qu’ils torturent un Irakien, lequel se radicalisera par la suite pour devenir djihadiste. On y interroge la structure symbolique qui garantit à des individus ordinaires la certitude de l’impunité, et la possibilité que la figure paternelle de la Loi morale (État de droit ou Dieu de justice) autorise elle-même l’acte radicalement illégal et immoral de ses fils, sous ses yeux ou dans son dos.

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La maltraitance dans la relation mère-fille… ou la répétition du « meurtre d’un enfant » à l’adresse d’un Autre

Article de Yolande Govindama, Alexandre Ledrait

Paru dans la revue Dialogue, n° 232, juin 2021, pp. 57-74.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfant maltraité, Relation enfant-mère, Fille, Maltraitance, Répétition, Jouissance, PJJ, Psychanalyse, Traumatisme, Fantasme, Transfert, Loi, Infanticide

Cet article aborde, à partir de la répétition des maltraitances sur enfant dans la relation mère-fille, la fonction du processus de cette répétition selon la théorie freudienne et lacanienne dans un dispositif de soin dans le cadre de la PJJ. Une vignette clinique met en évidence que l’insistance de la répétition du fantasme d’infanticide dans la généalogie féminine ne se réduit pas à la narration du traumatisme infantile mais devient une interrogation à l’adresse du Grand Autre pour se définir comme sujet désirant, différent, afin de se soustraire à ce fantasme. Si cette demande sous-jacente à cette répétition n’est pas entendue par les professionnels, les institutions qui sont mis à l’épreuve, dans le transfert et le contretransfert, au profit de la fonction victimaire chez le sujet, les réponses apportées dans la réalité ne pourront que contribuer à assurer la jouissance mortifère de ce dernier dans la transgression, mettant en échec la fonction symbolique de la Loi. Les auteurs montrent, à travers l’efficacité du transfert et de la fonction symbolique de la Loi, que la psychanalyse sans divan peut s’adapter à une clinique du réel, clinique qui peut parfois réinterroger la théorie.

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Consentir à l’inceste : un oxymore

Article de Jean Luc Viaux

Paru dans la revue Dialogue, n° 232, juin 2021, pp. 39-55.

Mots clés : Enfance-Famille, Inceste, Consentement, Père, Fratrie, Abus sexuel, Loi, Violence, Mineur

Le consentement et le discernement seraient-ils dans l’inceste le gage qu’il n’y a pas de violence ? À lire la loi française telle qu’elle est et à entendre la défense de beaucoup de parents incestueux, la soumission du sujet incesté à leur entreprise serait la preuve d’une non-violence. Or, l’inceste est violence quelle que soit la façon dont les actes sexuels qui le réalisent sont commis parce que l’inceste ne se réduit pas à l’illégalisme de l’acte sexuel. Les cas cliniques et judiciaires dans lesquels l’allégation d’inceste consenti a été énoncée montrent que l’inceste n’est en fait jamais consenti pour ce qu’il est concrètement : un acte sexuel entre deux personnes interdites de mariage, mais qu’il est toujours une violence absolue dont la mentalisation ne vient que longtemps après. Ce que les victimes ont pu croire, même après révélation des actes, c’est que leur place d’enfant et la relation à celui qui les agresse passent par la confusion entre désir sexuel et désir de lien, la notion d’inceste étant indicible.

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