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Les relations sociales des jeunes face aux discours d’activation des politiques de la jeunesse : analyse croisée des parcours atypiques de jeunes adultes vulnérables sur trois terrains de recherche au Québec

Article de Jonathan Binet, Sara Lambert, Marc Molgat

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 30, printemps 2024.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune en difficulté, Politique sociale, Insertion sociale, Autonomie, Projet, Discours, Analyse de contenu, Lien social, Scolarité, Recherche d'emploi, Logement, Projet de vie, Québec

Cet article interroge les discours d’activation des politiques québécoises qui ont trait à la jeunesse en juxtaposant les intentions qu’ils présentent aux réalités relationnelles concrètes de jeunes adultes vulnérables dont les parcours sont atypiques par rapport au logement, à la scolarité et au travail. Il pose l’hypothèse que les discours des politiques québécoises d’activation et leur intention d’accélérer les transitions vers la vie adulte véhiculent des concepts susceptibles d’engendrer auprès des jeunes adultes des tensions normatives en exigeant qu’ils et elles deviennent rapidement autonomes et s’engagent dans la vie active, sans réel égard pour leurs conditions de vie et pour les soutiens relationnels auxquels ils et elles ont accès. Dans un premier temps, ce texte propose l’analyse des discours de trois politiques québécoises qui, bien qu’elles s’adressent à des groupes de jeunes différents, reconduisent des injonctions à l’activation les incitant à adopter rapidement des modes de vie autonomes. Dans un deuxième temps, il décrit les relations sociales de jeunes adultes vulnérables aux parcours atypiques qui s’éloignent, à différents niveaux, des normes relatives à la scolarité, à l’emploi et au logement, en prenant appui sur des résultats provenant de trois terrains de recherche situés en Outaouais, au Québec. Dans un troisième temps, en rapprochant l’étude des discours de ces trois politiques québécoises et l’analyse des relations des jeunes adultes, cet article vise à questionner l’utilisation des concepts d’autonomie, de stabilisation et de projet de vie à des fins d’activation et d’accélération des transitions vers la vie adulte.

Pratiques des espaces dans les habitats alternatifs, quels accès aux sociabilités ?

Article de Noémie Rapegno, Cécile Rosenfelder

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 45, n° 171, été 2023, pp. 65-81.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Territoire-Logement, Personne âgée, Logement, Aide à domicile, SAAD, Habitat collectif, Lien social, Architecture, Aménagement de l'espace, Vie quotidienne

À partir d’une enquête ethnographique réalisée dans deux habitats s’adressant à des personnes âgées qui ont un besoin d’aide important pour la réalisation des actes essentiels de la vie quotidienne, nous proposons d’étudier les usages de l’espace par les habitants. Ces habitats, qui prennent la forme totalement ou en partie d’une colocation, ont été pensés pour promouvoir le lien social et en cela réduire le sentiment de solitude et lutter contre l’isolement. Localisation facilitant l’insertion dans les sociabilités de proximité (le voisinage, les commerces), cohabitation de petits groupes de locataires, possibilité d’être chez soi et promotion de l’hospitalité font partie des principes à l’origine de ces initiatives. Bien que la dimension collective et l’ouverture sur le quartier soient recherchées par les porteurs de projet, leur mise en pratique s’avère parfois délicate. D’une part, la localisation en centre-ville ne suffit pas à ce que les personnes investissent les sociabilités de proximité. D’autre part, la vie dans les espaces communs est à l’origine de tensions entre habitants et parfois de difficultés à s’approprier son logement.

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L’expérience de la vie collective par les habitants d’un " béguinage " pour personnes âgées. Motivations plurielles, projections ambivalentes et relations à géométrie variable

Article de Hugo Bertillot, Damien Vanneste

Paru dans la revue Vie sociale, n° 40, mai 2023, pp. 49-64.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Vieillissement, Personne handicapée, Relation, Voisinage, Lien social, Logement, Liberté, Décision, Habitat inclusif

Les champs du vieillissement et du handicap sont actuellement marqués par le développement de logements qui se veulent plus adaptés, plus ouverts, plus soutenants. Si la présence d’une vie partagée entre habitants est un élément central des projets qui bénéficient de financements publics, un débat émerge aujourd’hui sur les implicites de cette catégorisation de « l’habitat inclusif ». Dans quelle mesure le souhait de partager son habitat constitue-t-il une motivation ? Comment et avec quelles conséquences une vie collective est-elle susceptible d’émerger ? À partir d’une étude de cas centrée sur l’expérience vécue par les habitants d’un « béguinage » implanté dans une commune rurale, cet article décrit d’abord une pluralité de motivations à quitter son ancien logement. Il analyse ensuite l’ambivalence des projections en matière de vie collective. Enfin, il rend compte de l’émergence de relations de voisinage à géométrie variable. Au final, permettre aux personnes, quel que soit leur âge ou leur handicap, d’avoir plus de choix en matière d’habitat implique qu’elles soient libres d’habiter ou non avec d’autres personnes et le cas échéant de décider de ce qu’elles partagent.

Une cité-jardin au service de l'intergénérationnel

Article de Jean Marc Engelhard

Paru dans la revue Direction(s), n° 218, avril 2023, pp. 12-15.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Intergénérationnel, Personne âgée, Autonomie, ESAT, Travailleur handicapé, CCAS, Famille, Solidarité, Lien social, Logement, Clermont Ferrand

Inauguré début 2020, le Clos des Vignes accueille une cinquantaine de locataires : des seniors, des familles avec enfants ainsi que des travailleurs d'Esat. Porté par le CCAS, cet habitat se veut une réponse aux attentes de personnes âgées autonomes dans leur logement.

Un village intergénérationnel prend vie sur l'emplacement d'un ancien Ehpad

Article de Sophie Le Renard

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 10/2656, Semaine du 13 au 19 mars 2023, pp. 42-43.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Logement, Logement social, Intergénérationnel, Lien social, Aménagement du territoire, Développement local, Collectivité territoriale, Bretagne

A la suite du déménagement de son Ehpad, Grand-Champ a voulu répondre aux enjeux de vieillissement de sa population et développer des logements pour tous. Des seniors en perte d'autonomie, des étudiants, des jeunes actifs ou des sportifs ont désormais la possibilité de cohabiter dans un espace dédié au cœur de la ville. La commune a aménagé, avec le bailleur social Bretagne sud Habitat, un village intergénérationnel qui allie logement adapté, résidence jeunes et accès à des services.

Adapté, partagé, le logement et Alzheimer

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 23, novembre 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Vieillissement, Logement, Inclusion, Habitat, Adaptation, EHPAD, Maintien à domicile, Colocation, Intergénérationnel, Expérimentation, Accueil familial, Décision, Vulnérabilité, Sécurité, Personne handicapée, Architecture, Innovation sociale, Lien social, Jardinage

Du "chez soi" au droit d’habiter
"VAIS-JE POUVOIR RESTER CHEZ MOI ?"
Quand le diagnostic tombe, toute personne atteinte de la maladie d’Alzheimer ou d’un trouble associé et ses proches se posent inévitablement cette question. Car, à l’heure où les repères se perdent progressivement, le domicile est avant tout un repaire rassurant. Reste à l’adapter. Or, la prévention est le maillon faible de l’accompagnement en France, comme le prouve la chasse perpétuelle aux financeurs pour pérenniser les postes d’ergothérapeutes à temps complet, garants de l’adaptation nécessaire du logement, puis de son appropriation.
La question de l’habitat ne se résume toutefois pas au domicile. Il peut, selon la dépendance, prendre la forme d’un hébergement en Ehpad ; à condition que la dimension domiciliaire soit prise en compte. Depuis plusieurs années, de nombreux directeurs se sont saisis de cette problématique dans un contexte de détérioration de l’image des établissements. Certains ont opté pour le Design Thinking. Derrière ce terme anglais se cache une adaptation qui s’appuie sur l’observation et l’écoute des professionnels et des résidents. Avec la volonté de réinventer les repères, de gommer au maximum l’institution, d’humaniser l’habitat.
DERRIERE "CHEZ MOI", PLUSIEURS OPTIONS.
D’autres tentent de relever le défi lors d’une reconstruction. C’est le cas d’un Ehpad public dans la Marne, avec la volonté d’une structure ouverte à tous comprenant de nouveaux espaces, des tiers-lieux où des étudiants, des locataires, des personnes en formation, des habitants peuvent côtoyer des résidents. Un engagement porté par la directrice, mais freiné par des financeurs frileux et draconiens en matière de normes sanitaires.
Méconnue, une troisième voie est née dans le Morbihan dans les années 1990, avec des habitats partagés où huit personnes souffrant de troubles cognitifs vivent en colocation. Depuis, quelques projets ont essaimé dans la région lilloise avec les maisons Ama Vitae, en région parisienne ou en Alsace, non sans difficultés… Même si les textes législatifs apportent des réponses, notamment avec la création en 2021 de l’aide à la vie partagée avec pour conséquence l’émergence du nouveau métier d’animateur du projet de vie sociale et partagée qui ne dispose d’aucune formation. Si l’habitat inclusif semble séduire les habitants et les professionnels, heureux d’avoir enfin le temps de bien accompagner et d’avoir de nouvelles responsabilités partagées, des freins sont encore nombreux : offre limitée sur le territoire, peu de demandes et reste à charge rédhibitoire. Tant que ces projets ne seront que des expérimentations, les financements resteront fragiles.
CHANGER DE REGARD ET DE MODELE.
Domicile, accueil familial, Ehpad, unités protégées, accueil temporaire, habitats inclusifs… Comment trouver son chez-soi, quand la société tout entière porte un regard dévalorisant et infantilisant sur les personnes souffrant de troubles neurocognitifs ? Comment vivre en toute liberté quand le domicile est fermé à clef ou lorsque l’unité de vie est accessible avec un digicode ? Au-delà des questions d’architecture, d’adaptation, c’est la culture organisationnelle qu’il faut changer. Penser compétences plutôt que dépendances. Voilà le chemin qui reste à faire. Car le droit d’habiter, si cher à Denis Piveteau, ne se résume pas à un toit mais à un pouvoir de choix, de décision, à une vie à l’extérieur. L’approche devra être transversale et pas uniquement sanitaire ou médico-sociale.

Le théâtre au service de l'accompagnement social

Article de Rouja Lazarova

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 24/2620, Semaine du 20 au 26 juin 2022, p. 47.

Mots clés : Logement, Logement social, Foyer, Précarité, Théâtre, Culture, Animation socioculturelle, Accompagnement social, Soutien à la parentalité, Lien social

Le bailleur social SIA Habitat mène une expérimentation combinant accompagnement social et culturel dans l'accès ou le maintien dans le logement de ménages en difficulté.

Une solution de logement temporaire permet aux sans-abri de sortir des squats

Article de Solange de Fréminville

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 21/2617, Semaine du 30 mai au 5 juin 2022, pp. 44-45.

Mots clés : Territoire-Logement, SDF, Squat, Hébergement temporaire, Logement, Accueil d'urgence, Accompagnement social, Vie associative, Lien social, CCAS, Montpellier, Hérault

En 2020, un squat montpelliérain abritant plus de 200 personnes a obtenu, avec le soutien d'associations, un accompagnement et des solutions d'hébergement. Les sans-abri se heurtent en effet à un manque criant d'hébergements d'urgence. Le squat permet d'éviter la rue, mais il est illégal, et la précarité sociale persiste. Pour héberger temporairement des sans-abri issus de squats et faciliter leur insertion, la commune a mis en place un accompagnement social et de l'habitat intercalaire.

Habiter autrement : où en est-on ?

Article de Christophe Robert

Paru dans la revue Le JAS le journal des acteurs sociaux, n° 267, Mai 2022, pp. 24-29.

Mots clés : Territoire-Logement, Habitat, Logement, Habitat individuel, Habitat collectif, Intergénérationnel, Maintien à domicile, Autonomie, Lien social, Participation, Dépendance

Habitat inclusif, habitat partagé, habitat participatif, habitat groupé... Depuis plusieurs années, notre territoire voit fleurir un peu partout de nouvelles solutions pour tenter d'apporter des réponses concrètes conjuguant accès au logement et solidarité. Point commun de ces solutions : favoriser la mixité, qu'elle soit intergénérationnel, entre personnes valides et personnes handicapées, personnes âgées et étudiants, anciens SDF et travailleurs... Ces différentes formules permettent surtout de proposer aux plus fragiles, à commencer par nos aînés, un mode d'habitat choisi plutôt que de subir un mode d'habitat imposé.

A Nantes, les 5 Ponts permettent l’inclusion des personnes démunies

Article de David Prochasson, Armandine Penna

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3238, 17 décembre 2021, pp. 30-33.

Mots clés : Lien social-Précarité, Accueil de jour, CHRS, Prise en charge, Accès aux soins, Accès aux droits, Logement, Emploi, Lien social, Solidarité, Accompagnement, Hygiène, Addiction, Empowerment, Nantes

Inauguré à Nantes en juin dernier, le centre d’accueil des 5 Ponts veut favoriser l’accès au logement, au travail, à la santé, au vivre-ensemble et au pouvoir d’agir des plus précaires. Initié par l’association Les Eaux vives-Emmaüs, le projet s’inscrit au cœur d’un village solidaire, avec ses habitants, sa ferme urbaine et ses bureaux.