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Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 se sont engagés en faveur de l’environnement durable et par la mise en valeur de la diversité dans le sport. L’exposition Olympisme, une histoire du monde, présentée au Palais de la Porte Dorée d’avril à septembre en partenariat avec le groupe de recherche l’Achac, relève ce défi et retrace 130 années de Jeux olympiques à travers un vaste panorama géopolitique où les mutations d’une histoire mondialisée sont radiographiées sous l’angle de leurs conséquences sur l’organisation des éditions sportives successives. Les conflits entre démocraties et régimes totalitaires, l’histoire des empires coloniaux puis des décolonisations, les luttes des minorités pour leur reconnaissance soulignent combien l’altérité est au cœur des enjeux politiques et sociétaux du sport.
Dix ans après le discours de Xi Jinping en septembre 2013 à Astana, qui a officialisé le projet géopolitique et géoéconomique chinois des Nouvelles routes de la soie, ce dossier de la revue Hommes & Migrations confronte ce projet aux migrations chinoises. Après « Chinois de France » paru en 2005 et « Migrations chinoises et générations » en 2016, les articles de ce numéro abordent sous différents angles le « tournant chinois » du siècle. En effet, dans un contexte mondial qui peine à se définir à la sortie de la guerre froide, le projet chinois, dont on ne mesure pas encore les conséquences, alimente les débats.
Article de Sarah Andrieu, Christian Rinaudo, Soline Laplanche Servigne, et al.
Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1342, juillet-septembre 2023, pp. 3-145.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Culture-Loisirs, Immigration, Art, Implication personnelle, Militantisme, Exil, Réfugié, Identité culturelle, Culture, Europe
Les artistes veulent sortir de leur tour d’ivoire. Par solidarité de destin, par militantisme ici ou au pays natal, ils investissent l’espace public en s’engageant dans les luttes en faveur des migrations dont ils partagent les expériences à travers leur création. Ce numéro interroge les relations entre migrations artistiques et mouvements sociaux compris dans une acception très large, de l’accueil des migrants jusqu’aux luttes pour les droits et la reconnaissance.
Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1333, avril-juin 2021, pp. 198-206.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Résistance, Jeune, Activité culturelle, Transmission, Histoire familiale, Identité culturelle, Socialisation, Mineur non accompagné
Contient les articles :
- Résister aux côtés des jeunes exilés : Migrant’scène 2019, la Cimade, groupe local de Vannes
- « À l’horizon » des jeunes : Entretien avec Maxime Apostolo, fondateur et directeur de l’association Pulsart
- « Nous nous sommes créés pour dénoncer un manque de prise en charge des jeunes » : Entretien avec Nathalie Senikies, Association de solidarité avec les mineurs isolés (Asmie)
Dans cette publication, les diasporas africaines sont abordées sous l’angle de leur créativité. Les diasporas africaines ont construit des passerelles culturelles entre l’Afrique, l’Europe, les Amériques malgré les violences destructrices de la traite esclavagiste et de la colonisation, qui sont réactivées par les circulations migratoires dans le sillage de la décolonisation. Jacques Barou et Jean-Baptiste Meyer, en guise d’introduction du dossier scientifique, démontrent comment le transnationalisme des diasporas est un facteur déterminant de création culturelle, d’engagement politique et d’innovation. La créativité résulte des efforts de décentrement et d’adaptation aux nouveaux contextes de vie. Les carrières des intellectuels et des artistes, plus visibles que celles des travailleurs immigrés, s’enrichissent de leurs déplacements, souvent à la marge des institutions, et de la confrontation avec l’altérité. Les talents se bonifient à l’extérieur du continent en inventant les contours d’une africanité, faite d’hybridation et de syncrétisme, qui s’inscrit en terre étrangère dans la modernité culturelle. Les liens diasporiques tissés avec le continent africain – symbole du foyer original des diasporas et espaces de ressources plurielles – favorisent aussi les volontés d’y entreprendre à rebours des projets économiques ou culturels.
En partant du travail et de l’expérience d’un soignant issu de l’immigration, oeuvrant en psychiatrie et en même temps dans le champ social, ce texte explore l’aménagement nécessaire dans son identité culturelle et professionnelle. Il met en exergue un double décentrage développé par l’auteur dans une créativité favorisant la démarche d’« aller vers… » mise en oeuvre dans la psychiatrie de secteur pour plus de proximité avec les patients dans leurs lieux de vie quotidienne.
Livre de Florence Glotton Mangin, édité par L'Harmattan, publié en 2018.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Gens du voyage, Enfant de migrant, Immigration, Logement insalubre, Bidonville, ASE, Nomadisme, Précarité, Conditions de vie, Stigmatisation, Identité culturelle, Travailleur social, Rom, Tsigane, Association hors la rue
Les familles roms sont inscrites dans une migration forcée qui les porte constamment vers un ailleurs. L'ouvrage fait état du travail d'une éducatrice confrontée aux bidonvilles français dans lesquels vivent des enfants roms. L'accompagnement social de ces enfants n'apparaît pas comme prioritaire, il interroge, il fait peur et décourage. Dans les baraquements, l'auteur découvre une population qui survit en dépit d'une société qui ne la voit pas.
Florence Glotton-Mangin, éducatrice spécialisée, travaille dans le domaine de la protection de l'enfance, d'abord en foyer de l'enfance puis à l'Aide Sociale à l'Enfance. Elle travaille désormais auprès des mineurs isolés étrangers.
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 176, février 2017, pp. 20-31.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Identité culturelle, Mixité sociale, Racisme, Immigration, Individu, Groupe, Civilisation, Communauté, Altérité, Tolérance, Différence, Animation, Origine
A l'heure où la xénophobie gagne du terrain, où la tentation du repli sur soi s'amplifie et où la défiance à l'égard de la mondialisation s'accroît, comment comprendre l'ambivalence dans laquelle baigne l'espèce humaine ? Souvent attiré tant par la rencontre avec l'étranger que tenté par son rejet, chacun(e) d'entre nous semble écartelé(e) par un choix cornélien : privilégier ses appartenances d'origine ou se tourner vers des valeurs universelles. Un proverbe hébreu affirme : "On ne peut transmettre que deux choses à ses enfants : des racines et des ailes." Les racines renvoient à la terre où l'on est né. Quant aux ailes, elles nous permettent d'aller à la rencontre du vaste monde. Et si au lieu de trancher entre l'une et l'autre, on combinait, articulait et reliait ces deux postures ?
Article de Mohamed Madoui, Marcel Jaeger, Emmanuel Jovelin, et al.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 16, octobre-décembre 2016, pp. 3-243.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Travailleur immigré, Immigré, Homme, Femme, Vieillissement, Personne âgée, Sociologie, Politique sociale, Accès aux droits, Accès aux soins, Accompagnement social, Travailleur social, Hébergement, Foyer d'hébergement, Retour au pays, Mobilité géographique, Droit des étrangers, Territoire, Interculturel, Éthique, Altérité, Identité culturelle, Fin de vie, Mort