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Article de Laura Martin Excoffier, Lony Schiltz, Jean Luc Sudres
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 564-567, mai-août 2023, pp. 111-126.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Handicap mental, Art-thérapie, IMP, Étude de cas, Aptitude, Identité, WISC, Rorschach (Test de)
De nombreuses études mettent en exergue l’impact de l’art-thérapie chez les adolescents. Toutefois, peu de travaux en démontrent l’intérêt dans la prise en charge spécifique du déficit intellectuel en s’étayant sur une démarche évaluative clinique.
Il s’agit ici d’évaluer l’impact d’un atelier d’art-thérapie proposé à des adolescents d’un IMP (Institut Médico-Pédagogique). L’échantillon est composé de 8 adolescents déficients intellectuels qui bénéficient d’une prise en charge en atelier d’art-thérapie (programme de 8 séances standardisées) étayé sur une approche phénoméno-structurale. Une évaluation en test/retest est réalisée par deux tests projectifs complémentaires : l’AT9 et le Rorschach.
Il apparaît une amélioration de la gestion du temps et de la capacité à se projeter, de la structuration de la personnalité, de l’accroche à la réalité et de l’assise narcissique, ainsi que du contrôle émotionnel, notamment dans la gestion des relations interpersonnelles. Le recours à un cas clinique vient illustrer ces apports.
L’art-thérapie permet d’améliorer le vécu des périodes de ruptures et/ou de transitions existentielles des adolescents déficients intellectuels.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 564-567, mai-août 2023, pp. 25-42.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Handicap psychique, Trouble du comportement, TSA, Handicap mental, Psychopathologie, Trouble de la personnalité, Autisme, Agressivité, Automutilation, Trouble du comportement alimentaire, Trouble bipolaire
L’évacuation de toute référence au fait psychotique dans les TSA a des conséquences dramatiques, rendant ainsi incompréhensibles les comportements dits défi ou problème qui s’expriment intensément dans les cas extrêmes, véritables brûlots qu’institutions et hôpitaux se renvoient au détriment des personnes concernées et de leur famille. L’auteur aborde, sur un mode psychopathologique, développemental et cognitif, les troubles comportementaux majeurs que constituent les violences vis-à-vis des personnes, les violences vis- à-vis des contenants spatiaux, les automutilations diverses, les comportements alimentaires pathologiques et les troubles des conduites excrémentielles. Cette approche autorise des propositions thérapeutiques, qui au-delà des recours aux psychotropes aux effets bien limités, implique de prendre en compte les trois contenants essentiels : spatial, temporel et relationnel. Ces situations rendent bien compte aussi de l’inadéquation totale des orientations actuelles (inclusion, autodétermination, virage sociétal, etc.) vis-à-vis de la souffrance psychique.
Ce numéro de la revue Rhizome thématise certaines des épreuves vécues par les fratries : les placements, les violences, l’exil, le retour de zone de guerre, le handicap, les ruptures ou encore les recompositions familiales. Directement ou indirectement concernées par les vulnérabilités psychiques ou sociales, les frères et sœurs sont aussi des personnes ressources. La lecture des articles nous invite à porter une attention particulière aux frères et sœurs, à proposer des espaces thérapeutiques dédiés, des outils de psychoéducation et plus généralement à « prendre soin des fratries ».
Ce numéro comprend les articles suivants :
- La fratrie, un jeu d’enfant ?
- Sociologie des fratries : entraide et différenciation ;
- La place de la fratrie dans l’exil adolescent ;
- Unis à tout prix ;
- « Cosette » à Fratrie-Land ;
- Salut à toi, ô mon frère ;
- « Prendre le relais » : quelques ressorts de l’implication des frères et sœurs d’adultes en situation de handicap mental ;
- La fratrie, une voie pour le rétablissement ;
- Psychoéducation à destination des aidants : les frères et sœurs, les grands oubliés ?
- La fratrie dans la prise en charge des mineurs de retour de zone d’opérations de groupements terroristes ;
- Greffe de moelle osseuse et opacité du consentement de l’enfant ;
- La fratrie à l’épreuve du placement.
Paru dans la revue Santé mentale, hors-série n° Hors-série août 2021, août 2021, pp. 10-14.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Personne handicapée, Handicap mental, Équithérapie, Hospitalisation, Psychiatrie, Projet de vie, Psychose infantile
Alexandre, 24 ans, qui présente une psychose infantile associée à un retard mental, est hospitalisé pour des comportements auto et hétéro-agressifs. Il va être amené à quitter le foyer familial mais ne parvient pas à s'investir dans un projet de vie. Au fil de séances d'équithérapie, il retrouve une estime de soi et parvient à s'engager dans l'avenir. Repères théoriques de cette médiation animal dans un parcours de rétablissement.
Ce livre analyse le chemin parcouru par les intéressés eux-mêmes entre la disqualification des « fous » et la prise de parole des « usagers » afin d’éclairer les concepts en œuvre dans le mouvement d’émancipation des personnes en souffrance psychique.
Peut-on considérer les fous, non plus comme des personnes à part, mais comme des personnes à part entière ? En interrogeant les concepts dans une démarche étayée tant par la recherche philosophique et historique que par la parole des intéressés, l’ouvrage s’inscrit dans le mouvement des mad-studies qui reste, en France, à développer. Si la disqualification a longtemps été le sort des « fous », comment la comprendre pour mieux la contester ?
L’auteur s’appuie sur l’étude de cas d’un suivi en psychothérapie analytique médiatisée auprès d’une jeune adulte handicapée, atteinte d’un syndrome d’alcoolisation fœtale associé à des traumatismes infantiles graves. Qu’en est-il du devenir des traumatismes relationnels précoces qui ne concordent pas nécessairement avec le modèle classique de l’après-coup ? Effectivement, la logique de l’après-coup, celle qui permet, sous l’effet du refoulement, des remodelages d’expériences traumatiques en fantasmes est inopérante. En l’absence d’une mesure défensive tel que le refoulement, le trauma est soumis à la forclusion laissant place à des restes perceptifs hallucinés incompréhensibles. En proposant un dispositif associant création plastique ou graphique et verbalisation, il s’agit de permettre une autre forme de narrativité de l’expérience du sujet, de s’en imprégner du côté du thérapeute pour rendre possible un travail de figurabilité afin d’accéder à une compréhension du vécu traumatique du patient.
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 135, 3e trimestre 2017, pp. 93-97.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Foyer de vie, Accompagnement, Handicap mental, Interaction, Travailleur social, Dewey (John)
Éducatrice spécialisée en foyer de vie, mes observations témoignent de pratiques qui font obstacle à la mise en œuvre des potentialités des personnes accompagnées. Le travail de recherche révèle que l’accompagnement s’efface au profit de pratiques de substitution et de contrôle. Privées d’expérience, les personnes avancent dans l’ignorance de capacités rendues invisibles pour elles-mêmes et pour les professionnels.
Livre de Martine Fourre, Catherine Vanier, Alain Vanier, édité par l'Harmattan, publié en 2016.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Justice-Délinquance, État limite, Délinquance juvénile, Handicap mental, Famille, Souffrance psychique, Témoignage, Psychanalyse, Exclusion sociale, Établissement social et médicosocial, Jeune en difficulté, Incasable
Cet ouvrage raconte des histoires d'enfants, d'adolescents et de jeunes adultes, qui ont affaire avec la maladie mentale et la délinquance. Leurs familles doivent affronter à la fois leur douleur et l'incompréhension des institutions. Ces témoignages de mères et de praticiens, soutenus par des analyses sociologiques, anthropologiques, cliniques, invitent donc à considérer l'importance de la psychanalyse et des psychanalystes dans la société.