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Pour faire simple, on peut définir l’habitat inclusif comme une solution de logement pour les personnes âgées et les personnes handicapées qui leur propose une alternative à la vie à domicile isolée et à la vie collective en établissement. L’habitat inclusif est en effet, composé de logements privatifs pour toute personne qui souhaite faire le choix de vivre dans un logement autonome tout en partageant des moments collectifs avec les autres habitants du lieu.
Cette approche répond à de nombreuses exigences et aspirations mais n’est pas sans poser un ensemble de problèmes pour les destinataires de ce mode d’habitat. C’est ainsi que des collectivités mais aussi des représentants de la société civile (associations, collectifs, ou même particuliers) participent à des projets d’habitat inclusif en considérant cette nouvelle étape du projet résidentiel des aînés comme des personnes handicapées, comme un moment de vie positif pour eux et pour leurs proches.
Pour utopique qu’il puisse apparaître, le développement de ce type de projet n’en est pas moins le résultat de la rencontre entre un mouvement social (militant parfois), une philosophie et une politique publique. Pour en saisir toute l’essence, il nous a semblé intéressant de porter à la connaissance de tout un chacun l’expérience développée sur le territoire du Gard. Une expérience intéressante a plusieurs égards car elle a précédé la démarche nationale labellisée Habitat inclusif (elle s’appelait alors « Maisons en partage ») et parce qu’elle a été portée par des élus ruraux, épaulés par des acteurs associatifs.
Le fait que l’initiative vienne du terrain ne pouvait que nous inciter, en tant que structure d’études associative, à participer à la réflexion du Département du Gard. C’est donc dans le cadre d’une démarche de diagnostic partagé du Programme coordonné de financement de l’habitat inclusif que nous avons pu explorer les potentialités et les limites de cette formule d’habitat. Une formule qui inciterait d’ailleurs à porter un regard neuf sur les autres politiques de l’habitat, notamment celles en direction des publics défavorisés. L’habitat inclusif dans son principe n’est pas si éloigné de la philosophie qui a présidé à la création des pensions de famille. Il resterait à étudier comment l’on pourrait tirer parti des deux expériences pour inspirer de nouvelles politiques de l’habitat toujours plus participatives et inclusives, notamment pour ceux qui souffrent de l’isolement et d’un manque de ressources ou tout simplement qui souhaiteraient pouvoir choisir leur modes de vie, en dépit de ressources limitées.
Article de Wilfrid Magnier, Jean Yves Cocquyt, Julie Magnier
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 40, n° 2, juin 2019, pp. 217-232.
Mots clés : Enfance-Famille, Thérapie familiale, Intervention à domicile, Famille, Placement, ASE, Maintien à domicile, Espace, Habitat, Centre Benoît Labre, Pas de Calais, Arras
La situation de précarité économique de certaines familles bénéficiant d’une mesure de SAMAD nous a amenés à proposer la thérapie familiale à domicile. L’isolement social et géographique, le manque de revenus ne permettent pas aux familles demandeuses de se rendre dans les lieux de consultation. De fait, nous avons coconstruit une procédure d’intervention nommée « script thérapeutique improvisé ». Ce dernier propose, pour chaque séance, de sculpter les places de chacun afin que le système familial puisse explorer des situations nouvelles dans une ambiance sécure. Cette procédure thérapeutique permet à la fois de respecter l’intimité de la famille tout en créant un espace propice au changement.
Le foyer, un lieu de repli frileux où lon savachit devant la télévision en pyjama informe ? Sans doute. Mais aussi, dans une époque dure et désorientée, une base arrière où lon peut se protéger, refaire ses forces, se souvenir de ses désirs. Dans lardeur que lon met à se blottir chez soi ou à rêver de lhabitation idéale sexprime ce quil nous reste de vitalité, de foi en lavenir. Ce livre voudrait montrer la sagesse des casaniers, injustement dénigrés. Mais il explore aussi la façon dont ce monde que lon croyait fuir revient par la fenêtre. Difficultés à trouver un logement abordable, ou à profiter de son chez-soi dans létat de « famine temporelle » qui nous caractérise. Ramifications passionnantes de la simple question : « Qui fait le ménage ? » ; persistance du modèle du bonheur familial, alors même que lon rencontre des modes de vie bien plus inventifs Autant de préoccupations à la fois intimes et collectives, passées ici en revue comme on range et nettoie un intérieur empoussiéré : pour tenter dy voir plus clair et de se sentir mieux.
Article de Michel LUSSAULT, Serge RENAUDIE, Olivier LAZZAROTI, Régis GUYONet al.
Paru dans la revue Diversité (ville école intégration), n° 173, 1er trimestre 2015, pp. 5-155.
Mots clés : École, Établissement scolaire, Lieu de vie, Architecture d'intérieur, Aménagement de l'espace, Environnement, Habitat, Espace, Bien-être, Qualité de la vie, Élève, Comportement, Internat
Article de Régine Sirota, Ana Delicado, Ana Nunes de Almeida, et al.
Paru dans la revue La Revue internationale de l'éducation familiale, n° 37, 2015, pp. 9-136.
Mots clés : Enfant, Parents, Espace, Vie quotidienne, Technologie de l'information et de la communication, Internet, Corps, Pré-adolescent, Argent, Alimentation, Socialisation, Intergénérationnel, Habitat
En entrant dans l'espace privé de la famille, cette recherche analyse la construction quotidienne de l'enfance. Comment se fabrique et évolue aujourd'hui la socialisation entre parents et enfants ? Comment se construit cette culture de l'enfance au quotidien ? Ainsi se caractérise la mutation des pratiques éducatives face à l'évolution des nouvelles technologies, des habitudes de consommation, de choix alimentaires et de présentation de soi...
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 428-429, février 2012, pp. 217-232.
Mots clés : Logement, Habitat, Intimité, Identité, Espace, Corps, SDF, Errance, Nomadisme, Insertion sociale, Besoin, Accompagnement social
" S'intéresser à la manière d'habiter tout espace d'hébergement serait un indice pour comprendre les difficultés d'habiter son espace psychique. Autrement dit, habiter suppose des modalités d'investissement psychique qu'il faut comprendre. Que veut dire habiter pour les personnes, notamment pour certains publics que nous sommes amenés à rencontrer ? Comment comprendre leur manière d'occuper un espace ? "
Livre de Yves Grafmeyer, Jean Yves Authier, édité par A. Colin, publié en 2011.
Mots clés : Milieu urbain, Sociologie urbaine, Urbanisation, HISTOIRE, État, Démocratie, Idéologie, Espace, Discrimination, Mobilité géographique, Intégration, Socialisation, Lien social, Identité, Quartier, Politique de la ville, Contrôle social, Ghetto, Aménagement de l'espace, Modèle, Immigration, Famille, Ouvrier, Logement, Habitat, Relation familiale, Réseau, Banlieue, Rénovation urbaine, Rénovation de l'habitat, Distance, Milieu rural, Acculturation, Marx (Karl), Engels (Friedrich), Durkheim (Emile), Halbwachs (Maurice), Weber (Max), Simmel (Georg), Ecole de Chicago, Lefebvre (Henri), Chombart de Lauwe (Paul Henry), Ledrut (Raymond), Raymond (Henri), Remy (Jean)
La ville est aujourd'hui à la fois territoire et unité de vie collective, milieu et enjeu, cadre physique et noud de relations entre les êtres sociaux. Ce livre montre comment les concepts et les méthodes de la sociologie peuvent être mobilisés pour l'étude de la vie urbaine. Cette dernière est saisie dans les tensions qui la traversent : tensions entre distance et proximité, entre localisation et mobilité, entre diversité et intégration, entre lignes de force qui commandent le devenir des villes et la gestion collective. Comment s'organisent de nos jours les coexistences en milieu urbain et la mise en cohérence des actions publiques ? À l'heure où les ancrages territoriaux des citadins se diversifient et où les espaces sociaux se fragmentent, dans quelle mesure la ville fait-elle encore société ? Cette 3e édition actualisée rend compte des recherches les plus récentes en sociologie urbaine. Yves Grafmeyer est professeur émérite et Jean-Yves Authier professeur de sociologie à l'université Lumière Lyon 2.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 414-415, novembre-décembre 2010, pp. 5-196.
Mots clés : Architecture, Établissement social et médicosocial, Environnement, Qualité, Qualité de la vie, Interaction, Projet d'établissement, Vie institutionnelle, Projet éducatif, Projet pédagogique, Usager, Hébergement, Habitat, Concept, Projet, Accessibilité, Loi, Handicap, Dépendance, Espace, Relation, Intimité, Distance, Environnement social, Quartier, Lieu de vie, Personne âgée, Maladie d'Alzheimer, Rénovation de l'habitat, Équipe éducative, Expérience, REGROUPEMENT