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La loi du 17 mai 2013 instituant le mariage des couples de même sexe a suscité une violente opposition. Alors que le projet recueillait une adhésion massive au sein de la population, notamment chez les jeunes, il a été combattu par un camp traditionaliste, minoritaire, qui a réussi à fédérer tout un ensemble de préjugés et dinquiétudes. Or le moteur des changements dans la famille nest pas lindividualisme égoïste. Cest la victoire dune valeur qui bouleverse tout notre système de parenté : légalité de sexe. Avec le « mariage pour tous », nous navons pas seulement donné des droits à une minorité. Nous avons remis en cause lordre matrimonial qui avait, il y a deux siècles, présenté la complémentarité hiérarchique du masculin et du féminin comme lhorizon indépassable des rapports de sexe. Réinscrire ces bouleversements dans le temps long des débats, des lois et des pratiques, cest se donner les moyens de comprendre la révolution en cours, ainsi que les nouvelles valeurs familiales qui laniment. Cest aussi préparer la prochaine étape du combat : la filiation pour tous.
Qu'elle soit géographique et/ou affective, recherchée, subie ou contrainte, etc., la distance " et son pendant, la proximité " est multiforme. Cet ouvrage, fruit d'une collaboration interdisciplinaire étroite, explore les apports qu'un dialogue entre sciences sociales, histoire et psychologie peut fournir à l'étude de la construction, du maintien et de la déliquescence des liens familiaux, parentaux et conjugaux, saisis au prisme de la dialectique distance/proximité.
Livre de Sébastien Chauvin, Arnaud Lerch, édité par la Découverte, publié en 2013.
Mots clés : Homosexualité, Sociologie, HISTOIRE, Ethnologie, Discrimination, Mode de vie, Identité sexuelle, Identité, Santé, Couple, Parentalité, Amitié, Filiation, Mouvement social, Mondialisation, Classe sociale, Mobilité sociale, Nationalisme, Racisme, Sexualité
Cet ouvrage s'inscrit dans le foisonnement de la sociologie du genre et des études gaies et lesbiennes. Il propose une synthèse des recherches en sciences sociales sur l'homosexualité en France et dans le monde. Nourri des apports de la réflexion théorique et de la critique historique, il donne à voir la diversité des figures de la dissidence sexuelle selon les périodes, les milieux sociaux et les aires culturelles, et la façon dont celle-ci interroge les constructions contemporaines de l'hétérosexualité.
Des inscriptions territoriales aux trajectoires sociales, des styles de vie aux mobilisations politiques, des codes langagiers aux modes de consommation, les multiples traits associés aux gays et aux lesbiennes ne se limitent ni aux pratiques sexuelles ni à l'institution conjugale. L'ouvrage se propose de mettre en lumière non seulement la manière dont la culture façonne la sexualité, mais aussi comment, à partir de ces sexualités minoritaires, s'élaborent en retour des cultures originales.
En ce début de XXIe siècle, la rumeur enfle en Occident : les hommes ne seraient plus des hommes, des "vrais". De ce malaise dans la part masculine de la civilisation, la virilité reste un indicateur crucial. Car c'est bien sur cet idéal de force physique et de puissance sexuelle, de maîtrise et de courage que s'est historiquement construit dans la culture ce qui passe pour la "nature de l'homme". Et qui demeure le socle la domination masculine. Il y a donc un paradoxe de la virilité contemporaine : comment comprendre que cette représentation hégémonique de la puissance masculine ait fini par apparaître aussi incertaine ? Les hommes d'aujourd'hui entendent-ils porter longtemps encore cette charge millénaire, ou vont-ils souhaiter sentir s'en alléger le poids ? Quitte à renoncer à ses avantages...
Livre de Alain Corbin, Jean Jacques Courtine, Georges Vigarello, édité par Seuil, publié en 2011.
Mots clés : HISTOIRE, VIRILITE, Modèle, Société, Homme, Sexualité, Corps, Éducation, Représentation sociale, Homosexualité, Peinture, Mythe, Classe sociale, Ouvrier, Guerre, Jeu, CONDITION MASCULINE, Identité, Enfant, Armée, Sport de combat
La période concernée par ce deuxième volume correspond à l'emprise maximale de la vertu de virilité. Le système de représentations, de valeurs et de normes qui la constitue s'impose alors avec une telle force qu'il ne saurait être véritablement contesté. Au XIXe siècle, la virilité, qui a partie liée avec la mort - mort héroïque sur le champ de bataille ou le pré carré du duel, mort provoquée par la fatigue du travailleur, mort d'épuisement de l'homme par la femme - ne constitue pas une simple vertu individuelle. Elle ordonne, irrigue la société dont elle sous-tend les valeurs. Elle induit des effets de domination. Elle structure la représentation du monde.
"Premier état des lieux des études de genre sur les " masculinités ", cet ouvrage a pour but de construire un référentiel commun aux différentes disciplines de sciences humaines et sociales. Historien, psychologues, psychanalyste, sociologues, musicologue, géographe, spécialistes de l'art et des sciences de l'éducation, philosophe, linguiste abordent ainsi de vastes domaines des vies masculines : sexualité, vie scolaire, loisirs, musiques urbaines, paternité, homoparentalité, violence, prison, guerre, suicide, art, etc. Ils questionnent l'avenir des relations homme/femme dans notre société en transition rapide et abordent concrètement certains changements masculins, mais aussi certaines résistances masculines au changement. Cet ouvrage, qui rassemble la plupart des chercheurs francophones sur ce sujet, constitue un outil et une ressource indispensables pour tous les professionnels du social, de la culture, les pédagogues, les enseignants, les élus, les chercheurs, qui travaillent ou veulent travailler sur ou avec les hommes. Il interrogera peut-être celles et ceux qui confondent critiques sociales et ontologie du masculin, celles et ceux qui ne veulent ou ne peuvent imaginer les hommes que comme un groupe (ou une classe) incapable de s'adapter aux nouvelles donnes du genre créées par des mouvements sociaux très divers (auxquels ont d'ailleurs toujours participé des hommes), celles et ceux qui réduisent le masculin à ses fondements violents et sexistes ou encore à l'étiquette erronée de masculiniste (terme aujourd'hui utilisé pour décrire et dénoncer les analyses et les actions d'hommes s'opposant à l'égalité de genre, en particulier aux féministes)." (extrait 4° de couv.)Biographie de l'auteurDaniel Welzer-Lang, sociologue, professeur en étude de genre à l'université Toulouse 2-Le Mirail, est un spécialiste international des hommes et du masculin, des sexualités et des violences. Chantal Zaouche Gaudron est professeure en psychologie du développement à l'université Toulouse 2-Le Mirail. Depuis une quinzaine d'années, ses objets d'étude concernent la construction du genre et les conduites sociales et/ou sexuées de l'enfant au sein des différentes formes de familles et/ou dans différents milieux et contextes de vie."