Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.
Livre de Yannick Ripa, édité par le Cavalier bleu, publié en 2016.
Mots clés : Femme, Statut social, Évolution, HISTOIRE, Droits des femmes, Représentation sociale, Travail ménager, Maternité, Contraception, Couple, Séparation, Divorce, Travail des femmes, Éducation familiale, Vie politique
Véritable aveu de la difficulté à accepter les changements survenus dans la vie des femmes et dans les rapports des sexes, cette persistance des idées reçues témoigne in fine d'un attachement à une certaine idées de « la femme » : « Les femmes sont faites pour être mères », « Les filles réussissent mieux à l'école que les garçons », « Les femmes ont commencé à travailler à la Première Guerre mondiale », « Prof, c'est bien pour une femme », « Si les femmes dirigeaient, il n'y aurait plus de guerre », . Ces idées reçues concernent tous les aspects de la vie des femmes prises au piège des représentations sociétales, ce de qu'elles sont censées être depuis leur naissance, engluées dans une hiérachisation des sexes source de tensions et de conflits. Et l'on mesure, au travers de cet ouvrage, combien se défaire de ces idées reçues sur le féminin (et donc, en négatif, sur le masculin) est tout aussi important pour les hommes que pour les femmes !
Livre de Thierry Benoit, édité par le Cavalier bleu, publié en 2016.
Mots clés : Égalité, Femme, Homme, Besoin, Biologie, Éducation, Culture, Maternité, Travail ménager, Violence conjugale, Niveau scolaire, Égalité professionnelle, Féminisme, Statut social, CONDITION FEMININE, HISTOIRE, Éducation familiale, Garde des enfants
L'égalité entre les femmes et les hommes est un thème récurrent depuis de nombreuses années. On ne compte plus les études et les articles réalisés sur le sujet, ni même les lois votées en faveur du droit des femmes, qui ont contribué à faire évoluer les choses. Pour autant, cela signifie-t-il que cette égalité est devenue réalité ? Qu'elle est désormais une préoccupation masculine autant que féminine ? Pas si sûr ! Car l'égalité entre les femmes et les hommes ne se décrète pas, elle doit s'organiser et s'enseigner, en déconstruisant les stéréotypes sexués qui alimentent nos propos...
De par leur légitimité scientifique et leur capital social et culturel, les médecins français ont détenu durant des siècles le monopole du savoir sur les femmes, alors considérées comme des mères « par nature » et réduites à leur seule faculté de génitrices. Au début du XXe siècle, cette vision de la femme est plus que tenace dans le milieu médical, bien décidé à enrayer la baisse de la natalité et le péril vénérien par une incitation générale des femmes à la « bonne » maternité. Ainsi, se basant sur la légitimité de leurs découvertes, les médecins, qui semblent souvent se muer en anthropologues moralistes, vont s’accaparer la gestion de la vie reproductive et sexuelle des femmes en cherchant par tous les moyens à optimiser leur fonction maternelle. Ce faisant, ils contribuent à la définition et à la normalisation de leur fécondité ainsi qu’à la stigmatisation de ce qui va à l’encontre de leur capacité à enfanter.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 49, mars 2015, pp. 11-19.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, HISTOIRE, Travail social, Intervention sociale, Femme, Genre
Cet article propose d’examiner l’initiative des fondatrices d’une intervention sociale professionnelle dans leur contexte à la fois historique, politique et social. Dans une période bouillonnante d’idées, de confrontations publiques où les femmes ne disposent d’aucun droit politique, en quoi ces initiatives viennent déranger un ordre établi, ajouter un point de vue ?
Boire de l'alcool est un acte social avec ses normes, ses rites, ses codes, qui varient dans le temps et l'espace selon que l'on est un homme ou une femme, jeune ou vieux, ou que l'on appartient à telle ou telle catégorie sociale. Boire, surtout avec excès, est aussi l'objet de représentations qui induisent des politiques et des actions en direction des populations considérées à risque, en raison notamment de leur sexe ou de leur âge. L'ambition de cet ouvrage collectif est de traiter de ces différentes dimensions en croisant les disciplines (sociologie, ethnologie, histoire, psychiatrie), les regards (genre et générations), les objets (buveurs et non-buveurs, usages et représentations) et les espaces (France, Irlande, Espagne). Dépassant les seules caractéristiques biologiques et physiologiques qui distinguent les hommes des femmes, les jeunes des adultes, il éclaire les manières dont les catégories de genre et d'âge opèrent dans la différenciation des représentations et des pratiques de consommation d'alcool. Ce livre constituera un outil de réflexion pour les étudiants et les chercheurs, comme pour celles et ceux qui souhaitent prévenir les dommages sanitaires et sociaux des alcoolisations excessives.Marie-Laure Déroff est maître de conférences de sociologie à l'Université de Bretagne occidentale.Thierry Fillaut est professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Bretagne sud.Tous deux appartiennent au Laboratoire d'études et de recherche en sociologie (LABERS, UBO-UBS, EA 3149).Avec les contributions de : S. Amarantos, L. Davoust-Lamour, C. Debest, F. Douguet, C. Ferron, L. Gaussot, V. Griner-Abraham, E. Le Grand, L. Le Minor, G. Le Roux, M. Membrado, A. Morange, C. Moreau, N. Palierne, C. Pecqueur, H. Pentecouteau, C. Pineau, M. Salle, O. Zanna.
Comment la Ville de Paris s'est-elle construite par les migrations anciennes et nombreuses ? Si la capitale a attiré de tout temps des populations étrangères aux profils et aux origines géographiques très divers, la question de leur ancrage territorial et de leur contribution économique au développement parisien est aujourd'hui moins connue. Ce dossier croise les processus de rénovation urbaine qui affectent les quartiers populaires depuis les années 1970, ceux de "gentrification" qui s'ensuivent, et un cosmopolitisme de plus en plus visible. C'est la particularité d'une équation parisienne de l'immigration qui est ici interrogée.