Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 1 à 7 sur un total de 7

Votre recherche : *

Des hommes devenant pères

Article de Romuald Jean Dit Pannel, Raphaël Riand

Paru dans la revue Dialogue, n° 226, décembre 2019, pp. 133-149.

Mots clés : Enfance-Famille, Père, Nourrisson, Paternité, Crèche, Groupe de parole, Psychanalyse, Périnatalité, Relation enfant-parents, Relation familiale, Identité

La grossesse (psychique) des pères interroge les capacités psychiques de l’homme devenant père à se saisir fantasmatiquement d’un corps (psychique) pour trois. Le père pré-œdipien est potentiellement un co-acteur dans une co-construction à trois. Si la place des pères auprès de leur bébé et auprès de leur conjointe devenant mère reste socialement à légitimer, les groupes de parole de pères peuvent être un cadre d’étayage à la paternalisation. S’appuyant sur leur expérience, les auteurs articulent leur réflexion autour de trois axes principaux développés lors d’un groupe de pères en crèche : l’établissement et la légitimité des premiers liens père-mère-bébé, le désir et le tabou d’un sein paternel nourricier de la triade, l’accouchement du père, d’une (id)entité père-mère-bébé.

Accès à la version en ligne

Schizophrénie et cannabis

Article de Amine Benyamina, Marianne Hermand, Oussama Kebir, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 237, avril 2019, pp. 23-83.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie, Cannabis, Addiction, Sevrage, Travail d'équipe, Traitement médical, Approche cognitive, Adolescent, Cerveau, Hospitalisation, Groupe de parole, Équipe soignante, Représentation sociale, Émotion, Motivation, Thérapie, Méthode

Plus d'un quart des patients souffrant de schizophrénie présentent un abus/dépendance au cannabis. Leur parcours de soins est alors marqué davantage par l'instabilité, le recours fréquent aux urgences, la violence, la désinsertion sociale et les problèmes médico-légaux. L'approche intégrée, caractérisée par la prise en charge simultanée des troubles psychotiques et addictifs, reste la plus efficace, mais elle est peu proposée par manque de moyens. Face à ces troubles concomitants comment malgré tout engager des soins cohérents ?

Ateliers d’analyse de pratiques en lycée professionnel

Article de Isabelle Furno

Paru dans la revue Empan, n° 108, décembre 2017, pp. 84-87.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Analyse de la pratique, LEP, Adolescent, Éducation, Groupe de parole, Partenariat, Insertion sociale, Insertion professionnelle

Le projet « Prise en charge d’adolescents en situation de fragilité psychique. Développement de leurs compétences psychosociales. Formation des adultes en charge de ce public adolescent à besoins particuliers » offre un exemple de partenariat pour une inclusion sociale, pour une réussite éducative et une insertion professionnelle d’élèves de CAP prioritaire.

Accès à la version en ligne

Accompagner les agresseurs sexuels déficitaires

Article de Christophe Patural, Aurélie Bleirad

Paru dans la revue Santé mentale, n° 220, septembre 2017, pp. 18-21.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap mental, Viol, Prison, Sexualité, Groupe de parole

En détention, quelles prises en charge proposer à des patients agresseurs sexuels présentant un important retard intellectuel avec des difficultés de compréhension et d'adaptation ? Des psychologues ont mis en place un dispositif de groupe sur mesure.

Insertion

Article de Sarah Granereau

Paru dans la revue Empan, n° 104, décembre 2016, pp. 76-82.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Insertion sociale, Insertion professionnelle, IMPro, Handicap mental, Groupe de parole, Citoyenneté, Culture, Autonomie, Prise en charge

Que veut dire « insertion sociale et professionnelle en impro » ? Il est difficile de parler de handicap mental ou de handicap psychique quand la cause n’est pas génétique mais semble le résultat de trop d’angoisses ou de trop d’insécurité pour grandir sereinement.
La prise en charge des jeunes déficients intellectuels, leur formation, leur insertion dans le monde adulte restent problématiques tant pour les professionnels que pour les familles.
L’insertion n’est pas seulement une entrée dans le monde du travail pour les jeunes adultes mais elle est aussi et surtout une bataille pour les professionnels qui souhaitent que leurs actions aient du sens en permettant aux jeunes adultes de se revendiquer citoyens adultes informés et formés au mieux.

Accès à la version en ligne

Un café gourmand avec des mineures incarcérées

Article de Pascale Giravalli, Cécile Thomas

Paru dans la revue Santé mentale, n° 212, novembre 2016, pp. 18-21.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Mineur, Prison, Fille, Groupe de parole, Adolescent, Violence

Un binôme psychiatre psychologue du Service médico-psychologique régional anime un groupe de parole pour des jeunes mineures incarcérées autour d'un "café gourmand". Ces adolescentes délinquantes, à la fois vulnérables et violentes, mettent à rude épreuve le cadre du groupe. Les intervenantes s'interrogent sur leur propre pratique pour maintenir cette proposition dans de bonnes conditions.

« Là, dans le groupe, j’ai appuyé sur la touche de l’intelligence ». Les effets du travail en groupe : l’exemple de groupes de parole d’hommes auteurs de violences conjugales

Article de Bruno Ranchin

Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 98-104.

Mots clés : Enfance-Famille, Groupe de parole, Violence conjugale, Estime de soi, Identité, Thérapie de groupe

A partir de l’exemple de groupes de parole d’auteurs de violences conjugales que nous co-animons à l’avac, nous tentons de mieux comprendre ce qu’apporte un groupe à ses participants. Un consensus s’opère sur le fait de donner du sens à ses actes, de se découvrir à travers les autres, de (re)prendre confiance, de se (re)construire une identité, pour avancer vers une impulsivité calmée. Plus généralement, nous articulons notre réflexion autour d’éléments théoriques qui illustrent la force et les limites du groupe, en tentant de le définir.

Accès à la version en ligne