L'écoute est devenue une nécessité dans ce siècle de marginalisation tous azimuts... L'auteur rapporte l'expérience d'écoute et d'accueil de la souffrance et propose un module de formation. Stéphane E. Sokeng est né en février 1951 à Baleveng, au Cameroun. Orphelin complet à six ans déjà, il est adopté par une famille américaine, qui, en 1968, lui dit à la fin de son séjour camerounais : "Quand tu seras grand, pense aux autres enfants de ta condition sociale". Diplômé de l’École internationale de journalisme de Londres, il a longtemps été éditorialiste du mensuel touristique Hôtellerie Africaine, correspondant à Dakar de l'Agence suisse Infosud et du périodique espagnol Africanaria 2000. C'est en pleine activité qu'un touriste curieux, en 1986, lui demande : "Pourquoi tant d'enfants dans les rues d'ici ?" De retour à Dakar, il a démissionné de sa rédaction pour créer Espoir Sans Frontières (ESF), dont le manuel sur l'écoute que voici est l'un des résultats concrets de son engagement.

Toutes les organisations traversent des turbulences et des crises. Ces situations conduisent à des pertes de repères et de sens. Les identités ne sont pas épargnées. Dans de telles circonstances, comment rebondir ? Quels moyens mettre en oeuvre pour favoriser la résilience, cette capacité à faire face à l'adversité ? Les auteurs présentent ici le cadre conceptuel de la résilience, différents modèles, une démarche opérationnelle et un ensemble d'outils appropriés. Le modèle CIRERO permet de positionner les organisations sur les trajectoires de résilience.Guy Koninckx licencié en Sciences du travail et psychologue, formé à la systémique, bénéficie d'une large expérience dans la Direction des ressources humaines. Il intervient actuellement comme conseil et met son expertise au service d'organisations confrontées à la gestion du changement en accompagnant équipes et individus confrontés à des situations difficiles. Gilles Teneau est ingénieur en Organisation et doctorant en Sciences de gestion. Il a travaillé pendant de nombreuses années au sein de grandes sociétés pour des missions en management, en gestion de projet, en conseil et en stratégie du changement. Outre ses activités professionnelles en entreprise (SOGETI), il a également des activités universitaires. À ce titre, il est chargé d'enseignement au CNAM, à l'ISEE et à ISCP.

Initiées par le Mouvement ATD Quart Monde en région parisienne en 1968, les bibliothèques de rue existent aujourd'hui dans de nombreux pays. Car, malgré la démocratisation de l'accès à la lecture, les plus démunis restent globalement en marge du livre et de l'écrit. Avec leurs enfants, ils disent avec force leur soif de savoir, de rencontre et de partage. Cet ouvrage, qui fait la part belle aux témoignages du monde entier, explique les principes et le fonctionnement des bibliothèques de rue. Il intéressera ceux qui, de près ou de loin, sont interpellés par la grande pauvreté et l'accès à la culture. Car c'est bien de personnes et de culture qu'il s'agit. L'objectif avoué étant, avec les moyens dérisoires que sont une couverture et une caisse de livres, de faire reculer l'exclusion pour que tous trouvent leur place dans la société. A la base des bibliothèques de rue, il y a cette conviction de l'importance de la culture, non seulement comme outil d'intégration dans la société, mais surtout comme socle incontournable du développement d'une vie intérieure, personnelle et donc d'une réelle autonomie de chacun. Marie Aubinais, journaliste et auteur de presse et d'édition jeunesse, est engagée depuis ses années lycées dans le Mouvement ATD Quart Monde où elle a participé au développement et aux activités de très nombreuses bibliothèques de rue.