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Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3181, 23 octobre 2020, pp. 38-39.
Mots clés : Justice-Délinquance, Détention, Relation, Confiance, Témoignage, Échange, Entretien, Foyer, Projet de vie, Inégalité, Homme, Femme, Réinsertion sociale
Pendant trois ans, la photographe Axelle de Russé a suivi le quotidien de cinq femmes sorties du centre de détention de Joux-la-Ville (Yonne). Baptisé « Dehors » et récompensé au festival international de photojournalisme Visa pour l’image de Perpignan en 2019, son projet illustre leur (très) difficile retour dans la société.
Paru dans la revue Déviance et société, vol. 43, n° 1, mars 2019, pp. 41-75.
Mots clés : Justice-Délinquance, Police, Recrutement, Psychologue, Entretien, Sélection
L’épreuve d’entretien, qui constitue une étape cruciale du dispositif de recrutement des gardiens de la paix, conduit des psychologues et des policiers à collaborer pour sélectionner les candidats. Par-delà les différences de statuts, les jeux d’appropriations croisées des catégories d’entendement d’un groupe par l’autre comme les modes dominants d’apprentissage du rôle, produisent une forme d’indifférenciation des exigences à l’égard des recrues, des conduites lors de l’épreuve et des manières de juger. Cette convergence interroge sur la spécificité de la contribution de la psychologie au dispositif de recrutement des policiers.
Cet article s’intéresse aux expertises médico-légales des victimes de violences sexuelles et aux relations entre les policiers demandeurs de ces rapports et les médecins légistes qui les rédigent. Notre analyse distingue deux situations : celles où le certificat médical fait état de constats de lésion, et celles où le certificat ne constate aucune lésion physique. Cette dernière situation met à l’épreuve les rapports entre policiers et médecins légistes, et montre que chacun des deux groupes professionnels entretient des rapports différents à la victime.
Le quartier de Hyde Park à Chicago, fief d’une des plus importantes universités privées du pays, est le théâtre d’une situation inédite en matière de gestion de l’ordre public : les policiers privés du University of Chicago Police Department (UCPD) ont peu à peu supplanté leurs confrères du public suite à la signature de récents accords municipaux laissant aux policiers privés la possibilité de gérer activement le territoire à l’intérieur et à l’extérieur du campus. Le travail ethnographique exploratoire auprès des policiers du UCPD entrepris en 2013 et présenté dans cet article analyse les rapports entretenus par les agents du UCPD avec l’espace public et avec les populations sur le territoire, suite à l’extension de leur juridiction. Se pose la question de l’égalité de traitement des populations par les policiers, puisque ces derniers prennent en charge à la fois les membres de la communauté académique, majoritairement « blancs », et les non-affiliés à l’université, résidents du ghetto « afro-américain » alentour. Au fil des sessions d’observations participantes et des entretiens semi-directifs menés lors des patrouilles, on verra l’adaptation de pratiques policières dites « classiques » à la situation locale de Hyde Park, notamment à travers l’utilisation par les policiers à la fois d’un vocabulaire assorti de termes racialisés, mais aussi de jeux langagiers d’euphémisation et de substitution qui mobilisent les catégories locales et masquent la frontière « ethno-raciale ». Ce vocabulaire « écran » est utilisé pour distinguer les individus perçus comme des clients « légitimes » des utilisateurs « non légitimes » du service, et traduit toute la prégnance du racisme institutionnel invisibilisé sur le terrain.
Cet article est basé sur des entrevues semi-dirigées faites auprès de 16 participantes engagées dans le travail d’escorte. La plupart sont ou ont été escortes indépendantes et plusieurs d’entre elles ont aussi une expérience de danseuse ou de masseuse érotique, ainsi que de travail en agence d’escorte. L’article présente et discute les résultats obtenus quant à leurs motivations à entrer dans l’industrie du sexe, leur expérience des différents milieux et des conditions de travail, l’impact de leur travail sur leurs relations amoureuses et leur consommation de drogue ou d’alcool. Concernant ces aspects, leur parcours s’avère assez semblable à celui qu’elles auraient pu avoir dans tout autre secteur d’emploi, à la différence des relations amoureuses qui sont souvent plus difficiles.
Mots clés : Justice-Délinquance, Enfance-Famille, Violence conjugale, Écoute, Accompagnement, Police, Tribunal, Justice, Entretien, Maison de justice et du droit, Prévention, Groupe de parole, Enfant, Psychologue
Le film suit le parcours de femmes victimes de violences conjugales, depuis le dépôt de plainte à la police, jusqu'au tribunal qui jugera l'affaire. Les différents acteurs de la justice témoignent de leur travail et de la façon dont ils accompagnent les victimes. Le film aborde également la prévention et le travail de responsabilisation qui peut-être fait auprès des auteurs de violences.
Mots clés : Justice-Délinquance, Prison, Service pénitentiaire d'insertion et de probation, CONSEILLER D'INSERTION ET DE PROBATION (CIP), Entretien, Écoute, Relation d'aide, Récit de vie, Violence, Alcoolisme, Groupe de parole, Récidive, Prévention, Justice, Pratique professionnelle, Abus sexuel
"Une liberté sous contrôle" nous plonge au cur du Service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP) de Dijon. Il dévoile le quotidien de trois conseillers pénitentiaires dinsertion et de probation (CPIP). Leur travail consiste à faire respecter un suivi dobligations judiciaires décidé par un magistrat à des condamnés ayant à effectuer leur peine avec mise à lépreuve. Lenjeu majeur des CPIP est daccompagner la réflexion du condamné autour du passage à lacte pour en comprendre les moteurs.Entre succès et échecs, prise de conscience et dénis, colère et joie, le sentiment dêtre allé au bout de leurs limites humaine et professionnelle apparaît. Au-delà du cadre de cette mission, le film interroge la responsabilité laisse entrevoir la puissance et la fragilité du lien créé pour adoucir lavenir de tous.