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Livre de Maurice Thévenet, édité par Presses universitaires de France, publié en 2023.
Mots clés : Travail social : Établissements, Management, Culture professionnelle, Entreprise, Identité professionnelle, Organisation
Une certaine culture caractérise l’entreprise et la distingue des autres dans son apparence et surtout dans ses façons de réagir aux situations courantes de la vie professionnelle, comme traiter avec un marché, définir son standard d’efficacité ou régler des problèmes de personnel. Si cette culture d’entreprise semble être une réalité ressentie par chacun, il est rare que l’on cherche à la définir.
Maurice Thévenet propose une description de ce qui constitue cette culture, et analyse en quoi elle est une ressource essentielle des organisations que le management doit prendre en compte.
Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 62-1, janvier-mars 2021, pp. 7-32.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Entreprise, Médiation, Confiance, Institution, Organisation, Relation professionnelle
À partir d’une enquête qualitative sur la capacité d’agir des salarié·es en France et en Allemagne, cet article identifie deux modalités de la confiance en entreprise : une confiance agie qui n’est jamais acquise et doit en permanence être confortée dans l’action, une confiance latente qui est là indépendamment de la situation. Il analyse leur production en mobilisant la notion de médiation tierce à travers laquelle Georg Simmel désigne une condition nécessaire de l’expérience sociale. À travers le cas d’une multinationale de l’aéronautique, il montre que la confiance agie est médiée par des dispositifs organisationnels et se forge dans les interactions en situation, alors que la confiance latente prend appui sur des arrangements institutionnels externes à l’entreprise. Complémentaires, ces deux modalités peuvent coexister dans une même organisation, mais sa version latente s’avère introuvable dans la grande entreprise française où domine la confiance agie. C’est l’énigme de cette improbabilité, dont la comparaison franco-allemande se fait le révélateur, que l’article se donne pour objet d’instruire.
Article de Nicolas Aubouin, Alexandra Le Chaffotec, Jean Max Koskievic, et al.
Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVII, n° 71, 2021, pp. 185-210.
Mots clés : Culture-Loisirs, Travail-Emploi, Management, Art, Entreprise, Artiste, Organisation, Création, Institution, Rue, Milieu urbain, Gestion
L’objectif de cet article est de renouveler le dialogue entre art et organisation en mettant en lumière le rôle du street art comme révélateur des tensions organisationnelles et de ses paradoxes. Pour comprendre le rôle d’artefact organisationnel d’une œuvre de street art, nous l’analysons en tant que pratique artistique intégrée dans un processus d’institutionnalisation qui met en tension quatre dimensions clés de l’analyse organisationnelle : éphémère/pérenne ; visible/invisible ; individuel/collectif ; improvisation/routines. Ces dimensions font alors écho à quatre logiques paradoxales de l’organisation (Smith & Lewis, 2011) que nous mettons en évidence autour des enjeux de l’apprentissage, de l’appartenance, de la gestion et de l’exécution. Aussi, en partant plus spécifiquement du travail du street artiste Invader, et notamment de son œuvre « Dr House », nous révélons les tensions « à l’œuvre » et « en œuvre » dans les organisations, ce qui nous permet de mettre en lumière trois dimensions clés de l’œuvre comme artefact pédagogique, moteur de l’action managériale et moteur de la méthodologie de recherche en sciences de gestion. Ce travail suggère finalement une meilleure compréhension du déclenchement des paradoxes et de l’accompagnement de la gestion des paradoxes dans les organisations.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3117, 28 juin 2019, pp. 6-9.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Travail social : Établissements, Personne âgée, Établissement pour personnes âgées, Accès aux soins, Accompagnement, Organisation, Entreprise, Développement durable, Environnement, Qualité de la vie, Conditions de travail, Restauration, Responsabilité
Dossier composé de trois articles :
- L’importance de la RSE en établissement
- La RSE en établissement : l’exemple de Massy-Vilmorin
- Didier Sapy / « Réduire le gaspillage alimentaire de 30 à 50 % »
Livre de Max Pagès, Michel Bonetti, Vincent de Gaulejac, Daniel Descendre, et al., édité par Ed. de l'université de Bruxelles, publié en 2019.
Mots clés : Organisation, Sociologie, Psychosociologie, Institution, Système, Entreprise, Étude de cas, Médiation, Autonomie, Contrôle, Règle, Pouvoir, Capitalisme
Publié pour la première fois en 1979 par les Presses Universitaires de France, L’emprise de l’organisation en est à sa sixième réédition, ce qui témoigne de l’intérêt récurrent que cet ouvrage a suscité et peut encore susciter. Cet intérêt tient aux aspects profondément innovants de la recherche menée par Max Pagès et l’équipe de jeunes chercheurs qu’il a réunie autour de lui. L’entreprise hypermoderne, nommée dans le livre TLTX, est un des fleurons de ces nouvelles pratiques de gestion. Elle est présentée comme « multinationale américaine, employant une forte proportion de personnel qualifié, dont l’activité s’étend à l’échelle mondiale. Elle produit un matériel de haute technologie et fait appel aux techniques de management les plus sophistiquées. Notre recherche porta sur une filiale européenne de TLTX. » Derrière cet acronyme se cache l’International Business Machines Corporation (IBM), la plus importante multinationale de l’époque.
Un ouvrage essentiel pour comprendre la violence verbale et maîtriser les outils pour y remédier :
- Une présentation méthodologique et progressive des éléments composants cette violence
- Des notions incontournables pour bien saisir et analyser les enjeux de la violence
- Les dimensions psychologiques, linguistiques et sociales qui structurent la violence verbale
- De nombreux exercices pour s'entraîner efficacement
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 510-511, novembre-décembre 2018, pp. 193-212.
Mots clés : Travail social : Établissements, Management, Cadre de l'intervention sociale, Résilience, Souffrance psychique, Salarié, Risques psychosociaux, Stratégie, Communication, Confiance, Empathie, Organisation, Entreprise
L'article vise à démontrer, la place maîtresse qu'occupe la notion de proxémie dans la gestion particulière d'une organisation face au risque, mais également à mettre en exergue le rôle déterminant du manager de proximité, qui agirait comme un véritable viatique, une ressource rare en tant qu'organisant dans l'émergence et l'activation d'un processus de résilience individuelle...
Article de Pascal Avrégan, Johan Bernardini Perinciolo, Marius Bertolucci, et al.
Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXIV, n° 58, été 2018, pp. 45-169.
Mots clés : Travail-Emploi, Management, Théorie, Organisation, Entreprise, Conditions de travail, Prise en charge, Malade, Hôpital, Stratégie, Adaptation, Bureaucratie, État, Démarche qualité
Les modes managériales passent, trépassent, reviennent, mais toutes semblent pourtant porter un message : les temps de l'horizontalité et de la souplesse organisationnelles sont venus, le nouveau credo est bien celui de l'adaptation en temps réel. Ainsi l'entreprise libérée, l'entreprise 2.0, l'holacratie, et bien d'autres encore, sont-elles promues au détriment des pesantes logiques des formes pyramidales ou bureaucratiques. Ces discours sont-ils suivis d'effet ? Certes, bien des exemples peuvent témoigner de l'effectivité de l'aplanissement des structures; certes, bien des cas peuvent illustrer le virage vers un management convivial et collaboratif. Toutefois, le diagnostic ne serait pas complet si l'on omettait de porter le regard sur la naissance de monstres sur-rationnels qui, loin de s'affiner et de maigrir comme encourage à le faire le discours du "lean management", n'en finissent plus d'amonceler les bourrelets réglementaires et les boursouflures procédurales. Quels enjeux théoriques et pratiques soulève cette overdose de rationalité ? Comment peut-on sortir de ce cercle vicieux ? Et la rationalité s'avère-t-elle une arme efficace contre ses propres excès ?