Documentation sociale

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Réponses 1 à 10 sur un total de 26

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“Proposer des dispositifs à bas seuil d’exigence”

Article de Flora Peille, Clément Gérôme

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3293, 3 février 2023, pp. 28-29.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Enquête, Observatoire, Drogue, Mineur non accompagné, Accompagnement, Invisibilité sociale, Médicament, Alcool, Information, Travailleur social, ASE, Délinquance, Justice, Aide sociale, Accueil, Prise en charge, Pluridisciplinarité

Une enquête sur les usages de drogues et les conditions de vie de mineurs maghrébins isolés à la rue montre pourquoi il est difficile de les accompagner efficacement. Clément Gérôme, l’un des auteurs de l’étude, revient sur la singularité de ce public et la nécessité d’un soutien adapté.

L’autre enquête, ou l’art de faire attention dans le suivi probatoire

Article de Daniel Lambelet, Jenny Ros, Laure Kloetzer

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 45, n° 4, décembre 2021, pp. 551-579.

Mots clés : Justice-Délinquance, Enquête, Probation, Droit pénal, Justice, Criminologie, Procédure, Suisse

Dans le domaine de la justice pénale, l’enquête est au cœur des pratiques professionnelles. Nos données résultent d’une recherche menée au sein de trois services de probation de Suisse latine, et portant sur la dynamique de sécurisation de l’action. En nous basant sur le paradigme indiciaire de Ginzburg et la théorie pragmatiste de l’enquête de Dewey, nous identifions quatre situations d’enquête dans l’activité professionnelle des agents de probation. Nous montrons que, malgré l’orientation toujours plus présente d’une rationalité actuarielle et gestionnaire, la pratique des agents de probation reste largement orientée par une clinique de la vigilance adossée à la démarche de l’enquête. Nous argumentons en faveur de l’articulation de ces deux démarches dans une culture de sécurité.

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Les dilemmes des réponses organisationnelles aux situations de harcèlement sexuel : protection de l'institution versus recours à la justice

Article de Benjamin Cartron, Mourad Sassi

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 129-142.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Approche clinique, Conditions de travail, Définition, Éthique, Enquête, Harcèlement sexuel, Justice, Organisation du travail, Pouvoir, Prévention, Prise en charge, Recherche, Relation, Risque, Système, Travail, Emprise

L’emprise par la relation ou comme système apparaît lorsque la maîtrise ou l’organisation font défaut. Alors que les mouvements dits de « libération de la parole » soulèvent de nouvelles prises de conscience des violences faites aux femmes, une partie de la société se refuse à les traiter. Les entreprises, elles, sont poussées par la législation à mettre en place des dispositifs de prévention et de traitement des situations de harcèlement. En quoi consistent ces dispositifs ? Que produisent-ils sur les personnes impliquées ? En s’inscrivant dans le champ de la psychosociologie et de la clinique des organisations, l’article aborde ces questions à partir d’une intervention réalisée dans une entreprise hypermoderne, TXY. L’analyse montre comment la promesse de justice se heurte aux enjeux de l’organisation : préserver son image, ses risques juridiques, la loyauté de ses membres. Le dispositif traitant les situations de harcèlement sexuel sur le lieu de travail donne corps à une situation d’emprise, occultant les contradictions dans lesquelles sont pris les individus et aboutissant à la préservation des intérêts de l’entreprise plutôt qu’à une réparation de l’injustice.

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La criminalité environnementale

Article de Laurent Mucchielli, Grégory Salle, Sylvain Barone, et al.

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 43, n° 4, décembre 2019, pp. 469-623.

Mots clés : Justice-Délinquance, Environnement, Criminalité, Pollution, Sociologie, Justice, Droit pénal, Maladie professionnelle, Risque professionnel, Victime, Travail, Sanction pénale, Responsabilité, Enquête, Milieu naturel, Commerce, Illégalité, Recherche en sciences sociales, Délinquance, Délit, Culture, France, Italie, Espagne, Mexique, Afrique, Asie

Les problèmes soulevés dans ce numéro spécial font écho aux débats qui occupent la sociologie du crime et la criminologie critique anglophone depuis près d’une trentaine d’années. Ils commencent seulement à faire l’objet d’investigations en France, où l’on peine à sortir d’une phase où les « scandales » politico-médiatiques tendent probablement à polariser des attitudes opposées de dramatisation et d’euphémisation...

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Comprendre le dépôt de plainte des victimes de viol : facteurs individuels et circonstanciels

Article de Camille Vanier, Aurélien Langlade

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 42, n° 3, septembre 2018, pp. 501-533.

Mots clés : Justice-Délinquance, Viol, Enquête, Victime, Typologie, Décision, Justice, Non-recours, Police, Abus sexuel, Crime sexuel, Sociologie, Plainte

Le viol est une atteinte qui présente une particularité très intéressante pour la recherche dans la mesure où il s’agit de l’infraction sexuelle la plus grave et la plus traumatisante pour la victime, mais pour autant, du crime le moins rapporté aux autorités. Réalisée à partir de l’enquête de victimation française, cette étude a pour objectif d’apporter des éléments d’explication sur la décision de déposer plainte ou non à la suite d’un viol. Des analyses en régression logistique ont notamment permis de révéler que les déterminants du dépôt de plainte pour un viol hors ménage pouvaient être différents de ceux pour l’intra-ménage.

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Laëtitia ou la fin des hommes

Livre de Yvan Jablonka, édité par Ed. du Seuil, publié en 2017.

Mots clés : Violence, Maltraitance, Enquête, Sociologie, Société, Criminalité, Victime, Répétition, Abus sexuel, Femme, Violence conjugale, Magistrat, Justice, Système, Média, Placement, Famille d'accueil, Insécurité, Témoignage

Dans la nuit du 18 au 19 janvier 2011, Laëtitia Perrais a été enlevée à 50 mètres de chez elle, avant d'être poignardée et étranglée. Il a fallu des semaines pour retrouver son corps. Elle avait 18 ans. Ce fait divers s'est transformé en affaire d'Etat : Nicolas Sarkozy, alors président de la République, a reproché aux juges de ne pas avoir assuré le suivi du "présumé coupable", précipitant 8 000 magistrats dans la rue, en février 2011.
Mais Laëtitia Perrais n'est pas un fait divers. Comment peut-on réduire la vie de quelqu'un à sa mort, au crime qui l'a emporté ? Pendant deux ans, Ivan Jablonka a rencontré les proches de la jeune fille, sa soeur jumelle, ses parents, ses amis, les responsables des services sociaux, ainsi que l'ensemble des acteurs de l'enquête, gendarmes, juges d'instruction, procureurs, avocats et journalistes, avant d'assister au procès du meurtrier, en octobre 2015.
De cette manière, Ivan Jablonka a pu reconstituer l'histoire de Laëtitia. Il a étudié le fait divers comme un objet d'histoire, et la vie de Laëtitia comme un fait social. Car, dès sa plus jeune enfance, Laëtitia a été maltraitée, accoutumée à vivre dans la peur, et ce parcours de violences éclaire à la fois sa fin tragique et notre société tout entière : un monde où les femmes se font harceler, frapper, violer, tuer.
Ivan Jablonka poursuit son projet d'exploration des frontières entre littérature, histoire et sciences sociales. Ce livre est une expérience d'écriture autant qu'une enquête, destinée à rendre à Laëtitia sa singularité et sa dignité. Ivan Jablonka est historien et écrivain. Il a publié, dans la "Librairie du XXIe siècle", aux Editions du Seuil, Histoire des grands-parents que je n'ai pas eus (2012) et L'histoire est une littérature contemporaine (2014).

La police française à la lumière de la théorie de la justice procédurale

Article de René Lévy

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 40, n° 2, juin 2016, pp. 139-164.

Mots clés : Justice-Délinquance, Police, Sociologie, Justice, Opinion publique, Représentation sociale, Enquête, Discrimination, HISTOIRE, Profession

Cet article propose une synthèse des résultats d’un certain nombre d’enquêtes françaises et internationales récentes portant sur les relations entre la police et le public en France, en s’appuyant sur la théorie de la justice procédurale. Les enquêtes d’opinion convergent pour montrer que ce sont les jeunes et les membres des minorités visibles qui ont l’image la plus négative de la police et lui font le moins confiance. L’article rapproche cette image négative des enquêtes qui se sont intéressées aux relations concrètes de ces groupes avec la police, marquées par l’hostilité réciproque et la discrimination policière. L’article propose ensuite une explication de cette situation en se fondant sur l’histoire de la police française et s’efforce de cerner ce qui fait la spécificité du « style » policier français dans le domaine de la sécurité publique.

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Les stages : une nouvelle forme de pénalité ?

Article de Virginie GAUTRON, Pauline RAPHALEN

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 37, n° 1, pp. 27-50.

Mots clés : Stage, Prison, Sanction pénale, Éducation, Prévention de la délinquance, Innovation, Responsabilité, Détenu, Adaptation, Enquête, Entretien, Pédagogie, Justice, Évaluation, Système, Sociologie

Le législateur a consacré depuis 2003 un nouveau type de sanction pénale, sous la forme de « stages », dont l'objectif est d'articuler éducation, prévention et sanction. Ces innovations pénales sont présentées comme un moyen d'adapter qualitativement les sanctions aux infractions de petite et moyenne gravité. A partir d'une étude quantitative et qualitative, cet article vise à mettre en évidence les tensions entre cette finalité pédagogique et des pratiques judiciaires centrées sur la gestion des flux, la systématisation et l'accélération à moindre frais de la réponse pénale..

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La discipline des sentiments : responsabilisation et culpabilisation dans la justice des mineurs

Article de Sébastien ROUX

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 53, n° 4, octobre-décembre 2012, pp. 719-742.

Mots clés : PJJ, Justice, Mineur, Éducation spécialisée, Répression, Travail éducatif, Enquête, Justice des mineurs, Responsabilité, Culpabilité, Émotion

En France, la justice des mineurs se distingue officiellement par le primat de l'« éducatif » sur le « répressif », tel qu'énoncé par l'ordonnance du 2 février 1945. Cette volonté affirmée des autorités politiques et judiciaires s'est traduite par le développement d'institutions dédiées, en charge d'une politique d'encadrement spécifique. Mais en quoi consiste leur travail éducatif ? Dans un contexte marqué par une bureaucratisation croissante du travail sociojudiciaire, comment les agents en évaluent-ils la portée et l'efficacité ? A partir d'une enquête conduite auprès d'une unité de milieu ouvert de la Protection judiciaire de la jeunesse et d'un tribunal pour enfants de la région parisienne, l'ethnographie montre que les professionnels accordent une importance particulière à la transformation du rapport à soi et aux autres. Un « accompagnement réussi » doit favoriser l'émergence et l'expression de responsabilité et culpabilité, deux émotions investies d'une capacité réparatrice et rédemptrice. Marques d'un encadrement sociojudiciaire abouti, ces sentiments - au coeur de l'économie morale de la délinquance juvénile - témoigneraient d'une transformation subjective, justification au travail déployé et condition au pardon. L'importance accordée à la responsabilité et à la culpabilité participe ainsi d'une disciplinarisation des sentiments qui cherche à corriger non plus les actes, mais les personnes.

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Musulmanes et féministes en Grande-Bretagne

Article de Danièle JOLY, Khushead WADIA, Laura ZAHRA, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1299, septembre-octobre 2012, pp. 6-97.

Mots clés : Féminisme, Islam, Religion, Femme, CONDITION FEMININE, Influence sociale, Vie politique, Vie associative, Association, Participation, Culture, Société, Implication personnelle, Analyse comparative, Enquête, Réseau d'information et de communication, Média, Égalité, Justice, Sécurité, Terrorisme, Motivation, FAMILLE IMMIGREE, ROYAUME UNI DE GRANDE BRETAGNE ET D'IRLANDE DU NORD, FRANCE, PAKISTAN, ANGLETERRE

Le terrorisme international et les attentats de Londres en 2005 ont mis un terme à une relative neutralité politique de l'islam en Grande-Bretagne. Ce dossier analyse comment les femmes musulmanes britanniques se mobilisent en tentant de concilier identité et culture musulmane, défense des droits des femmes, activisme civique et politique.

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