Article de Charlotte Le Brun, Amaëlle Penon
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 536-537, janvier-février 2021, pp. 71-88.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Éthique, Maltraitance, Bientraitance, Management, Conseil de la vie sociale, Déontologie, Coût, Tarification, Sens, Établissement social et médicosocial, CPOM, Épidémie, Accompagnement social, Consentement, Empowerment, ANESM, Loi 2002-2 du 02 janvier 2002
La crise du Covid-19 a levé le voile sur les questionnements voire les conflits éthiques auxquels font face les acteurs de l'accompagnement à la personne depuis plusieurs années. Aujourd'hui, le débat public se saisit des problématiques de liberté d'aller et de venir, de consentement, ou encore de droit au risque. Bien avant l'irruption de la pandémie, le chantier de la transformation de l'offre, bâtie sur le principe de société inclusive et la reconnaissance de la personne accompagnée comme citoyenne et actrice de son parcours, interrogeait les valeurs de l'éthique du soin et du prendre soin. Comment le principe d'un accompagnement éthique influence-t-il la refonte du secteur médico-social? Comment les professionnels se saisissent-ils de ces questions? En quoi le crise sanitaire a-t-elle contribué à une prise de conscience collective de l'éthique comme repère et aide à la décision? Ces questionnements, révélateurs d'une dynamique de fond, constituent des pistes pour relever le défi de l'avancée en âge de notre société.
Article de Nathalie Levray
Paru dans la revue La Gazette santé social, n° 136, janvier 2017, pp. 15-22.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Action sociale, Démocratie participative, Citoyenneté, Relation travailleur social-usager, Accès aux droits, Personne âgée, EHPAD, Conseil de la vie sociale, Droits des usagers, Intervention sociale, Travailleur social, Empowerment
Fin octobre, la secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion lançait le "kit de la participation citoyenne", appelant "les administrations et les collectivités ou encore les associations qui mettent en oeuvre les politiques de solidarité" à "donner aux personnes concernées les moyens de participer". Son succès dépendra éminemment de la nature et de la qualité de la participation des usager" ; ni l'information, ni la consultation ne sauraient suffire. D'où l'intérêt de l'approche centrée sur le développement du pouvoir d'agir pour que les publics accompagnés puissent développer leur propre pouvoir d'agir, non par obligation institutionnelle mais par désir personnel. Et par là même redonner sens au travail social ?