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Dans cet article, nous allons nous atteler à conceptualiser le dispositif du groupe multifamille que nous avons fondé il y a plus de dix ans. Nous reviendrons sur l’histoire de ce type de groupe, nous clarifierons les éléments du cadre qui le compose, nous éclaircirons les positions des différents protagonistes, et nous tenterons de cerner les éléments qui opèrent dans le dispositif et qui suscitent des changements tels que ces groupes peuvent bien être considérés comme des groupes thérapeutiques.
Cet article est le fruit d’une longue collaboration entre une institution pédagogique, des intervenantes familiales (IF) et une superviseuse, au moment d’un changement de concept pédago-thérapeutique, introduisant la fonction nouvelle d’IF. Il postule que, lors d’un placement pour des difficultés éducatives, un travail d’approche systémique avec les parents et la famille est essentiel au bien-être de l’enfant et de sa famille. Par des exemples cliniques concrets, il montre comment la fonction d’IF s’est construite et ancrée dans un travail quotidien avec les familles, et dans la réflexion qui en a été faite en équipe et en supervision. Ainsi, la famille n’est plus considérée comme un objet défaillant duquel il faut soustraire un enfant, mais comme un sujet capable d’évolution, de changements, de réappropriation et de développement de ses compétences et de ses ressources.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 40, n° 1, mars 2019, pp. 73-87.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Placement familial, Enfant placé, Relation enfant-parents, Famille naturelle, Approche systémique, Éducateur spécialisé, Parentalité, Compétence sociale, Conflit de loyauté, Relation équipe éducative-famille, Relation enfant-mère, Travail éducatif
À travers cet article, je souhaite partager mes réflexions, à partir de la situation de Léo, sur la façon dont je prends appui sur l’approche contextuelle, dans ma fonction d’éducatrice spécialisée en service de placement familial, dans le cadre de l’accompagnement autour des relations parent-enfant.
Je m’attache à la question du « donner-recevoir », qui permet de faire émerger comme une ressource la capacité de l’enfant à donner et les capacités parentales.
Je m’attache à la question des loyautés, indissociable de la notion de conflit de loyauté dans lequel l’enfant est en prise dans un contexte de placement.
Le numéro Traumatismes permet au lecteur de retrouver, au fil des articles, des définitions essentielles ; des regards croisés sur les mécanismes du traumatisme ; les prises en charge possibles : individuelles et familiales et comment un va et vient leur permet d'être intégratives; et aussi l'impact des traumatismes sur les professionnels qui prennent en charge les personnes ayant subi un trauma...
Paru dans la revue Thérapie familiale (revue internationale en approche systémique), vol. 32, n° 4, pp. 419-436.
Mots clés : Thérapie familiale, Contrainte, Compétence sociale, Famille en difficulté, Psychothérapeute, COLLABORATION, CONFIANCE
L'expérience montre que de nombreuses familles n'ont pas de demande d'aide, alors même que, vu de l'extérieur, nous faisons le constat de graves difficultés. Dans un certain nombre de cas, la non-collaboration est une réaction à des tentatives de collaboration échouées du passé et à ce titre les professionnels doivent être compris comme une partie du problème. Travailler avec les ressources, créer de la confiance et de l'espoir là où ils n'existent plus, les notions de directivité bienveillante et celle d'autocompétence des familles ont pour but de créer un contexte qui permet d'éviter de répéter des échecs de collaboration que la famille et l'intervenant accumulent dans leur biographie personnelle et professionnelle.
La note de vie scolaire instaurée en France à la rentrée 2006 dans les collèges est en lien avec la lutte contre la violence à l'école. Les débats à son propos sont révélateurs des tensions actuelles autour des principes de justice entre des professionnels (enseignants, conseiller principal d'éducation, chef d'établissement) qui doivent s'accorder sur la manière d'attribuer la note. Outre les difficultés classiques de l'évaluation, la note de vie scolaire rencontre des obstacles particuliers demandant des arbitrages au cas par cas qui, tout en étant symptomatiques de la tendance actuelle à trouver des réponses locales et personnelles aux problèmes scolaires, peuvent fragiliser le dispositif même.