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Cet article propose d'explorer la question de la responsabilisation des citoyens relativement à la marchandisation de la sécurité. Alors que l'accès facilité à une multitude de produits et services par l'entremise d'un marché de la protection de plus en plus important semble plaider, à première vue, pour une augmentation de la responsabilité des individus relativement à leur sécurité, une lecture plus attentive nous montre une réalité plus complexe. En effet, en prenant appui sur la fragmentation de l'espace urbain et la multiplication des donneurs d'ordre qui en découle, il nous faut conclure que la partielle déresponsabilisation de l'Etat vis-à-vis d'une certaine question de sécurité s'est faite à charge (ou à faveur) des entreprises et non des individus. Ce qui s'explique par le fait que ces derniers ne jouent qu'un rôle limité dans un marché devenu une importante source de régulation de la sécurité. Un marché qui, par ailleurs, n'est pas exempt de volontés normatives.
Article de Karine LECLERC, Jacques BEAUCHEMIN, Philippe WARIN, et al.
Paru dans la revue Lien social et politiques, n° 48, automne 2002, pp. 17-77.
Mots clés : Démocratie, REPRESENTATION, Citoyenneté, Société, Vie associative, Association, Établissement public, Partenariat, Relation, État, Financement, CONTRE POUVOIR