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Article de Laëtitia Stanislawski, Estelle Ledon, Delphine Valenza Quesnoy, et al.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 374, février 2024, pp. 11-33.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Puéricultrice, Déontologie, Profession libérale, Statut professionnel, Législation, Association, Jeune enfant, Témoignage, Infirmier, Partenariat, Soin, Assurance maladie, Sécurité sociale, Pédiatrie
Plébiscité par de plus en plus de puéricultrices, l'exercice libéral tend à se développer mais se confronte à de nombreux freins comme l'absence de statut et de nomenclature propres aux puéricultrices et adaptés à la population pédiatrique. L'offre de soins libérale actuelle à destination des enfants et des familles nécessite d'être repensée et développée. La puéricultrice représente un atout majeur pour y répondre et s'intégrer au sein d'un maillage pluridisciplinaire et territorial. Il est essentiel pour cela de s'informer, de créer un réseau et de fédérer les professionnelles pour répondre aux besoins croissants de cette population et faire reconnaître les puéricultrices libérales auprès des différentes instances représentatives et gouvernementales.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3299, 17 mars 2023, pp. 28-29.
Mots clés : Travail-Emploi, Formation, Association, Jeune en difficulté, Témoignage, Précarité, Institution, Travailleur social, Information, Lieu de vie, SDF, Non-recours, Éducateur scolaire, Décrochage scolaire, Mineur, Parents
Le 14 mars dernier, la Mission régionale d’information sur l’exclusion (MRIE), association de lutte contre la pauvreté en région Auvergne-Rhône-Alpes, organisait une journée de formation consacrée à l’accompagnement et aux voies d’accès aux droits des « jeunes en cumul de précarité ». Elisa Herman, sociologue chargée de mission au sein de l’association depuis 2018, décline les objectifs de cette formation qui a fait la part belle aux retours d’expériences sur les innovations sociales de ces dernières années. Elle insiste sur la nécessité de « prendre en compte le vécu des jeunes confrontés à la précarité » dans l’élaboration des dispositifs de lutte contre l’exclusion.
Paru dans la revue Empan, n° 125, mars 2022, pp. 71-73.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant placé, Implication personnelle, Militantisme, Récit de vie, Famille d'accueil, Attachement, Adoption, Témoignage, Transmission, Amour, Affectivité, Association
Ancien enfant confié, l’auteur a choisi de mettre son « vécu d’expérience » et son énergie militante au service de la présidence de l’association ADEPAPE 31. Dans cet article, il nous fait partager son parcours de vie, depuis son enfance jusqu’à l’âge adulte. Il évoque son vécu d’arrachement d’enfant de la DDASS et les liens d’attachement qu’il a noués au sein d’une famille d’accueil qui l’adoptera.
Pour faire simple, on peut définir l’habitat inclusif comme une solution de logement pour les personnes âgées et les personnes handicapées qui leur propose une alternative à la vie à domicile isolée et à la vie collective en établissement. L’habitat inclusif est en effet, composé de logements privatifs pour toute personne qui souhaite faire le choix de vivre dans un logement autonome tout en partageant des moments collectifs avec les autres habitants du lieu.
Cette approche répond à de nombreuses exigences et aspirations mais n’est pas sans poser un ensemble de problèmes pour les destinataires de ce mode d’habitat. C’est ainsi que des collectivités mais aussi des représentants de la société civile (associations, collectifs, ou même particuliers) participent à des projets d’habitat inclusif en considérant cette nouvelle étape du projet résidentiel des aînés comme des personnes handicapées, comme un moment de vie positif pour eux et pour leurs proches.
Pour utopique qu’il puisse apparaître, le développement de ce type de projet n’en est pas moins le résultat de la rencontre entre un mouvement social (militant parfois), une philosophie et une politique publique. Pour en saisir toute l’essence, il nous a semblé intéressant de porter à la connaissance de tout un chacun l’expérience développée sur le territoire du Gard. Une expérience intéressante a plusieurs égards car elle a précédé la démarche nationale labellisée Habitat inclusif (elle s’appelait alors « Maisons en partage ») et parce qu’elle a été portée par des élus ruraux, épaulés par des acteurs associatifs.
Le fait que l’initiative vienne du terrain ne pouvait que nous inciter, en tant que structure d’études associative, à participer à la réflexion du Département du Gard. C’est donc dans le cadre d’une démarche de diagnostic partagé du Programme coordonné de financement de l’habitat inclusif que nous avons pu explorer les potentialités et les limites de cette formule d’habitat. Une formule qui inciterait d’ailleurs à porter un regard neuf sur les autres politiques de l’habitat, notamment celles en direction des publics défavorisés. L’habitat inclusif dans son principe n’est pas si éloigné de la philosophie qui a présidé à la création des pensions de famille. Il resterait à étudier comment l’on pourrait tirer parti des deux expériences pour inspirer de nouvelles politiques de l’habitat toujours plus participatives et inclusives, notamment pour ceux qui souffrent de l’isolement et d’un manque de ressources ou tout simplement qui souhaiteraient pouvoir choisir leur modes de vie, en dépit de ressources limitées.
Article de Florence Giust Desprairies, Jean Louis Laville
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 32, automne 2021, pp. 181-188.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Association, Bénévolat, Économie sociale et solidaire, Évolution, Société, Statut, Témoignage, Travail
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 32, automne 2021, pp. 163-179.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Association, Bénévolat, Coopérative, Délégation, Économie, Économie sociale et solidaire, Entreprise, Évolution, Implication personnelle, Institution, Modèle, Motivation, Service public, Témoignage, Travail
Les associations détenaient le monopole de la délégation de service public en assumant des missions d’intérêt général et accueillaient donc l’ensemble des bénévoles qui s’impliquaient dans des causes dites sociales. Mais les lois ess et pacte ont confirmé une évolution du rôle social confié aux entreprises en les légitimant dans leur position au service de l’intérêt général. Dès lors, les entreprises commencent à s’intéresser aux bénévoles et vice versa, occasionnant ainsi un renouvellement des formes de l’engagement. L’objet du présent article est d’étudier ces nouveaux « bénévoles d’entreprises » et d’analyser les modalités de ces contributions en s’intéressant à leur vécu de cette évolution.
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 237-249.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Analyse de la pratique, Association, Cadre, Changement, Désinstitutionnalisation, Équipe, Établissement pour enfant et adolescent handicapé, Expérience, Institution, Intervention sociale, Management, Organisation, Organisation sociale, Politique sociale, Procédure, Protection de l'enfance, Témoignage, Vie institutionnelle
Cet article décrit les profondes transformations organisationnelles qui ont marqué le secteur de la protection de l’enfance depuis les années 2000. Il tente de décrire les effets sur les pratiques professionnelles des équipes éducatives et de l’encadrement. Il part de pratiques d’intervention en formation en analyse des pratiques et en régulation dans une multiplicité d’institutions. Il mobilise les notions de sociologie des organisations et de psychologie sociale clinique pour tenter d’en analyser les divers effets imaginaires. La notion de constance du cadre (Bleger) ainsi que l’importance du holding institutionnel collectif (Delion) permettent de comprendre les dimensions archaïques de l’imaginaire individuel et groupal qui sont à la base du travail institutionnel. Cet article se termine par une réflexion critique sur la notion de désinstitutionnalisation et sur les conditions de mise en place des analyses de pratiques dans un tel contexte.
Paru dans la revue Projet, n° 377, août 2020, pp. 58-59.
Mots clés : Droit d'asile, Accueil, Famille d'accueil, Famille, Accompagnement, Citoyenneté, Administration, Association, Témoignage, JRS Welcome
Accompagner un demandeur d’asile à travers les méandres de l’administration française, participer à un atelier de conversation avec des personnes migrantes. Deux expériences que propose le service jésuite des réfugiés (JRS). Pour un changement de regard riche de surprises. Témoignage.