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L'expérience d'une résidence d'artistes en institution

Article de Isabelle Basset, Barbara Eliask, Garance Debergue

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 408, janvier-février 2024, pp. 53-58.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, MAS, Danse, Projet, Culture, Art

C’est une expérience singulière qui nous est présentée, celle d’ouvrir les portes d’une maison d’accueil spécialisée à une résidence de danse contemporaine. Si la sensorialité de la danse a permis d’engager une rencontre avec des adultes souffrant de lourds handicaps psychiques, le regard poétique des artistes a aussi fait évoluer celui des professionnels, transformant les mouvements stéréotypiques en gestes créatifs et esthétiques… Mais, au-delà de la réalisation de ce projet, c’est aussi de la trace qu’il laissera et de ses transformations dont il est question ici. Témoignage.

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Sur le terrain le jour, sur les planches le soir

Article de Marie Nahmias

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3307, juillet-août 2023, pp. 20-21.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accompagnement de la personne et identité, Santé mentale, Représentation sociale, Art, Théâtre

Assistante sociale depuis une vingtaine d’années, Géraldine Lefeuvre embrasse depuis peu une carrière de comédienne. Cette passionnée de 44 ans a puisé dans les histoires de vie des personnes qu’elle accompagne l’inspiration pour écrire sa pièce de théâtre Instant T, au sein de laquelle elle tient l’un des trois rôles. Une opportunité de mettre sur le devant de scène les questions de santé mentale.

Remobiliser avec Dynamo, lieu de vie et d'envies

Article de Sophie Massieu

Paru dans la revue Direction(s), n° 221, juillet-août 2023, pp. 10-12.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Insertion sociale, Jeune en difficulté, Atelier, Art, Financement, Insertion professionnelle, Mission locale pour l'emploi, PJJ, Délinquance juvénile, Prévention de la délinquance, Troyes

Au travers d'ateliers artistiques ou à visée professionnelle, Dynamo aide des jeunes dit invisibles à acquérir savoir-être et savoir-faire pour franchir le premier pas vers une insertion sociale et réaliser leurs rêves. Un dispositif expérimental qui a su convaincre partenaires et financeurs locaux. Mais, il manque une part des fonds pour être pérennisé.

Dépendance : les jardins d'Haïti, une "maison à vivre"

Article de Maxime Ricard, Edouard Hannoteaux

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3277, 07 octobre 2022, pp. 22-25.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Travail social : Établissements, Dépendance, Établissement social et médicosocial, EHPAD, Crèche, Art, Médiation, Les jardins d'Haïti, Marseille

A Marseille, Laurent Boucraut dirige un Ehpad d’un nouveau genre. Récemment labellisée « tiers-lieu », sa structure héberge, en plus des personnes âgées dépendantes, une micro-crèche, un espace de coworking, un appartement étudiant, un jardin partagé et, très bientôt, un food-truck.

2021, on improvise ! Comment agir dans l’incertitude

Article de Alexandre Lacroix, Barbara Stiegler, Miguel Benasayag, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 146, février 2021, pp. 38-62.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Changement, Adaptation, Projet, Épidémie, Crise, Éthique, Musique, Organisation, Art

La pandémie va-t-elle refluer ? Y aura-t-il de nouvelles vagues ? Reviendra-t-on au monde d’avant ? Ou de grands bouleversements politiques, économiques et sociaux vont-ils changer la donne ? On n’en sait rien. Alors ? On improvise !
C’est pourquoi ce dossier n’est pas construit comme les autres. Nous avons mis dans un chapeau cinq questions cruciales, liées aux difficultés de l’art d’improviser. Chaque journaliste était libre de choisir un format pour répondre à la question posée : reportage, entretien, rencontre... Une seule contrainte, de place : nous aurions quatre pages pour traiter chaque question.
Cédric Enjalbert a tiré du chapeau : « Improviser, en quoi est-ce différent de s’adapter ? » et « Peut-on vivre sans planifier ? ». Alexandre Lacroix est tombé sur : « Peut-on improviser en morale ? », Michel Eltchaninoff sur : « Comment créer en direct ? » et Martin Legros sur : « L’Univers est-il une vaste improvisation ? ». Un dossier à lire dans n’importe quel ordre, pour commencer l’année de n’importe quel pied…

Avons-nous besoin d’admirer ?

Article de Chloé Delaume, Hourya Bentouhami, Ollivier Pourriol, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 137, mars 2020, pp. 48-71.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Passion, Littérature, Art, Influence sociale, Risque, Éducation, Aliénation, Réseau social, Modèle

On ne choisit pas vraiment ceux qu’on admire. Qu’il s’agisse d’un artiste, d’un professeur ou d’un aventurier, ils s’imposent à nous avec une sorte d’évidence et nous hantent – comme en témoignent Chloé Delaume, Ollivier Pourriol, Laurence Devillairs, Hourya Bentouhami, Pacôme Thiellement et Hélène Gaudy.
Et d’ailleurs, heureusement qu’il n’est pas question d’un choix rationnel ! Car l’admiration, c’est justement ce qui vient briser notre rapport instrumental au monde. Quand nous la ressentons, nous oscillons entre émancipation et aliénation. Comment ne pas nous perdre en elle ?
Si l’esprit critique et la défiance se sont généralisés, notre époque est loin d’avoir liquidé le sentiment d’admiration. Il électrise d’ailleurs les réseaux sociaux, comme le révèle la popularité de certains « influenceurs », de Squeezie à Léa Elui. Analyse du phénomène avec la sociologue Claire Balleys, et les philosophes Jean-Claude Monod, Normand Baillargeon et Gloria Origgi.
Les classiques sont partagés sur la question de l’admiration. Si Étienne de La Boétie, Emmanuel Kant ou Pierre Bourdieu s’en méfient, parce qu’ils y voient une soumission ou une comédie bourgeoise, Marc Aurèle, Thomas Carlyle ou George Orwell en font au contraire le pilier de notre éducation et une émulation vers l’excellence.
De nos jours, nul n’admire autant que Sylvain Tesson, qui est allé au bout du monde rechercher la grâce sauvage de la panthère des neiges ou qui a fait de la moto sur les traces de Napoléon. Il explique pourquoi son admiration va d’abord à ceux qui risquent leur peau.

A Saint-Tropez, l'art fait disparaître le handicap

Article de Jean Louis Sanchez

Paru dans la revue Le Journal des acteurs sociaux JAS, n° 240, octobre 2019, pp. 30-32.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Accompagnement de la personne et identité, Art-thérapie, Art, Expression plastique, Handicap mental

A Saint-Tropez se déroulait la 4ème Biennale Art et handicap mental. Pendant une semaine, une soixantaine de personnes venues de quatre pays d'Europe (Bosnie, Belgique, France, Suisse), artistes handicapés et leurs accompagnateurs, ont travaillé ensemble à la réalisation de tableaux et de sculptures, dont les plus remarquables seront exposés durablement au musée de la ville.

La nuit, j'écrirai des soleils

Livre de Boris Cyrulnik, édité par O. Jacob, publié en 2019.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Résilience, Écriture, Traumatisme, Enfant, Devenir, Carence affective, Carence familiale, Imaginaire, Créativité, Littérature, Art, Artiste, Depardieu (Gérard), Artaud (Antonin), Genet (Jean), Perec (Georges), Hugo (Victor), Miller (Alice)

"Je sais maintenant, grâce aux récits intimes de mon for intérieur, et aux histoires des enfances fracassées, qu'il est toujours possible d'écrire des soleils. Combien, parmi les écrivains, d'enfants orphelins, d'enfants négligés, rejetés, qui, tous, ont combattu la perte avec des mots écrits ? Pour eux, le simple fait d'écrire changea le goût du monde. Le manque invite à la créativité. La perte invite à l'art, l'orphelinage invite au roman.
Une vie sans actions, sans rencontres et sans chagrins ne serait qu'une existence sans plaisirs et sans rêves, un gouffre de glace. Crier son désespoir n'est pas une écriture, il faut chercher les mots qui donnent forme à la détresse pour mieux la voir, hors de soi. Il faut mettre en scène l'expression de son malheur. L'écriture comble le gouffre de la perte, mais il ne suffit pas d'écrire pour retrouver le bonheur.
En écrivant, en raturant, en gribouillant des flèches dans tous les sens, l'écrivain raccommode son moi déchiré. Les mots écrits métamorphosent la souffrance". B. C. Un livre bouleversant, de témoignage et d'émotion, où Boris Cyrulnik convoque les déchirures d'écrivains célèbres, les conjugue à l'aune de ses propres souffrances pour mieux convaincre chacun de nous des bienfaits de l'imaginaire, de la puissance du rêve, des pouvoirs de guérison que recèle l'écriture.

Corps en colère

Article de Zakia Salime, Abir Kréfa, Rania Majdoub, et al.et al.

Paru dans la revue L'Homme et la société, vol. 1, n° 209, 2019, pp. 27-156.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Corps, Contestation, Répression, Mouvement social, Mémoire collective, Femme, Art, Révolution, Féminisme, Militantisme, Sexualité, Sévice corporel, Totalitarisme, Ordre social, Egypte, Tunisie, Liban, Syrie

Huit ans après les révoltes qui ont éclaté dans les pays arabes, la littérature existante témoigne de la répercussion des mouvements et des réponses souvent violentes qu’ont apportées les pouvoirs en place à la volonté de subversion des rapports sociaux et des rapports de genre. Ni bilan, ni réquisitoire, ce numéro de l’Homme et la Société explore la façon dont les diverses manifestations de la rébellion et de sa répression ont posé la question de la visibilité et de l’intense politisation des corps.
« Corps en colère » situe la réflexion au niveau des sujets en rébellion. Il part de la façon dont les corps parlent, s’insurgent, pour réfléchir à la dynamique des mouvements sociaux. Il examine la façon dont ces derniers ont pris des formes mobiles ou fragmentées, qu’il s’agisse de soulèvements radicaux ou de révoltes plus limitées mais constantes, bien que peu visibilisées. Cet angle de vue conduit à des analyses sur les nouveaux acteurs et actrices de ces luttes, leurs innovations en termes de luttes, mais aussi sur les nouveaux outils à inventer pour en rendre compte. En effet, les formes de contestation de l’ordre social sont multiples et ne se réduisent pas au répertoire des mouvements sociaux décrits par les politologues. Elles incluent des modalités qui relèvent de la performance artistique à portée hautement politique, quand les corps sont soumis à des épreuves qui incarnent la résistance.
Le numéro scrute aussi la reconstruction mémorielle des événements qui entraîne la sélection des figures emblématiques. Il montre comment la mémoire hiérarchise non seulement les actes mais leurs auteurs, valorisant souvent le sacrifice des hommes et rétablissant, à travers une stricte répartition des rôles, un ordre social que les rébellions avaient pourtant cherché à contester.

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