Documentation sociale

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Réponses 1 à 10 sur un total de 21

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Travailler, à quel prix ? Equilibre personnel, reconnaissance, sens, salaire, horaires...

Article de Cécile Peltier, Thomas Coutrot, Coralie Perez, Philippe Zawiejaet al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 357, avril 2023, pp. 27-48.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Interprétation, Démission professionnelle, Approche historique, Temps, Jeune travailleur, Salaire, Revenu minimum

Le travail occupe une place centrale dans nos vies. Il nous assure un salaire, mais constitue aussi un socle du lien social et une dimension essentielle de notre identité. Les évolutions socioéconomiques des dernières décennies se sont cependant accompagnées d’une augmen- tation de la souffrance au travail et d’un sentiment croissant de perte de sens, renforcés par la crise sanitaire. Au point que certains brandissent aujourd’hui le spectre d’une « grande démission ». Effet conjoncturel ou vrai changement de paradigme ? Que révèle cette crise de sens ? Qu’attendent les salariés du travail et de l’entreprise, et en particu- lier les jeunes ? Comment fixer un « juste » prix au travail, alors que la crise sanitaire a mis l’accent sur le décalage entre les rémunérations et l’utilité sociale ? Peut-on imaginer de nouvelles formes d’organisations sociales, à travers par exemple l’instauration d’un revenu universel ? Tour d’horizon.

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Pour une mise en lumière du secteur de l’insertion par l’activité économique

Article de Bruno Ranchin, Michel Rousselin

Paru dans la revue Empan, n° 127, septembre 2022, pp. 13-21.

Mots clés : Travail-Emploi, Insertion par l'économique, Approche historique, Intégration

Dans cet article introductif au numéro sur l’IAE, nous avons voulu mettre un coup de projecteur sur ce secteur en proposant des repérages socio-historiques de sa naissance jusqu’à aujourd’hui. Son émergence, son développement, sa structuration et une forme de reconnaissance. Enfin sa modernisation et sa place de plus en plus prégnante dans les politiques d’inclusion. Avant de parler de deux métiers essentiels à ce domaine, les encadrant.e.s techniques IAE et les conseiller.ère.s d’insertion professionnelle.

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L'artisanat fait de la résistance

Article de Cédric Perrin

Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 423, mai 2022, pp. 88-90.

Mots clés : Travail-Emploi, Artisanat, Artisan, Approche historique, Histoire sociale

Malgré l'industrialisation, la mort de l'artisanat, annoncée naguère par les marxistes et les libéraux, n'a pas eu lieu

Emotions, travail et sciences sociales

Livre de Régine Bercot, Aurélie Jeantet, Albena Tcholakova, Arlie Russell Hochschild, et al., édité par Octarès Editions, publié en 2022.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Émotion, Acteur social, Individu, Pouvoir, Relation femme-homme, Sociologie du travail, Relation professionnelle, Organisation du travail, Pluridisciplinarité, Usure professionnelle, Approche historique, Légitimité, Professionnalisation, Relation soignant-soigné, Soins palliatifs, Inconscient, Théorie, Subjectivité

En quoi la prise en compte des émotions permet-elle de mieux analyser les dynamiques au travail ? La pluralité des chapitres vise à répondre théoriquement et concrètement à la question en montrant que les émotions dialoguent avec le sens du travail et son organisation, impulsent ou réduisent les potentiels d'action. Les lecteurs auront accès à une traduction inédite d'un très beau texte de la grande sociologue américaine Arlie Russell Hochschild.
La manière dont le discute Christophe Dejours met en saillie les différences de préoccupations et de concepts entre sociologie et psychanalyse. En outre, plusieurs chercheurs et praticiens disent comment la prise en compte des émotions s'articule avec les corpus de leur discipline. Sociologues, anthropologue, historienne, cliniciens nous livrent la manière dont ils et elles s'appuient sur l'existence des émotions dans le travail pour fonder leurs repères, leur approche et leur contribution à l'analyse des mondes sociaux et particulièrement du travail.
Ainsi, la visibilité des émotions ou son invisibilité peuvent constituer un indicateur très pertinent pour l'historienne, nous explique Arlette Farge. Les émotions jouent comme révélateur des conditions de travail et participent activement des spécificités professionnelles. L'expression des émotions est sociale et genrée (Angelo Soares). Elles peuvent être prises dans des rapports de domination et instrumentalisées par autrui pour conduire à des comportements particuliers, ainsi qu'en témoigne Patricia Paperman.
Elles supposent toujours une activité de travail spécifique pour les assumer, les mettre à distance, les exprimer ou les taire selon les contextes et les situations. Cela peut conduire, lorsque l'organisation du travail est pathogène, à une désaffection, risquée pour le sujet (Thomas Périlleux). On pense couramment à la dimension individuelle de ce travail sur les émotions mais l'ouvrage montre qu'il fait l'objet d'une appropriation collective (Julien Bernard) et parfois institutionnalisée comme dans les hôpitaux (Michel Castra), ce qui permet de penser qu'une prise en charge organisationnelle des émotions est possible.
A quand sa généralisation ?

Aux sources du capitalisme : commerce, travail et transmissions familiales (Europe méridionale, XVe-XXe siècle)

Article de Claude Didry, Florent Le Bot, Corine Maitte, et al.

Paru dans la revue L'Homme et la société, vol. 3, n° 211, 1er avril 2021, pp. 15-151.

Mots clés : Travail-Emploi, Approche historique, Artisanat, Atelier, Capitalisme, Commerce, Entreprise, Famille, Industrie, Libéralisme, Organisation du travail, Ouvrier, Transmission, Travail, Travail à domicile, Espagne, France, Italie, 1400-2000

La fin du salariat serait-elle en vue ? Un capitalisme plus "agile", ou plus "liquide" adviendrait-il ? Les formes les plus contemporaines du capitalisme, à travers notamment le travail de plateformes, contribueraient-elles à cette transformation radicale ? Cette vision des derniers développements du capitalisme renvoie en fait à un récit couramment admis, faisant du rapport salarial le creuset du capitalisme sous l'impulsion d'une bourgeoisie prométhéenne. Ce récit est dominé par la figure de la révolution industrielle fondée sur une héroïsation de l'entrepreneur, avec pour contrepartie l'expropriation - de la terre et des moyens de production - comme base originaire du salariat et de l'exploitation qui s'ensuivit. Pour échapper à ce mythe de la révolution industrielle, ce numéro propose un retour aux sources du capitalisme en analysant le développement d'une production initiée par une activité commerciale de plus en plus prospère. Le processus qui se dessine part de l'affirmation progressive du commerce, de la geste marchande, qui s'insinue comme activité économique dans les institutions existantes, qu'il s'agisse des familles rurales ou des corporations urbaines. Son analyse conduit à mettre au jour un encastrement originel de la production marchande dans l'univers familial, en interrogeant tout à la fois la place de la famille, celle des corporations, ainsi que les porosités des villes et des campagnes dans une dynamique de diffusion, de circulation et d'interdépendance économique et sociale. Les terrains choisis en Espagne, en France et en Italie permettent ainsi de sortir de chemins bien balisés s'agissant de l'Europe du Nord, en adoptant un regard sur la longue durée (XVe-XXe siècle).

Sommaire :
- Introduction. Un encastrement social du commerce ? Claude Didry, Florence Le Bot, Corine Maitte & Michela Barbot. Page 15 à 26
- La famille et le travail, le travail de la famille. La variété des configurations organisationnelles du travail et des entreprises en Italie centro-septentrionale au XVe siècle. Matthieu Scherman. Page 27 à 42
- Lits, paniers, balances. Biens meubles et formes de mobilité du travail. Eleonora Canepari. Page 43 à 69
- La révolution libérale et les métiers. Les faquines du port de Barcelone au XIXe siècle. Juanjo Romero Marin. Page 71 à 101
- La rubenarie à Manresa (Barcelone), 1890-1920. Petite entreprise et travail à domicile. Lluis Viros. Page 103 à 127
- A l'atelier, chez soi ou à la fabrique. Commente rester luthier au début du XXe siècle ? Hélène Claudot Hawad. Page 129 à 151

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Les nouveaux rapports au travail

Article de Michel Lallement, Dominique Meurs, Jean-François Adrian, et al.

Paru dans la revue Cahiers français, n° 418, novembre-décembre 2020, pp. 13-81.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Organisation du travail, Approche historique, Production, Durée du travail, Technologie numérique, Technologie de l'information et de la communication, Télétravail, Risques psychosociaux, Conditions de travail, Emploi, Contrat de travail, Protection sociale, Plateforme, Entreprise, Technologie, Taylor (Frederick Winslow)

La crise provoquée par le nouveau coronavirus a engendré une transformation profonde et brutale de l'organisation u travail en encourageant, notamment, le développement massif du télétravail. L'épidémie, dont l'impact sanitaire et économique est majeur, va-t-elle accélérer un changement plus profond, mais déjà amorcé, dans nos rapports au travail (ubérisation, supe-intérim, travail collaboratif…) ?

La loi du 13 juillet 1965 et l'émancipation bancaire de la femme mariée

Article de Sabine Effosse

Paru dans la revue Cahiers français, n° 414, janvier-février 2020, pp. 109-114.

Mots clés : Travail-Emploi, Femme, Droits des femmes, Loi, Travail des femmes, Patrimoine financier, Émancipation, Approche historique, Régime matrimonial, Salaire

Pour la première fois depuis l'adoption du code napoléonien, la femme mariée obtient le droit de travailler et d'ouvrir un compte bancaire sans l'autorisation de son mari. Capitale, la loi du 13 juillet 1965 consacre l'évolution du rôle social et économique des femmes du XXème siècle.

Normes du droit du travail en France

Article de Vincent Bourdeau, Alexis Cukier, Luca Paltrinieri

Paru dans la revue L'Homme et la société, vol. 1, n° 212, 2020, pp. 19-291.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Droit du travail, Libéralisme, Capitalisme, Salarié, Entreprise, Loi, Droit social, Réforme, Philosophie, Ouvrier, Organisation du travail, Contrat de travail, Approche historique, Norme

La contestation des lois Travail en France, entre 2016 et 2020, puis des dispositions concernant le travail dans la Loi du 23 mars 2020 instituant « l'état d'urgence sanitaire », a été l'occasion d'une réactualisation du débat théorique et politique au sujet de la question des normes du droit du travail. D'où viennent ces normes ? Sur quels diagnostics, conflits et revendications ont-elles été construites ? Suffit-il, pour comprendre les contre-réformes récentes du Code du travail, de les qualifier de « néolibérales » ? Enfin, quelle forme peut prendre aujourd'hui le projet d'un droit du travail émancipateur ? Ce dossier examine l'émergence et le développement du modèle français du droit du travail. Cette enquête socio-historique est cependant indissociable d'une réflexion de nature épistémologico-critique, concernant le rapport entre les différentes formes de normativité du travail. Elle contribue à un questionnement politique plus général, au sujet du sens du travail, de son rapport à la démocratie du dépassement du capitalisme.

Sommaire :
- Introduction. Le travail, enjeux normatifs, juridiques et politiques : un état des lieux. Vincent Bourdeau, Luca Paltrinieri, Alexis Cukier. Page 19 à 41
- La législation d’un métier illicite : les premiers statuts des ménestrels parisiens (1321-1407). Pierre Pocard. Page 43 à 69
- Le rapport de travail en France au XIXe siècle : un rapport marchand ? Claire Lemercier. Page 71 à 93
- Organiser, réglementer ou démocratiser le travail ? Lectures croisées de Durkheim, Taylor et Friedmann. Mélanie Plouviez. Page 95 à 126
- Du mot à la chose : le travail (dé)construit par le droit ? Du travail normatif à la normativité du travail. Claude Didry. Page 127 à 167
- Le tournant entrepreneurial du droit du travail en France (1982-2017). Politiques néo-libérales, aggiornamento académique et espace de production d’un « sens commun ». Laurent Willemez. Page 169 à 194
- La philosophie juridique des réformes en cours. Michèle Bonnechère. Page 195 à 215
- Les regroupements de livreurs à vélo : une application de L’Idée du Droit social de Georges Gurvitch. Garance Navarro-Ugé. Page 217 à 241
- Le salaire et la propriété de l’outil, droits économiques de la personne. Bernard Friot. Page 243 à 273
- Passé, présent et désir de démocratie dans l’entreprise. Entretien avec Emmanuel Dockès, Réalisé en juin 2020, à Paris, par Vincent Bourdeau, Alexis Cukier. Page 275 à 291

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Histoire de la pensée managériale

Article de Cédric Neumann, Franck Jovanonic, Yoann Bazin, et al.

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVI, n° 64, 2020, 216 p..

Mots clés : Travail-Emploi, Management, Approche historique, Recherche, Chercheur, Éthique, Entreprise, Université, Compétence, Urgence, Méthodologie, Épistémologie, Informatique, Gestion financière

Dans cette introduction, nous cherchons à préciser et approfondir un certain nombre de points concernant l’Histoire de la Pensée Managériale, sa méthodologie, son épistémologie, les différents types de travaux auxquels elle peut donner naissance et l’apport qu’elle peut faire aux sciences de gestion. Nous expliquons en particulier de manière claire que l’histoire des entreprises n’est pas de l’histoire de la pensée managériale, bien qu’il y ait un lien de parenté évident entre ces deux « disciplines ».
Egalement, nous plaidons pour l’emploi de ce terme d’Histoire de la Pensée Managériale, et appelons à la suite de ce numéro spécial à la constitution d’une communauté de recherche pour avancer sur ce sujet qui reste encore, dans sa très grande majorité, à explorer.

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Social, solidaire et démocratique

Article de Isabelle Nony

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 274, septembre 2019, pp. 24-30.

Mots clés : Travail-Emploi, Économie sociale et solidaire, Travail social, Approche historique, Vie politique, Association, Coopérative, Démocratie, Solidarité

L’article s’intéresse en premier lieu à l’émergence conjointe au milieu du XIXe siècle de l’économie sociale d’une part, et de ce qui deviendra le travail social d’autre part, sur fond de révolutions politiques et d’émergence de ce qu’on a appelé ≪ la question sociale ≫. Dans une seconde partie, il s’agit d’observer le fonctionnement des associations du secteur social et des coopératives au regard des exigences démocratiques et du pouvoir d’agir de ses acteurs. Il semblerait que les institutions du secteur aient du mal à se départir d’un fonctionnement vertical quand les coopératives s’essaient davantage au fonctionnement horizontal.

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